Les membres de la section communale Pds de Fatick, dont 29 conseillers municipaux sur les 40, ainsi que les membres de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (Ujtl) communale ont tenu un meeting pour démissionner collectivement des rangs du Pds et rejoindre le camp de Macky Sall. Quatre conseillers libéraux seulement parmi les 40 n’ont pas démissionné et les 7 autres sont de l’opposition. Mais tout en démissionnant du Pds, ces conseillers gardent leur mandat électif. L’état d’esprit de tout ce beau monde se reflète à travers les propos de cette dame qui, chauffée à bloc par les tam-tams et les applaudissements de la foule, s’écrie : «A partir d’aujourd’hui, je ne reconnais plus le Pds. Je n’ai jamais apprécié Wade, mais si je l’avais suivi, c’est grâce à Macky Sall. Aujourd’hui que ce dernier n’est plus avec lui, moi aussi je m’en vais.»
A la suite de cette dame, Sémou Diouf, secrétaire général de l’Union de l’Ujtl communale et attaché de Cabinet de l’ancien président de l’Assemblée nationale, s’exprime en ses termes : «Je sais que beaucoup d’argent sera déversé à Fatick lors des élections locales prochaines pour que Macky Sall ne puisse pas y gagner afin de l’humilier davantage. Nous devons donc prendre conscience de ce fait et nous comporter comme les Thiessois qui, avec leur soutien sans faille à Idrissa Seck, ont empêché Wade de gagner dans la Cité du rail lors des élections passées.»
S’adressant à la presse, Sitor Ndour, secrétaire général adjoint de la section communale Pds de Fatick, a expliqué les raisons de son soutien à Macky Sall en disant d’emblée que c’est parce qu’il a découvert en la personne de l’ex-maire de Fatick des qualités que lui-même ne détenait pas. Ensuite, il ajoute : «Si je démissionne, c’est principalement à cause de trois raisons fondamentales : je suis un homme qui avance sur la base de principes ; or, je me suis rendu compte qu’au Pds, depuis 2000, la démocratie interne a disparu ; les instances du parti ne délibèrent plus, toutes les décisions viennent d’une seule et unique source, celle du secrétaire général national. La deuxième raison est que je n’ai pas pu comprendre que le frère Macky Sall, avec qui l’avenir de ce pays se conjuguera, devienne subitement un paria au sein de notre parti.» Tout en faisant une différence entre ses fonctions administratives et ses fonctions politiques, Sitor Ndour se prépare déjà à être destitué de son poste de secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale. Si cela venait à arriver, précise-t-il, «je retournerai dans les amphithéâtres de l’université avec ma craie, car je suis un enseignant».
Après cette défection, on s’attend, dans les jours à venir, que d’autres pans importants du Pds dans la région de Fatick tombent dans l’escarcelle politique de l’ancien Premier ministre. Il faut préciser que si Sitor Ndour et ses amis ont été obligés de se rencontrer dans une maison, c’est parce qu’un arrêté préfectoral leur a interdit de tenir un meeting dans le périmètre communal de Fatick. La raison donnée par le préfet, selon le compagnon de lutte de Macky Sall, est que, les enseignants sont en débrayage et que les élèves du lycée Coumba Ndoffène Diouf sont en grève.
Correspondant
A la suite de cette dame, Sémou Diouf, secrétaire général de l’Union de l’Ujtl communale et attaché de Cabinet de l’ancien président de l’Assemblée nationale, s’exprime en ses termes : «Je sais que beaucoup d’argent sera déversé à Fatick lors des élections locales prochaines pour que Macky Sall ne puisse pas y gagner afin de l’humilier davantage. Nous devons donc prendre conscience de ce fait et nous comporter comme les Thiessois qui, avec leur soutien sans faille à Idrissa Seck, ont empêché Wade de gagner dans la Cité du rail lors des élections passées.»
S’adressant à la presse, Sitor Ndour, secrétaire général adjoint de la section communale Pds de Fatick, a expliqué les raisons de son soutien à Macky Sall en disant d’emblée que c’est parce qu’il a découvert en la personne de l’ex-maire de Fatick des qualités que lui-même ne détenait pas. Ensuite, il ajoute : «Si je démissionne, c’est principalement à cause de trois raisons fondamentales : je suis un homme qui avance sur la base de principes ; or, je me suis rendu compte qu’au Pds, depuis 2000, la démocratie interne a disparu ; les instances du parti ne délibèrent plus, toutes les décisions viennent d’une seule et unique source, celle du secrétaire général national. La deuxième raison est que je n’ai pas pu comprendre que le frère Macky Sall, avec qui l’avenir de ce pays se conjuguera, devienne subitement un paria au sein de notre parti.» Tout en faisant une différence entre ses fonctions administratives et ses fonctions politiques, Sitor Ndour se prépare déjà à être destitué de son poste de secrétaire général adjoint de l’Assemblée nationale. Si cela venait à arriver, précise-t-il, «je retournerai dans les amphithéâtres de l’université avec ma craie, car je suis un enseignant».
Après cette défection, on s’attend, dans les jours à venir, que d’autres pans importants du Pds dans la région de Fatick tombent dans l’escarcelle politique de l’ancien Premier ministre. Il faut préciser que si Sitor Ndour et ses amis ont été obligés de se rencontrer dans une maison, c’est parce qu’un arrêté préfectoral leur a interdit de tenir un meeting dans le périmètre communal de Fatick. La raison donnée par le préfet, selon le compagnon de lutte de Macky Sall, est que, les enseignants sont en débrayage et que les élèves du lycée Coumba Ndoffène Diouf sont en grève.
Correspondant