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FACE AUX DIFFICULTÉS DE LA SENELEC : Le Sutelec liste les limites du Plan «Taakal» de Karim Wade, montre la voie à suivre...

Le «Taakal» concocté par le ministre en charge de l'Énergie, Karim Wade, risque d'être un échec. C'est la direction du Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (Sutelec) qui a donné l'alerte, hier, dans un document intitulé «Au-delà des paroles» qu'elle a rendu public. Pis, révèlent les syndicalistes, chaque experts de la société Electricité de France (Edf) coûte au quotidien quelque 819 000 francs au contribuable sénégalais.


Rédigé par leral.net le Mardi 22 Février 2011 à 18:25 | | 1 commentaire(s)|

FACE AUX DIFFICULTÉS DE LA SENELEC : Le Sutelec liste les limites du Plan «Taakal» de Karim Wade, montre la voie à suivre...
Les employés de la Senelec tirent la sonnette d'alarme pour dire à qui veulent l'entendre que le ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Énergie, Karim Wade, est en train de faire fausse route dans sa volonté de trouver des solutions à la profonde crise énergétique que vit le pays, plongé chaque soir dans le noir. Dans un document publié, hier, le Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (Sutelec), qui a encore dénoncé ce qu'il appelle une «pâle recopie de travaux déjà effectués dans le cadre des études accomplies ces trois dernières années» en faisant allusion aux résultats d'audit et autres recommandations commandités par M. Wade, indique que le problème de la Senelec, c'est le déficit de combustible.
Selon les syndicalistes, les solutions envisagées par le plan «Taakal» de Karim Wade «ne prennent pas en compte le problème majeur de la Senelec que constitue le manque de combustible qui entraîne les délestages. Cette dimension n’est pas prise en compte dans le cadre des locations de groupes d’où l’arrêt probable de nos unités de production disponibles au profit des barges». Ils en veulent pour preuve, les coupures enregistrées durant ces dernières heures. «Pour la journée du jeudi, nous avons délesté 90 MW avec une indisponibilité de 153 MW du fait de l’absence de combustible. Ce qui veut dire que nous avions la possibilité d’alimenter tous les clients et il resterait une réserve tournante de 63 MW», renseignent-ils. Critiquant sévèrement les choix stratégiques des autorités en charge du secteur de l'énergie dans la perspective de résolution de la crise actuelle, le Sutelec déplore l'ignorance de l'aspect approvisionnement en combustible de la Senelec.

Les travailleurs demandent la mobilisation transparente de ressources
Pour résoudre définitivement les problèmes d'approvisionnement en combustible des unités de production de la Senelec, il urge de renflouer la trésorerie de la boîte en évitant que l'opération se fasse de manière sombre. «Nous disons encore une fois que le problème de la Senelec, c’est d’abord de l’argent, la restauration d’une trésorerie pérenne qui passe par la renégociation du service de la dette, une politique d’approvisionnement en combustible sécurisée, maîtrisée et classique, une révision du cycle de revenu et notamment une liberté de faire au niveau interne. Nous exigeons de l’Etat une mobilisation rapide de ressources et dans la transparence».
En ce qui concerne les investissements, pour les rendre efficients, le Sutelec estime qu'«il faut revenir au plan directeur, envisager à moyen terme les énergies renouvelables (l’éclairage public au solaire dans les grandes villes tout au moins), des centrales éoliennes dans certaines zones, intéresser ceux qui ont les moyens de recourir au solaire».

...et révèle que chaque expert d'Edf coûte 819 000 francs par jour au Sénégal
Le Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (Sutelec) déplore également les problèmes d'efficience (qualité d'un rendement permettant de réaliser un objectif avec l'optimisation des moyens engagés) qui se posent dans l'utilisation des ressources pour la résolution de la crise de la Senelec. À en croire la direction de ce syndicat, «les frais journaliers de consultance des agents de Edf se chiffrent 1250 euros par personne, soit 819 000 francs, au moment où les travailleurs de Senelec et leurs familles n’arrivent plus à se soigner. Autant d’éléments qui défient la logique».
Remettant au goût du jour des projets rentables pour la Senelec mais rangés aux oubliettes des tiroirs pour des motifs peu clairs, les syndicalistes estiment que «le renforcement de la centrale de Boutoute et la réalisation de la ligne Boutoute-Kolda peuvent occasionner des économies sur les frais de combustibles et huile annuels, soit plus de 1,2 milliard de francs, supérieur au double des coûts de la construction de la ligne Kolda-Boutoute qui est de 480 millions de francs, sans parler des autres charges de la centrale». De même, «au titre des bizarreries», ajoutent-ils, la «curieuse» «passivité» de la Direction de la Senelec et de la tutelle qui n'ont jusqu'ici pas exigé de Kounoune Power la construction du pipeline Société africaine de raffinage-Cap des Biches, partie intégrante des termes du contrat. Pourtant, expliquent le Sutelec, «cet outil aiderait beaucoup à minorer les coûts du poste combustible».

Encore des marchés de gré à gré dénoncés
Le Sutelec met à nu d'autres problèmes de mal-gouvernance et d'absence de transparence avec la mise en veilleuse de certains projets liés à l'exploitation des barrages hydroélectriques. D'où la pertinence de l'interrogation des travailleurs de la Senelec : «Comment s’expliquer les blocages sur les projets de l’Omvs–Gouina, fait, semble-t-il, des agissements de Sénégalais tapis dans l’ombre qui veulent se sucrer, alors que l’hydraulique est le seul moyen de sortir de la tyrannie du pétrole ? À croire que la crise de l’énergie peut être un fonds de commerce pour certains».
Le plan «Taakal» de Karim Wade ouvre-t-il la porte à de nouvelles dérives dans l'attribution de juteux marchés du secteur de l'énergie ? C'est la conviction des responsables syndicaux de la Senelec. Selon eux, «L’Apix qui s’approprie le travail des cadres de Senelec sur les appels d’offres de puissances additionnelles locatives ne s’est pas privée de signer des gré à gré, sous le prétexte de l’urgence, pour l’achat des nouvelles unités à installer sur les sites de Bel-Air et de Kahone soit 2 x 30 MW pour chaque site».
Lançant un cri de coeur, ils tiennent à dire : «Le problème que nous avons, c’est qu’on ne nous laisse pas faire notre travail, chaque ministre croit être le messie. Le pire, c’est qu’aujourd’hui, c’est un super ministre – d’Artagnan - qui arrive et le Directeur général de la Senelec passe le plus clair de son temps au ministère».
Abdoul Aziz SECK le populaire

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par feuz le 23/02/2011 00:12 | Alerter
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franchement la famille wade s fout de ns,khalissou deuk bi yeup sathie nagnou ko.bou diabar satié xalissou malad yi, dom sathie xalissou couran bi,baye refuse de payer les profs ay ou va ce pays.wouy waaloyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy!

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