La police éthiopienne a confirmé mardi soir avoir arrêté le populaire dirigeant d'opposition Jawar Mohammed, critique du Premier ministre Abiy Ahmed, courant le risque d'aggraver encore les tensions communautaires qui ont causé plusieurs morts en région Oromia.
Son arrestation a fait suite à une altercation avec la police au sujet du corps d'Hachalu Hundessa, un célèbre chanteur de l'ethnie majoritaire oromo tué par balle lundi soir à Addis Abeba.
Ce décès a provoqué des manifestations mardi en Oromia, qui ont débouché sur des violences dans lequel au moins quatre personnes, selon des sources médicale et locale, ont trouvé la mort.
Le corps d'Hachalu devait être transporté dans sa ville natale d'Ambo pour y être inhumé, mais M. Jawar et certains de ses partisans l'ont intercepté et ont tenté de le ramener à Addis Abeba, a affirmé M. Endeshaw.
"Il y a eu un incident entre les forces de sécurité fédérales et d'autres, et au passage un membre de la police spéciale d'Oromia a été tué", a-t-il déclaré.
"Trente-cinq personnes, dont Jawar Mohammed, ont été arrêtées. Les forces de sécurité ont saisi huit kalachnikov, cinq pistolets et neuf transmetteurs radio dans la voiture de Jawar Mohammed", a-t-il ajouté.
M. Jawar, qui a rejoint en début d'année le Congrès fédéraliste oromo (OFC), avait aidé à organiser les manifestations antigouvernementales qui ont mené à l'arrivée au pouvoir en avril 2018 de M. Abiy. Mais en 2019, il s'est affirmé comme un des principaux détracteurs du chef du gouvernement. Les deux hommes sont issus du premier groupe ethnique du pays, les Oromo
AFP
Son arrestation a fait suite à une altercation avec la police au sujet du corps d'Hachalu Hundessa, un célèbre chanteur de l'ethnie majoritaire oromo tué par balle lundi soir à Addis Abeba.
Ce décès a provoqué des manifestations mardi en Oromia, qui ont débouché sur des violences dans lequel au moins quatre personnes, selon des sources médicale et locale, ont trouvé la mort.
Le corps d'Hachalu devait être transporté dans sa ville natale d'Ambo pour y être inhumé, mais M. Jawar et certains de ses partisans l'ont intercepté et ont tenté de le ramener à Addis Abeba, a affirmé M. Endeshaw.
"Il y a eu un incident entre les forces de sécurité fédérales et d'autres, et au passage un membre de la police spéciale d'Oromia a été tué", a-t-il déclaré.
"Trente-cinq personnes, dont Jawar Mohammed, ont été arrêtées. Les forces de sécurité ont saisi huit kalachnikov, cinq pistolets et neuf transmetteurs radio dans la voiture de Jawar Mohammed", a-t-il ajouté.
M. Jawar, qui a rejoint en début d'année le Congrès fédéraliste oromo (OFC), avait aidé à organiser les manifestations antigouvernementales qui ont mené à l'arrivée au pouvoir en avril 2018 de M. Abiy. Mais en 2019, il s'est affirmé comme un des principaux détracteurs du chef du gouvernement. Les deux hommes sont issus du premier groupe ethnique du pays, les Oromo
AFP