Étudiante en France, la jeune fille de 24 ans a soutiré plus de 40 millions FCfa à certains membres de sa famille qui voulaient voyager en Europe. Mais, elle a été sauvée de prison par son père qui se démène comme un diable pour rembourser ses victimes. Malgré cette situation, la mise en cause avait renoué avec ses activités délictuelles, avec la complicité d'I. Diop, propriétaire d'une agence de voyage.
Revenant sur les faits hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, nous dit "L'As", A. S. Diagne explique : "J'ai connu A. S. Sow via mon voisin, I. Diop. Ce dernier m'avait dit qu'elle est la vice-Consule de l'ambassade de France au Sénégal. Ils m'avaient promis deux visas pour la France à 3 millions FCfa. Je devais voyager avec ma sœur C. Diassé. Notre première rencontre a eu lieu dans un appartement meublé aux Almadies. A chaque fois que je remettais de l'argent à I. Diop, il le versait à A. S. Sow car celle-ci me contactait pour dire qu'elle l'a reçu".
Né en 1980, I. Diop soutient qu'il a connu sa co-prévenue par l'intermédiaire d'un ami. "C'est elle qui a encaissé les 3 millions de francs des deux parties civiles. Elle m'avait dit qu'elle est la vice-Consule de l'ambassade de France au Sénégal. Elle est sous le coup de plusieurs plaintes", charge l'opérateur économique, après avoir contesté avec véhémence les faits d'escroquerie.
Arrêtée avec deux faux visas Shengen, A. A. Sow informe qu'elle travaillait avec des démarcheurs du précieux sésame (Patrick, Alain, Ousseynou sans aucune autre précision), qui seraient des agents du ministère de l'Intérieur. "Mais, ils m'avaient dit que ce sont des Ong qui leur facilitent l'obtention des visas. Après leur avoir versé plus de 40 millions FCfa, ils ont disparu. Je croyais qu'I. Diop faisait partie de ce réseau de faussaires. Dès qu'il m'a remis les 600.000 francs des deux plaignantes, j'ai appelé les éléments de la gendarmerie de Ngor pour le faire arrêter. Car je voulais en finir avec histoire, avant de rentrer en France le mois prochain", s'est-elle défendu, tout en niant s'être fait passer pour la vice-Consule de l'ambassade de France.
Dans son réquisitoire, la déléguée du procureur a souligné que la prévenue avait reconnu les faits à l'enquête préliminaire. "Elle s'est présentée comme la vice-Consule de l'ambassade de France au Sénégal. Ses déclarations à la barre ne sauraient prospérer. C'est insensé", a-t-elle asséné, avant de requérir deux mois de prison contre les deux acolytes. L'avocat d'I. Diop a estimé que son client n'a jamais eu l'intention d'escroquer les victimes. "C'est A. A. Sow qui l'a embarqué dans cette affaire pour se dédouaner. Elle avait l'expérience de faire les démarches pour faire délivrer des visas. L'intention doit compter dans toute infraction pénale", plaide la robe noire, qui a sollicité la relaxe, à titre principal et une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Embouchant la même trompette, Me Ibrahima Mbengue a fait savoir que le père de la prévenue a déjà payé plus de 32 millions à certains membres de sa famille. "Elle a joué le rôle d'un enquêteur pour mettre la main sur ses escrocs. Elle ne s'est jamais présentée comme étant vice-Consule. Elle a tendu un piège à son co-prevenu pour le faire arrêter. Mais, ils ont été appréhendés en même temps alors qu'il n'y avait aucune plainte. Son rôle a été très mal joué", a-t-il regretté. Au terme des plaidoiries, le juge a infligé une peine de trois mois ferme aux prévenus pour escroquerie. Ils doivent solidairement allouer 3.285.000 francs aux deux plaignantes.
Revenant sur les faits hier, à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, nous dit "L'As", A. S. Diagne explique : "J'ai connu A. S. Sow via mon voisin, I. Diop. Ce dernier m'avait dit qu'elle est la vice-Consule de l'ambassade de France au Sénégal. Ils m'avaient promis deux visas pour la France à 3 millions FCfa. Je devais voyager avec ma sœur C. Diassé. Notre première rencontre a eu lieu dans un appartement meublé aux Almadies. A chaque fois que je remettais de l'argent à I. Diop, il le versait à A. S. Sow car celle-ci me contactait pour dire qu'elle l'a reçu".
Né en 1980, I. Diop soutient qu'il a connu sa co-prévenue par l'intermédiaire d'un ami. "C'est elle qui a encaissé les 3 millions de francs des deux parties civiles. Elle m'avait dit qu'elle est la vice-Consule de l'ambassade de France au Sénégal. Elle est sous le coup de plusieurs plaintes", charge l'opérateur économique, après avoir contesté avec véhémence les faits d'escroquerie.
Arrêtée avec deux faux visas Shengen, A. A. Sow informe qu'elle travaillait avec des démarcheurs du précieux sésame (Patrick, Alain, Ousseynou sans aucune autre précision), qui seraient des agents du ministère de l'Intérieur. "Mais, ils m'avaient dit que ce sont des Ong qui leur facilitent l'obtention des visas. Après leur avoir versé plus de 40 millions FCfa, ils ont disparu. Je croyais qu'I. Diop faisait partie de ce réseau de faussaires. Dès qu'il m'a remis les 600.000 francs des deux plaignantes, j'ai appelé les éléments de la gendarmerie de Ngor pour le faire arrêter. Car je voulais en finir avec histoire, avant de rentrer en France le mois prochain", s'est-elle défendu, tout en niant s'être fait passer pour la vice-Consule de l'ambassade de France.
Dans son réquisitoire, la déléguée du procureur a souligné que la prévenue avait reconnu les faits à l'enquête préliminaire. "Elle s'est présentée comme la vice-Consule de l'ambassade de France au Sénégal. Ses déclarations à la barre ne sauraient prospérer. C'est insensé", a-t-elle asséné, avant de requérir deux mois de prison contre les deux acolytes. L'avocat d'I. Diop a estimé que son client n'a jamais eu l'intention d'escroquer les victimes. "C'est A. A. Sow qui l'a embarqué dans cette affaire pour se dédouaner. Elle avait l'expérience de faire les démarches pour faire délivrer des visas. L'intention doit compter dans toute infraction pénale", plaide la robe noire, qui a sollicité la relaxe, à titre principal et une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire.
Embouchant la même trompette, Me Ibrahima Mbengue a fait savoir que le père de la prévenue a déjà payé plus de 32 millions à certains membres de sa famille. "Elle a joué le rôle d'un enquêteur pour mettre la main sur ses escrocs. Elle ne s'est jamais présentée comme étant vice-Consule. Elle a tendu un piège à son co-prevenu pour le faire arrêter. Mais, ils ont été appréhendés en même temps alors qu'il n'y avait aucune plainte. Son rôle a été très mal joué", a-t-il regretté. Au terme des plaidoiries, le juge a infligé une peine de trois mois ferme aux prévenus pour escroquerie. Ils doivent solidairement allouer 3.285.000 francs aux deux plaignantes.