Le Sénégal des consommateurs ne fera jamais son deuil de l’explosion d’une bonbonne de gaz butane à Derklé, tant que les causes de la tragédie ne seront pas élucidées et les responsabilités situées. Et surtout, un drame qui a décimé toute une famille, sept morts et plusieurs blessés. Un génocide familial qui a poussé l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) dirigée par Momar Ndao, à porter plainte contre toutes les unités d’embouteillage et de distribution de gaz butane.
Dans la plainte adressée au ministre du Commerce et de la Consommation dont « Le Témoin » quotidien a obtenu copie, Momar Ndao n’y va pas par quatre chemins « L’Ascosen porte plainte contre les sociétés Diprom, Touba Gaz, Total Energies, Vivo Energies et autres X, suite aux explosions de bonbonnes de gaz ayant entrainé la mort de 7 personnes à Dakar.
A l’issue de notre enquête préliminaire, il est constant qu’il y a une recrudescence d’explosions dues à des désolidarisations des brûleurs (becs) du corps des bouteilles. Cette situation que nous avons déjà vécue et pour laquelle, notre organisation a déjà intervenu, est due à des malfaçons des collerettes sur lesquelles sont vissées les valves recevant les becs de gaz » a-t-expliqué, histoire de dénoncer de graves manquements techniques dans le processus de fabrication des bouteilles de gaz au Sénégal.
Poursuivant sa plainte, le patron de l’Ascosen déplore que ces collerettes situées au niveau des filetages, ne répondent pas aux normes
« Ce qui engendre un jeu qui fragilise le serrage de la valve, occasionnant des ruptures qui étaient à la base de l’explosion des bonbonnes, et particulièrement, quand l’usager utilise le bec pour déplacer la bouteille ou lors du changement du brûleur », a noté Momar Ndao après une enquête préliminaire rondement menée.
Ensuite, il invite le ministre du Commerce de mener des diligences pour situer les responsabilités, afin que les coupables soient punis au nom de la sécurité publique.
Hélas, notre doyen Djibril Fall de Radio Sénégal avait trouvé la mort dans les mêmes circonstances, suite à une explosion d’une bouteille de gaz butane. C’était en 1984, à son domicile, à Dieuppeul. Près de 40 ans après, les bouteilles de gaz continuent toujours de décimer des familles.
Le Témoin
Dans la plainte adressée au ministre du Commerce et de la Consommation dont « Le Témoin » quotidien a obtenu copie, Momar Ndao n’y va pas par quatre chemins « L’Ascosen porte plainte contre les sociétés Diprom, Touba Gaz, Total Energies, Vivo Energies et autres X, suite aux explosions de bonbonnes de gaz ayant entrainé la mort de 7 personnes à Dakar.
A l’issue de notre enquête préliminaire, il est constant qu’il y a une recrudescence d’explosions dues à des désolidarisations des brûleurs (becs) du corps des bouteilles. Cette situation que nous avons déjà vécue et pour laquelle, notre organisation a déjà intervenu, est due à des malfaçons des collerettes sur lesquelles sont vissées les valves recevant les becs de gaz » a-t-expliqué, histoire de dénoncer de graves manquements techniques dans le processus de fabrication des bouteilles de gaz au Sénégal.
Poursuivant sa plainte, le patron de l’Ascosen déplore que ces collerettes situées au niveau des filetages, ne répondent pas aux normes
« Ce qui engendre un jeu qui fragilise le serrage de la valve, occasionnant des ruptures qui étaient à la base de l’explosion des bonbonnes, et particulièrement, quand l’usager utilise le bec pour déplacer la bouteille ou lors du changement du brûleur », a noté Momar Ndao après une enquête préliminaire rondement menée.
Ensuite, il invite le ministre du Commerce de mener des diligences pour situer les responsabilités, afin que les coupables soient punis au nom de la sécurité publique.
Hélas, notre doyen Djibril Fall de Radio Sénégal avait trouvé la mort dans les mêmes circonstances, suite à une explosion d’une bouteille de gaz butane. C’était en 1984, à son domicile, à Dieuppeul. Près de 40 ans après, les bouteilles de gaz continuent toujours de décimer des familles.
Le Témoin