En plus d’avoir arnaqué le policier en retraite de ses 15 millions, les escrocs lui ont encore demandé six millions de francs. C’est alors que Mamadou Gadiaga s’est résolu à porter plainte devant le procureur. Contacté pour se faire remettre les 6 millions supplémentaires qu’il demandait, Kosso Ndiaye a été piégé, arrêté puis conduit à la Division des investigations criminelles (Dic), alors que son complice, Cheikh Sarr, a pris la tangente de même que El Hadj Diaw qui communiquait à partir d’ un numéro de téléphone d’Angleterre par whatsapp.
Selon la partie civile, les mis en cause ont arnaqué plus de 40 personnes. « C’est Kosso Ndiaye qui m’a contacté dans mon bureau, en me proposant de faire voyager mes enfants. Et c’est El Hadj Diaw qui chapeautait l’opération sous un faux nom», raconte le lieutenant de police, qui dit avoir été appâté et marabouté par ces escrocs.
Par des subterfuges, les démarcheurs de visas ont convaincu la partie civile par des contrats de travail établis au Canada et sur lesquels sont inscrits les noms des enfants après l’envoi des photocopies de leurs passeports. Sollicité pour piéger le cerveau de la bande, El Hadj Mamadou Diaw, le prévenu a refusé de collaborer avec les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).
D’après le ministère public, le plaignant a été trompé par son voisin en qui il avait confiance et chez qui il avait senti le besoin de faire voyager ses enfants. «C’est ainsi qu’il l’a exploité avec ses complices par des manœuvres frauduleuses. Il y a des éléments de complicité pour déterminer la partie civile à verser l’argent», a démontré le défenseur de la société.
Quant au conseil de la défense, il a sollicité de disqualifier les faits en délit d’abus de confiance. Le prévenu a été condamné à un an de prison dont deux mois ferme pour des faits d’escroquerie. Il doit payer la somme de 16 millions de francs en guise de dommages et intérêts à la partie civile.
Selon la partie civile, les mis en cause ont arnaqué plus de 40 personnes. « C’est Kosso Ndiaye qui m’a contacté dans mon bureau, en me proposant de faire voyager mes enfants. Et c’est El Hadj Diaw qui chapeautait l’opération sous un faux nom», raconte le lieutenant de police, qui dit avoir été appâté et marabouté par ces escrocs.
Par des subterfuges, les démarcheurs de visas ont convaincu la partie civile par des contrats de travail établis au Canada et sur lesquels sont inscrits les noms des enfants après l’envoi des photocopies de leurs passeports. Sollicité pour piéger le cerveau de la bande, El Hadj Mamadou Diaw, le prévenu a refusé de collaborer avec les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (DIC).
D’après le ministère public, le plaignant a été trompé par son voisin en qui il avait confiance et chez qui il avait senti le besoin de faire voyager ses enfants. «C’est ainsi qu’il l’a exploité avec ses complices par des manœuvres frauduleuses. Il y a des éléments de complicité pour déterminer la partie civile à verser l’argent», a démontré le défenseur de la société.
Quant au conseil de la défense, il a sollicité de disqualifier les faits en délit d’abus de confiance. Le prévenu a été condamné à un an de prison dont deux mois ferme pour des faits d’escroquerie. Il doit payer la somme de 16 millions de francs en guise de dommages et intérêts à la partie civile.