En faisant exécuter neuf personnes, dont deux Sénégalais, pour divers crimes et délits commis dans son pays, il montre encore une fois son inhumanité, toute sa cruauté sanguinaire. Par ce geste abject, l’homme (ou plutôt la bête) se dévoile: dégénéré et orgueilleux, il se croit tout puissant, tout permis dans un micro-Etat qu’il dirige d’une main de fer.
Ce personnage est fou. Tout chez lui témoigne de cet état d’aliénation mentale: extravagance vestimentaire, bouffonnerie, arrogance verbale, etc. Pour un homme qui se dit profondément croyant, ôter la vie de son prochain (par le truchement d’une justice factice) est une énorme défiance envers Dieu. En effet, nul n’a le droit d’ôter une vie car il n’en est pas l’auteur, en plus personne ne sait ce que la vie réserve. Beaucoup de dictateurs, par exemple, ont connu une très triste fin: mort atroce, emprisonnement ou exil à vie, conséquences d’un règne sans partage souvent marqué par des décennies de tyrannie.
Le massacre perpétré par la justice gambienne est odieux et condamnable avec la plus grande fermeté mais il doit surtout nous amener à réfléchir sur la peine capitale et son application dans le monde. D’après ce que nous en savons, c’est une sanction prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue d’une faute suffisamment grave ou qualifiée de criminelle.
Dans certaines parties du monde, elle (la peine capitale) est prônée par une justice d’essence religieuse. Connu sous le nom de Charia, le droit pénal musulman (appliqué, à notre connaissance, exclusivement en Arabie Saoudite, Iran, Soudan et… au Nord Mali) autorise à tuer quiconque est convaincu de meurtre. Aux USA, par exemple, le procédé est le même dans la pratique (Qui tue sera tué) mais, pour dire la sentence capitale, la justice américaine s’appuie sur un ensemble de textes juridiques prévus par le seul législateur. En Gambie, par contre, depuis l’accession au pouvoir en 1994, par un coup d’Etat de Yaya Jammeh, la peine de mort, nous semble-t-il, a été rétablie pour une chose: régner par la terreur. D’où la réprobation et l’indignation générale qu’ont suscitées les tueries (savamment planifiées) du 26 Août 2012.
Jammeh n’est ni plus ni moins qu’un sanguinaire, un monstre froid qui croit, dur comme fer, que pour pérenniser son pouvoir dictatorial, il doit réduire son peuple à la servitude. En tuant aussi des Sénégalais dans ses geôles, il apparait sous les traits d’un veritable inculte, un homme qui ignore tout des règlements internationaux, des us et coutumes diplomatiques et des règles élémentaires de bon voisinage qui devraient lui dicter une conduite digne de son rang de Chef d’Etat (même si le titre de Mister President qu’il porte fièrement a été usurpé de la façon qu’on sait).
La Gambie n’étant plus une destination sûre pour nous sénégalais, et pour qu’à l’avenir les chemins de nos compatriotes ne croisent plus dans le monde ceux d’hommes cruels de la race d’Elhadji-Président-Doctor Yaya Jammeh, nous invitons tous nos compatriotes migrants à apprendre, une bonne fois pour toute, à respecter les lois et coutumes de n’importe lequel de leurs pays d’accueil afin d’éviter, loin des leurs, d’avoir à choisir entre le peloton d’exécution, la décapitation au sabre ou l’injection létale.
Nous ne devons pas non plus, par nos actes répréhensibles (crimes, banditisme, trafic de drogues, …) en terre d’immigration, toujours obliger notre diplomatie à se mettre à genoux pour sauver notre peau (fautive). Il faut se comporter de façon à permettre à nos autorités de taper du poing sur la table en cas d’atteintes graves à nos droits, particulièrement en Afrique où chaque pays, souvent jaloux de sa souveraineté, a son propre « entendement » de la justice et du respect des droits humains. C’est sans doute en ignorant ces bonnes petites règles de prudence que nos deux compatriotes ont été les victimes malheureuses d’une justice criminelle chez nos « mboka » (parents en Wolof gambien).
A. SARR
E-mail : saramadou2008@gmail.com
Ce personnage est fou. Tout chez lui témoigne de cet état d’aliénation mentale: extravagance vestimentaire, bouffonnerie, arrogance verbale, etc. Pour un homme qui se dit profondément croyant, ôter la vie de son prochain (par le truchement d’une justice factice) est une énorme défiance envers Dieu. En effet, nul n’a le droit d’ôter une vie car il n’en est pas l’auteur, en plus personne ne sait ce que la vie réserve. Beaucoup de dictateurs, par exemple, ont connu une très triste fin: mort atroce, emprisonnement ou exil à vie, conséquences d’un règne sans partage souvent marqué par des décennies de tyrannie.
Le massacre perpétré par la justice gambienne est odieux et condamnable avec la plus grande fermeté mais il doit surtout nous amener à réfléchir sur la peine capitale et son application dans le monde. D’après ce que nous en savons, c’est une sanction prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue d’une faute suffisamment grave ou qualifiée de criminelle.
Dans certaines parties du monde, elle (la peine capitale) est prônée par une justice d’essence religieuse. Connu sous le nom de Charia, le droit pénal musulman (appliqué, à notre connaissance, exclusivement en Arabie Saoudite, Iran, Soudan et… au Nord Mali) autorise à tuer quiconque est convaincu de meurtre. Aux USA, par exemple, le procédé est le même dans la pratique (Qui tue sera tué) mais, pour dire la sentence capitale, la justice américaine s’appuie sur un ensemble de textes juridiques prévus par le seul législateur. En Gambie, par contre, depuis l’accession au pouvoir en 1994, par un coup d’Etat de Yaya Jammeh, la peine de mort, nous semble-t-il, a été rétablie pour une chose: régner par la terreur. D’où la réprobation et l’indignation générale qu’ont suscitées les tueries (savamment planifiées) du 26 Août 2012.
Jammeh n’est ni plus ni moins qu’un sanguinaire, un monstre froid qui croit, dur comme fer, que pour pérenniser son pouvoir dictatorial, il doit réduire son peuple à la servitude. En tuant aussi des Sénégalais dans ses geôles, il apparait sous les traits d’un veritable inculte, un homme qui ignore tout des règlements internationaux, des us et coutumes diplomatiques et des règles élémentaires de bon voisinage qui devraient lui dicter une conduite digne de son rang de Chef d’Etat (même si le titre de Mister President qu’il porte fièrement a été usurpé de la façon qu’on sait).
La Gambie n’étant plus une destination sûre pour nous sénégalais, et pour qu’à l’avenir les chemins de nos compatriotes ne croisent plus dans le monde ceux d’hommes cruels de la race d’Elhadji-Président-Doctor Yaya Jammeh, nous invitons tous nos compatriotes migrants à apprendre, une bonne fois pour toute, à respecter les lois et coutumes de n’importe lequel de leurs pays d’accueil afin d’éviter, loin des leurs, d’avoir à choisir entre le peloton d’exécution, la décapitation au sabre ou l’injection létale.
Nous ne devons pas non plus, par nos actes répréhensibles (crimes, banditisme, trafic de drogues, …) en terre d’immigration, toujours obliger notre diplomatie à se mettre à genoux pour sauver notre peau (fautive). Il faut se comporter de façon à permettre à nos autorités de taper du poing sur la table en cas d’atteintes graves à nos droits, particulièrement en Afrique où chaque pays, souvent jaloux de sa souveraineté, a son propre « entendement » de la justice et du respect des droits humains. C’est sans doute en ignorant ces bonnes petites règles de prudence que nos deux compatriotes ont été les victimes malheureuses d’une justice criminelle chez nos « mboka » (parents en Wolof gambien).
A. SARR
E-mail : saramadou2008@gmail.com