Je vous avertis de ce danger comme je le fais à chaque fois; votre fermeté et votre sagesse feront le reste. Il faut garantir votre pouvoir avec assurance car vous l’avez conquis avec difficulté, stoïcisme et sacrifice et encore démocratiquement ; c’est-à-dire légalement : 65% des suffrages, donc je prétends qu’il faut le perdre légalement. Aussi, on dit que gouverner c’est prévoir donc il faut une prévention à juste titre sans sourciller.
La grandeur d’un chef n’est pas dans sa propre personne mais dans la mesure où il serve la grandeur de son peuple. WADE ne sera jamais grand, vous le connaissez mieux que quiconque. Je me base sur la fausse raison du vice qui orne ses déclarations politiques à l’endroit de toutes les personnes qui l’ont quitté. Mais vous, Excellence, Monsieur le Président, vous l’aviez quitté au moment où il se croyait très puissant, et vous l’avez quitté après avoir subi des tentatives de toutes sortes d’humiliations et à partir de votre position hautement couronnée de dignité, vous lui avez ôté le pouvoir ; ce qu’il n’a jamais pu digérer. Il l’avait même déclaré à Tivavouane devant feu El. Hadji Mansour SY (RTA) en disant « Je ne sais pas où est passé Macky SALL pour gagner ».
Je vous en conjure, il faut toujours freiner l’ivresse des dirigeants de l’opposition sénégalaise ayant mise le pays dans son état d’arriération politico-économique, sans patriotisme, exploiteuse, corrompue et arrogante. Etant sur la bonne voie avec la traque des biens mal acquis dont WADE fils remporte la palme, ces dignitaires de l’ancien régime savent que celle-ci est une question d’honneur ou de déshonneur, de vie ou de mort. Comme des bêtes traquées jusque dans leur dernier retranchement, ils usent de tous les moyens possibles pour sauver leur vie.
La paix ne se négocie pas, il faut l’exiger à tout prix. Pourquoi Wade veut recevoir un accueil populaire au prix de faire la paix avec Pape Diop, ami de longue date d’Idrissa SECK qu’il avait taxé de sacrifier la vie d’un albinos à la dernière présidentielle quand celui-ci venait de porter sur les fond baptismaux BOK GIS GIS ? Pourquoi se rend-il d’abord à Touba sans passer d’abord voir son fils en prison ; ce qui me semble incohérent ?
L’emportement qu’annoncent son calendrier et toutes ces circonstances prévues ne visent qu’à déstabiliser votre régime. Nous ne saurions mesurer les effets et les termes de cette tentative de déstabilisation guidée par la fureur aveugle, rancunière et vindicative, le désespoir d’une bande de malfaiteurs ayant pillé un pays depuis une décennie de gestion et que vous tentez à reconstruire.
Voilà que depuis l’emprisonnement de Karim Wade et la sortie du parti Rewmi du BBY, les langues ne cessent de se délier pour raconter l’abject scénario que seul Wade pouvait faire réussir la déstabilisation de votre régime. Son retour fut annoncé par trois reprises pour tâter le pouls. Mais cette fois-ci, c’est Monsieur Idrissa Seck, l’audacieux, qui voit son château d’espoir s’effondrer d’année en année qui a tout concocté pour venir à bout de son forfait. Il est allé jusqu’à déclarer qu’il était même prêt à opérer à un coup d’Etat pour être Président de la République.
Excellence, Monsieur le Président, les sénégalais sont les meilleurs juges, ils sont témoins d’hier avec WADE. Comment peut-on expliquer les milliards volés au peuple qui souffre, comprendre la perversion à ce degré important de dignitaires et hommes politiques du régime de Wade? Les auteurs de tels forfaits méritent-ils un traitement indulgent ? Non à coup sûr, car ils se sont décentrés de l’essentiel et il est de la justice universelle que ces abus soient redressés, il est du devoir d’un chef d’Etat de s’opposer à l’injustice et de concourir à l’ordre public et à la paix de la Nation. Un Etat national démocratique peut-il cautionner des démarches politiques calquées dans le sabotage ? Voilà une question à laquelle seuls ceux qui ont en charge l’Etat peuvent répondre.
Wade s’est joué des aspirations des sénégalais, et ceci a conduit notre pays au drame qu’il vit actuellement. En partant il ne vous a rien laissé, ni rien offert. A ce simple titre, il ne faut pas le ménager. Courte queue se paie par courte queue. La vieillesse est le temps de pratiquer la sagesse et la jeunesse celui de l’apprendre. S’il ne le pratique pas, n’essaie pas d’en recevoir une quelconque leçon.
Ne soyez pas embarrassé de l’approbation négative émanant d’hypocrites en voulant veiller à la stabilité du Sénégal. Soyez assuré qu’en le faisant, vous serez plus aimable et plus estimé par votre peuple qui vous a élu. Si l’indolence tient lieu de raison à ce vieillard qui ne pense jamais à être sage en un seul instant de sa vie, gardez votre tendresse excessive à son égard et soyez le maître du jeu politique auquel il vous invite. Le chemin des passions politiques conduit à une seule philosophie : le respect du projet de vivre humainement dans la communauté tel que défini dans la CONSTITUTION dont vous êtes le gardien.
Excellence, Monsieur le Président, soyez toujours digne tout en étant populaire, conservez votre courage et votre autorité. Craignez toujours l’erreur de vos proches et la séduction de vos adversaires et ennemis sans scrupules. Ainsi, vous serez honoré avec tous ceux qui croient en vous.
Fraternellement et fidèlement à vous.
Malick Wade GUEYE, Almeria-Espagne.
Recueilli par Momar Dieng Diop
La grandeur d’un chef n’est pas dans sa propre personne mais dans la mesure où il serve la grandeur de son peuple. WADE ne sera jamais grand, vous le connaissez mieux que quiconque. Je me base sur la fausse raison du vice qui orne ses déclarations politiques à l’endroit de toutes les personnes qui l’ont quitté. Mais vous, Excellence, Monsieur le Président, vous l’aviez quitté au moment où il se croyait très puissant, et vous l’avez quitté après avoir subi des tentatives de toutes sortes d’humiliations et à partir de votre position hautement couronnée de dignité, vous lui avez ôté le pouvoir ; ce qu’il n’a jamais pu digérer. Il l’avait même déclaré à Tivavouane devant feu El. Hadji Mansour SY (RTA) en disant « Je ne sais pas où est passé Macky SALL pour gagner ».
Je vous en conjure, il faut toujours freiner l’ivresse des dirigeants de l’opposition sénégalaise ayant mise le pays dans son état d’arriération politico-économique, sans patriotisme, exploiteuse, corrompue et arrogante. Etant sur la bonne voie avec la traque des biens mal acquis dont WADE fils remporte la palme, ces dignitaires de l’ancien régime savent que celle-ci est une question d’honneur ou de déshonneur, de vie ou de mort. Comme des bêtes traquées jusque dans leur dernier retranchement, ils usent de tous les moyens possibles pour sauver leur vie.
La paix ne se négocie pas, il faut l’exiger à tout prix. Pourquoi Wade veut recevoir un accueil populaire au prix de faire la paix avec Pape Diop, ami de longue date d’Idrissa SECK qu’il avait taxé de sacrifier la vie d’un albinos à la dernière présidentielle quand celui-ci venait de porter sur les fond baptismaux BOK GIS GIS ? Pourquoi se rend-il d’abord à Touba sans passer d’abord voir son fils en prison ; ce qui me semble incohérent ?
L’emportement qu’annoncent son calendrier et toutes ces circonstances prévues ne visent qu’à déstabiliser votre régime. Nous ne saurions mesurer les effets et les termes de cette tentative de déstabilisation guidée par la fureur aveugle, rancunière et vindicative, le désespoir d’une bande de malfaiteurs ayant pillé un pays depuis une décennie de gestion et que vous tentez à reconstruire.
Voilà que depuis l’emprisonnement de Karim Wade et la sortie du parti Rewmi du BBY, les langues ne cessent de se délier pour raconter l’abject scénario que seul Wade pouvait faire réussir la déstabilisation de votre régime. Son retour fut annoncé par trois reprises pour tâter le pouls. Mais cette fois-ci, c’est Monsieur Idrissa Seck, l’audacieux, qui voit son château d’espoir s’effondrer d’année en année qui a tout concocté pour venir à bout de son forfait. Il est allé jusqu’à déclarer qu’il était même prêt à opérer à un coup d’Etat pour être Président de la République.
Excellence, Monsieur le Président, les sénégalais sont les meilleurs juges, ils sont témoins d’hier avec WADE. Comment peut-on expliquer les milliards volés au peuple qui souffre, comprendre la perversion à ce degré important de dignitaires et hommes politiques du régime de Wade? Les auteurs de tels forfaits méritent-ils un traitement indulgent ? Non à coup sûr, car ils se sont décentrés de l’essentiel et il est de la justice universelle que ces abus soient redressés, il est du devoir d’un chef d’Etat de s’opposer à l’injustice et de concourir à l’ordre public et à la paix de la Nation. Un Etat national démocratique peut-il cautionner des démarches politiques calquées dans le sabotage ? Voilà une question à laquelle seuls ceux qui ont en charge l’Etat peuvent répondre.
Wade s’est joué des aspirations des sénégalais, et ceci a conduit notre pays au drame qu’il vit actuellement. En partant il ne vous a rien laissé, ni rien offert. A ce simple titre, il ne faut pas le ménager. Courte queue se paie par courte queue. La vieillesse est le temps de pratiquer la sagesse et la jeunesse celui de l’apprendre. S’il ne le pratique pas, n’essaie pas d’en recevoir une quelconque leçon.
Ne soyez pas embarrassé de l’approbation négative émanant d’hypocrites en voulant veiller à la stabilité du Sénégal. Soyez assuré qu’en le faisant, vous serez plus aimable et plus estimé par votre peuple qui vous a élu. Si l’indolence tient lieu de raison à ce vieillard qui ne pense jamais à être sage en un seul instant de sa vie, gardez votre tendresse excessive à son égard et soyez le maître du jeu politique auquel il vous invite. Le chemin des passions politiques conduit à une seule philosophie : le respect du projet de vivre humainement dans la communauté tel que défini dans la CONSTITUTION dont vous êtes le gardien.
Excellence, Monsieur le Président, soyez toujours digne tout en étant populaire, conservez votre courage et votre autorité. Craignez toujours l’erreur de vos proches et la séduction de vos adversaires et ennemis sans scrupules. Ainsi, vous serez honoré avec tous ceux qui croient en vous.
Fraternellement et fidèlement à vous.
Malick Wade GUEYE, Almeria-Espagne.
Recueilli par Momar Dieng Diop