« Le professeur Niang de l’université Cheikh Anta Diop a montré que la société sénégalaise avait, avant la colonisation, des groupes homosexuels extrêmement forts et puissants. Parce que les homosexuels, à l’époque, étaient absolument admis et surtout très proches des femmes. Et les femmes, avant la colonisation, avaient un énorme pouvoir dans la décision politique.
Ces homosexuels étaient parfaitement tolérés et intégrés par les hommes comme étant une sorte d’interlocuteur entre eux et les femmes. Ces homosexuels vivent toujours dans la psyché sénégalaise et sont appelés goorjiguène (homme-femme). Ces hommes étaient souvent mariés mais vivaient leur vie d’homosexuel.
On avait ensuite ces homosexuels de type efféminé, qui étaient habillés comme des femmes et qui vivaient dans la société. Ils sont riches, ont un rôle d’organiseur de cérémonie. Ils étaient très présents dans tous les moments importants de la vie. Le professeur Niang a beaucoup de choses sur cela et on les retrouve dans certaines chansons et comptines sénégalaises qui sont totalement oubliées. Elles décrivaient avec la métaphore de la cuisine des actes homosexuels. Aujourd’hui les gens ne savent plus ce qu’elles veulent dire. C’était des façons d’expliquer l’homosexualité aux enfants. »
Senego
Ces homosexuels étaient parfaitement tolérés et intégrés par les hommes comme étant une sorte d’interlocuteur entre eux et les femmes. Ces homosexuels vivent toujours dans la psyché sénégalaise et sont appelés goorjiguène (homme-femme). Ces hommes étaient souvent mariés mais vivaient leur vie d’homosexuel.
On avait ensuite ces homosexuels de type efféminé, qui étaient habillés comme des femmes et qui vivaient dans la société. Ils sont riches, ont un rôle d’organiseur de cérémonie. Ils étaient très présents dans tous les moments importants de la vie. Le professeur Niang a beaucoup de choses sur cela et on les retrouve dans certaines chansons et comptines sénégalaises qui sont totalement oubliées. Elles décrivaient avec la métaphore de la cuisine des actes homosexuels. Aujourd’hui les gens ne savent plus ce qu’elles veulent dire. C’était des façons d’expliquer l’homosexualité aux enfants. »
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