L’expérience à travers le monde montre que ces interventions ont pour effet de stopper la propagation du virus. Et dans le contexte actuel de la pandémie de coronavirus 2019 (COVID-19), les décideurs sont confrontés à certaines des décisions les plus difficiles qu’ils auront à prendre au cours de leur carrière.
Des mesures sans précédent ont été prises à travers le monde pour endiguer la pandémie. Or, ces mesures de confinement ont des coûts économiques considérables qui, à leur tour, menacent des vies, mettent en péril les moyens d’existence des populations et exacerbent la pauvreté.
C’est pourquoi, selon la Commission, on a tout intérêt à adopter des stratégies de déconfinement qui permettent de sauver des vies et de protéger les moyens d’existence des populations. Le problème est qu’en ces temps difficiles la prise de décision cruciale se heurte à l’incertitude.
Le présent document se veut une réflexion sur certaines des stratégies de déconfinement proposées et expérimentées dans le monde, accompagnée d’une analyse des risques encourus par les pays africains.
En attendant de revenir plus en détail sur certains sujets, voici en quelques mots, les Messages Clefs notés par Leral
Cruels dilemmes
Les mesures de confinement ont des coûts exorbitants pour les entreprises et les populations : jusqu’à 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) africain est menacé chaque mois. Les entreprises interrogées par la CEA déclarent ne tourner qu’à 43 % ; dans les bidonvilles, 70 % des habitants déclarent sauter des repas ou manger moins en raison du COVID-19.
» Le confinement s’attaque à de graves vulnérabilités : l’Afrique ne compte que 1,8 lit d’hôpital pour 1 000 personnes ; les risques de propagation sont élevés car seulement 34 % des Africains ont accès à des installations domestiques pour se laver les mains à l’eau et au savon.
Il n’existe pas de solution unique pour le confinement
Le dépistage et le traçage des contacts dans un contexte d’assouplissement des restrictions sont envisageables pour les pays qui disposent de systèmes de santé publique adéquats et qui ont endigué la transmission du virus, pris des mesures préventives suffisantes, sensibilisé les communautés et réduit les risques pour les groupes vulnérables.
» Une réouverture progressive et segmentée est en cours d’expérimentation dans des pays où les mesures d’endiguement ont échoué mais où la pandémie est néanmoins suffisamment sous contrôle ; une telle stratégie présente toutefois un risque élevé.
» Il faudra sans doute de nouvelles mesures d’endiguement si le virus continue de se propager. Dans de nombreux pays africains, on assiste à une accélération de la propagation du virus.
» L’apprentissage actif et la collecte de données peuvent aider les décideurs à mesurer les risques dans un contexte fait de multiples incertitudes, lorsque viendra le moment d’assouplir les mesures de confinement et d’ouvrir la voie à la «nouvelle normalité».
Tout est dans le timing
Profiter de ce qu’on est encore au début de la courbe d’infections : la plupart des pays africains ont encore beaucoup moins de cas que les autres pays et peuvent tirer des enseignements des expériences de ceux-ci en matière de déconfinement.
» Utiliser le «temps additionnel» offert par le confinement pour mettre rapidement en place des programmes de dépistage, des systèmes de traitement ainsi que des mesures préventives et concevoir avec soin des stratégies de déconfinement en concertation avec les communautés et les groupes vulnérables.
Des mesures sans précédent ont été prises à travers le monde pour endiguer la pandémie. Or, ces mesures de confinement ont des coûts économiques considérables qui, à leur tour, menacent des vies, mettent en péril les moyens d’existence des populations et exacerbent la pauvreté.
C’est pourquoi, selon la Commission, on a tout intérêt à adopter des stratégies de déconfinement qui permettent de sauver des vies et de protéger les moyens d’existence des populations. Le problème est qu’en ces temps difficiles la prise de décision cruciale se heurte à l’incertitude.
Le présent document se veut une réflexion sur certaines des stratégies de déconfinement proposées et expérimentées dans le monde, accompagnée d’une analyse des risques encourus par les pays africains.
En attendant de revenir plus en détail sur certains sujets, voici en quelques mots, les Messages Clefs notés par Leral
Cruels dilemmes
Les mesures de confinement ont des coûts exorbitants pour les entreprises et les populations : jusqu’à 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) africain est menacé chaque mois. Les entreprises interrogées par la CEA déclarent ne tourner qu’à 43 % ; dans les bidonvilles, 70 % des habitants déclarent sauter des repas ou manger moins en raison du COVID-19.
» Le confinement s’attaque à de graves vulnérabilités : l’Afrique ne compte que 1,8 lit d’hôpital pour 1 000 personnes ; les risques de propagation sont élevés car seulement 34 % des Africains ont accès à des installations domestiques pour se laver les mains à l’eau et au savon.
Il n’existe pas de solution unique pour le confinement
Le dépistage et le traçage des contacts dans un contexte d’assouplissement des restrictions sont envisageables pour les pays qui disposent de systèmes de santé publique adéquats et qui ont endigué la transmission du virus, pris des mesures préventives suffisantes, sensibilisé les communautés et réduit les risques pour les groupes vulnérables.
» Une réouverture progressive et segmentée est en cours d’expérimentation dans des pays où les mesures d’endiguement ont échoué mais où la pandémie est néanmoins suffisamment sous contrôle ; une telle stratégie présente toutefois un risque élevé.
» Il faudra sans doute de nouvelles mesures d’endiguement si le virus continue de se propager. Dans de nombreux pays africains, on assiste à une accélération de la propagation du virus.
» L’apprentissage actif et la collecte de données peuvent aider les décideurs à mesurer les risques dans un contexte fait de multiples incertitudes, lorsque viendra le moment d’assouplir les mesures de confinement et d’ouvrir la voie à la «nouvelle normalité».
Tout est dans le timing
Profiter de ce qu’on est encore au début de la courbe d’infections : la plupart des pays africains ont encore beaucoup moins de cas que les autres pays et peuvent tirer des enseignements des expériences de ceux-ci en matière de déconfinement.
» Utiliser le «temps additionnel» offert par le confinement pour mettre rapidement en place des programmes de dépistage, des systèmes de traitement ainsi que des mesures préventives et concevoir avec soin des stratégies de déconfinement en concertation avec les communautés et les groupes vulnérables.