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Environnement : Le manque d’arbres dans la capitale étouffe Dakar, selon le ministre Alioune Ndoye

Accroître la prise de conscience de l’importance des arbres, en vue de leur protection et réhabilitation, tel est l’objectif de la Journée nationale de l’Arbre qui a été célébrée lundi au parc de Hann. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye, qui estime que la capitale étouffe par manque d’arbres. Le ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye qui présidait la cérémonie, estime que les arbres de nos forêts sont affectés par un processus de dégradation imputable surtout, aux facteurs anthropiques et aux variabilités climatiques.


Rédigé par leral.net le Mercredi 9 Août 2023 à 10:46 | | 0 commentaire(s)|

La 40e édition de la Journée nationale de l’Arbre a été célébrée sur l’ensemble du territoire national. Cette journée qui a été instituée depuis 1983, est célébrée chaque année au Sénégal.

«Il m'incombe de rappeler que la problématique de gestion durable des ressources forestières et de l’environnement, se trouve depuis plusieurs années au cœur du processus de développement économique et social de notre pays», soutient le ministre de l’Environnement, Alioune Ndoye

Selon lui, une étude réalisée par la ville de Dakar en 2023, indique que le ratio donnerait 0,004% par mètre carré, ce qui signifie que Dakar étouffe par manque d’arbres.

«Le département de Dakar, avec les records de température, les îlots de chaleur qui se développent dans toute la ville, montrent qu’il n’y a pas assez de couvert végétal», souligne-t-il.

A l’en croire, la promotion d’un reverdissement de la ville avec la plantation d’arbres sur les axes routiers, des espaces verts, est également visée à travers cette importante journée. «A l’heure actuelle, 8 330 399 plants sont produits dans 1 193 pépinières au niveau national», déclare M. Ndoye.

La réduction des pressions humaines sur les ressources forestières, la conservation et la valorisation de la diversité biologique, la gestion des feux de brousse, la formation et la sensibilisation des pépiniéristes sur la nécessité de vulgariser les espèces forestières et agro-forestières face aux changements climatiques, selon lui, sont, entre autres, les principales actions engagées par l’Etat pendant des décennies, en vue d’améliorer le couvert forestier.

« Cependant, après 40 ans de célébration, les résultats sont mitigés et ils n’ont été que partiellement atteints. Conjugués à la déforestation, ces résultats présentent des impacts négatifs considérables pour les populations qui dépendent fortement de la productivité des terres et des ressources forestières ligneuses et non ligneuses », fait remarquer le ministre de l’Environnement.

Par ailleurs, pour cette présente édition, l’arbre parrain est «Khaya senegalensis». « Cette espèce utilisée habituellement comme arbre d’alignement, figure en bonne place sur la liste des espèces menacées. Particulièrement recherchée par les tradipraticiens, l’espèce présente des caractéristiques ethnobotaniques (bois, feuilles, écorces et racines), qui impactent fortement sur l’économie de notre pays », dit-il.




L’As