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Europa League: Arsenal cartonne, l'Atlético et la Lazio posent une option


Rédigé par leral.net le Vendredi 6 Avril 2018 à 15:50 | | 0 commentaire(s)|

RB Leipzig 1-0 Marseille

But : Werner (45e) pour Leipzig

Arsenal 4-1 CSKA Moscou

Buts : Ramsey (9e et 28e), Lacazette (23e sp et 35e) pour Arsenal // Golovin (15e) pour le CSKA

C'est un beau roman, c'est une belle histoire. Jumeaux, Vassili et Alexeï Berezutski disputent main dans la main ce quart de finale, treize ans après avoir soulevé le trophée de la Coupe de l'UEFA, déjà avec le CSKA Moscou et déjà aux côtés de Sergei Ignashevich. Problème, les deux frangins sont désormais âgés de 35 ans, et le sympathique Sergei pèse 37 printemps. Un trio de vieux garçons avec lequel l'attaque d'Arsenal a fait joujou à l'Emirates Stadium. Dépassés par la vitesse des Gunners, les Russes n'ont tenu que dix minutes avant de lâcher les armes sur une frappe d'Aaron Ramsey (1-0, 9e). L'égalisation d'un sublime coup franc d'Aleksandr Golovin (1-1, 15e) n'est qu'un leurre.

Fauché dans la surface de réparation, Mesut Özil laisse Alexandre Lacazette s'amuser avec son jeu préféré (2-1, 23e) avant d'offrir deux amours de ballon. Le premier d'une subtile louche pour Aaron Ramsey qui termine le festival d'une aile de pigeon (3-1, 28e). Le deuxième pour l'international français qui réussit parfaitement son enchaînement contrôle du droit-demi-volée du gauche (4-1, 35e). Par sympathie, bienveillance, incapacité ou malchance – à l'image d'un poteau d'Aaron Ramsey (77e) –, Arsenal se contente de tenir ce large avantage durant le second acte. Arsène Wenger peut lâcher un semblant de sourire, ses Gunners peuvent encore croire à une qualification en Ligue des champions l'an prochain.

Arsenal (4-2-3-1) : Čech - Bellerín, Mustafi, Koscielny, Monreal - Xhaka, Ramsey - Mkhitaryan (Iwobi, 61e), Wilshere (Elneny, 74e), Özil - Lacazette (Welbeck, 74e). Entraîneur : Arsène Wenger.

CSKA Moscou (3-5-2) : Akinfeev - Ignashevich, V. Berezutski, A.Berezutski - Kuchaev, Natcho (Milanov, 74e), Schennikov, Dzagoev (Vitinho, 65e), Golovin - Musa (Khosonov, 83e), Wernbloom. Entraîneur : Viktor Goncharenko.

Atlético de Madrid 2-0 Sporting Portugal

Buts : Koke (1re) et Griezmann (40e) pour l'Atlético

Annoncé comme grandissime favori de la compétition, l'Atlético n'est pas du genre à se faire absorber par la pression. Au contraire du défenseur du Sporting Portugal Sebastien Coates qui, pour son premier ballon, voit sa passe toute molle interceptée par Diego Costa. Intelligemment, l'international espagnol décale sur le côté gauche Koke, qui ne se fait pas prier pour soulever le Wanda Metropolitano (1-0, 1re).

Assommés, les Portugais ne baissent pas la tête pour autant et repartent de l'avant, mais la tête de Bas Dost passe de peu à côté (12e), tandis que Gelson Martins voit sa frappe détournée par Jan Oblak (32e). Et alors que le Sporting semble capable de revenir au score, Jérémy Mathieu manque son contrôle et voit Antoine Griezmann lui chiper le ballon avant d'aller se venger de la finale de l'Euro 2016 en trompant Rui Patrício (2-0, 40e).

Le second acte repart sur les mêmes bases que le premier : un ballon perdu par Coates, Diego Costa à l'affût, sauf que cette fois-ci, l'attaquant espagnol perd son duel face au portier portugais (49e). L'Atlético fait alors ce qu'il sait faire de mieux, à savoir tenir un résultat. Une mission qui ne sera remplie que par le talent du portier Jan Oblak, impérial sur un coup de fusil de Bryan Ruiz dans les derniers instants de la rencontre (90e+3). Avec ce double avantage, l'Atlético peut aborder sereinement la manche retour, au contraire du vaillant Sporting Portugal qui devra faire sans Fábio Coentrão et Bas Dost, suspendus.

Atlético (4-4-2) : Oblak - Juanfran, Godín, Savić, Lucas Hernandez - Correa (Gameiro, 53e), Saúl Ñíguez, Gabi, Koke - Griezmann (Vitolo, 90e), Costa (Partey, 87e). Entraîneur : Diego Simeone.

Sporting (4-2-3-1) : Rui Patrício - Piccini, Coates, Mathieu, Coentrão (Ribeiro, 80e) - William Carvalho (Acuna, 45e), Battaglia - Bryan Ruiz, Fernandes (Montero, 87e), Martins - Bas Dost. Entraîneur : Jorge Jesus.

Lazio 4-2 Red Bull Salzbourg

Buts : Lulić (8e), Parolo (49e), Anderson (74e) et Immobile (76e) pour la Lazio // Berisha (30e sp) et Minamino (71e) pour Salzbourg

Les matchs se suivent et se ressemblent pour la Lazio, grand adepte des montagnes russes ces derniers temps. Affamés, les Italiens démarrent la partie avec un gros appétit et sont logiquement les premiers à faire trembler les filets par l'intermédiaire du capitaine Senad Lulić, au bon endroit pour reprendre le centre de Basta (1-0, 8e). Mais comme souvent, la Lazio va passer du très bon au très mauvais en l'espace d'une seconde, à l'image du passeur décisif Basta qui va mettre un coup de coude dans la surface de réparation pour offrir un penalty à Valon Berisha. Ce dernier ne se fait pas prier pour transformer l'offrande (1-1, 30e).

La mi-temps est l'occasion pour la Lazio de se reposer avant un nouvel épisode dans le parc d'attractions. À la conclusion d'une belle action collective, Marco Parolo double la marque d'une magnifique « madjer » (2-1, 49e), avant de voir ses copains faire n'importe quoi en défense et laisser le nouvel entrant Takumi Minamino égaliser sur son premier ballon (2-2, 71e).

Heureusement pour le Stadio Olimpico, le manège du soir ne termine pas sur une descente vertigineuse, mais bien sur une grande montée qui va voir Felipe Anderson réaliser un rush décisif (3-2, 74e), avant que l'inévitable Ciro Immobile ne profite d'un service parfait de Lucas Leiva pour donner un peu plus d'ampleur au score (4-2, 76e).

Lazio (3-5-2) : Strakosha - Luiz Felipe, De Vrij, Radu - Basta (Patric, 65e), Parolo, Leiva, Milinković, Lulić - Luis Alberto (Anderson, 65e), Immobile (Caicedo, 85e). Entraîneur : Simone Inzaghi.

Salzbourg (4-4-2) : Walke - Lainer, Ramalho, Ćaleta-Car, Ulmer - Haidara (Wolf, 82e), Samassekou, Schlager, Berisha - Gulbrandsen (Minamino, 70e), Dabbur. Entraîneur : Marco Rose