Le président exécutif de Google a partagé au forum économique mondial de Davos sa vision du futur. Il a également évoqué la position dominante de son entreprise dans l'univers high-tech
nternet est voué à disparaître. » Voilà une phrase qui peut surprendre ! Surtout quand c’est Eric Schmidt, président exécutif de Google, qui la prononce lors d’une intervention devant les grandes puissances de ce monde rassemblés à Davos !
Bien sûr, Eric Schmidt n’a pas voulu dire qu’Internet n’existerait plus. Bien au contraire, il a brossé un portrait du futur où Internet ferait tellement partie du quotidien qu’il en deviendrait invisible. « Il y aura tellement d’adresses IP, tellement d’appareils connectés, de capteurs et d’objets avec lesquels vous interagirez que vous ne vous rendrez même plus compte de la “présence” d’Internet. »
Et le patron de poursuivre en expliquant qu’Internet sera tout le temps et partout avec nous.« Imaginez, vous entrerez dans une pièce qui sera interactive. Et avec votre autorisation et tous ces trucs (sic), vous pourrez interagir avec tout ce qui se trouve dans cette pièce. »
Pour Eric Schmidt, ce monde interactif est « un monde hautement personnalisé, hautement interactif et très intéressant ». D’ailleurs il a poursuivi en expliquant que la majorité des problèmes de notre monde actuel se régleront grâce à Internet. Rien que ça…
La domination de Google menacée
Mais si le patron de Google voit en grand l’avenir d’Internet, il est plus mesuré sur le devenir de son entreprise et des autres géants du Web tels Facebook ou Apple. Google est « menacé » par un certain nombre de nouveaux acteurs qui veulent réorganiser les entreprises high-tech.
Eric Schmidt évoquait là l’enquête en cours en Europe et la suggestion de membres du Parlement européen de séparer le moteur de recherche des autres activités de l’entreprise.
Ces propos soulignait aussi l’apparition de plusieurs petits acteurs de niche, notamment dans le domaine des applis mobiles, qui grignotent un peu le gâteau de Google ou explore de nouvelles voies auxquelles le géant n’a pas encore pensé. Cela dit, la fin de Google n’est pas pour demain.