« Nous étions en face de l’insolence des expatriés qui viennent chercher des ressources, et qui nous disent nous vous écoutons. C’est comme s’ils étaient dans une posture dominante et que nous nous étions des soumis. Ils nous ont dit : "on vous écoute" mais je crois que la réponse de Aidara (Mamadou Aidara Diop Sg Intersyndicale Sonatel NDLR) a été très claire. La réunion n’a pas duré trente secondes. Face aux forfaitures de France Télécom, nous n’avons pas de mots à dire. C’est ainsi que nous avons quitté la salle », informe Gabou Guèye, secrétaire général du Sntp.
Résolus à aller jusqu’au bout de leur logique, les syndicalistes ont par la suite intimé l’ordre de quitter les lieux au directeur général adjoint, représentant France Télécom dans l’organigramme de la société.
« Nous sommes montés pour faire descendre le directeur général adjoint qui représente l’autorité morale de France Télécom. Le directeur général (Cheikh Tidiane Mbaye) nous a trouvé dans son bureau pour nous supplier de le laisser. Par respect pour sa citoyenneté sénégalaise et pour les bons résultats qu’il a accomplis à la tête de la Sonatel, nous avons donné ce droit pour montrer aux Français qu’entre nous Sénégalais, il y a la Téranga. Il nous a convaincu à parler aux Français. Ce que nous avons fait », a expliqué M Guèye.
Sur les raisons de la visite des Français, il déclare : « Dès le début nous leur avons fait comprendre que si c’est Marc Rennard, le président du conseil d’administration qui les envoie, nous ne sommes pas disposés à leur parler parce que c’est un partenaire déloyal. Si c’est par contre Didier Lombard, nous les écoutons. Ils ont juste dit qu’ils étaient envoyés pour nous écouter ».
« C’est une affaire sérieuse pour nous. Autant, les Français ont besoin de richesses nationales pour consolider leur pouvoir d’achat, autant, nous nous avons besoin de richesses nationales pour consolider nos emplois », plaide-t-il.
La délégation de France Télécom était composé du directeur de FT Pologne, M Couturier, qui selon les syndicalistes a supprimé 33 000 postes en Pologne et d’un ancien Président du conseil d’administration de la Sonatel.
nettali
Résolus à aller jusqu’au bout de leur logique, les syndicalistes ont par la suite intimé l’ordre de quitter les lieux au directeur général adjoint, représentant France Télécom dans l’organigramme de la société.
« Nous sommes montés pour faire descendre le directeur général adjoint qui représente l’autorité morale de France Télécom. Le directeur général (Cheikh Tidiane Mbaye) nous a trouvé dans son bureau pour nous supplier de le laisser. Par respect pour sa citoyenneté sénégalaise et pour les bons résultats qu’il a accomplis à la tête de la Sonatel, nous avons donné ce droit pour montrer aux Français qu’entre nous Sénégalais, il y a la Téranga. Il nous a convaincu à parler aux Français. Ce que nous avons fait », a expliqué M Guèye.
Sur les raisons de la visite des Français, il déclare : « Dès le début nous leur avons fait comprendre que si c’est Marc Rennard, le président du conseil d’administration qui les envoie, nous ne sommes pas disposés à leur parler parce que c’est un partenaire déloyal. Si c’est par contre Didier Lombard, nous les écoutons. Ils ont juste dit qu’ils étaient envoyés pour nous écouter ».
« C’est une affaire sérieuse pour nous. Autant, les Français ont besoin de richesses nationales pour consolider leur pouvoir d’achat, autant, nous nous avons besoin de richesses nationales pour consolider nos emplois », plaide-t-il.
La délégation de France Télécom était composé du directeur de FT Pologne, M Couturier, qui selon les syndicalistes a supprimé 33 000 postes en Pologne et d’un ancien Président du conseil d’administration de la Sonatel.
nettali