Le président du groupe Walfadjri, Sidy Lamine Niasse, nous a confié hier que c’est l’Etat du Sénégal qui est derrière la décision de la police d’arrêter les programmes de la radiotélévision Walfadjri. « Cette décision a été précédée par la protestation des associations des consommateurs sénégalais devant le siège du groupe de presse lors du sommet de l’Oci, et le soir des élections du 22 mars quand l’Agence de régulation des télécommunications voulait arrêter nos programmes », explique-t-il avant de regretter « la manière peu orthodoxe et loin des règles de l’art » avec laquelle la police a agi hier matin. Pour lui rien ne justifie cela puisque l’affaire est devant la justice. « C’est une affaire pendante devant le juge et elle a été renvoyée jusqu’au 18 novembre. Dans l’ordonnance qui nous est parvenue, il n’y a pas un franc qui est demandé, il n’y a pas une fermeture qui est stipulée. Tout ce qui est dit est que le programme qui est protégé par le Bsda doit arrêter, ce que nous avions commencé depuis quelques jours », explique M. Niasse. A son avis, c’est l’Etat avec sa main armée (le Bsda, ndlr) qui est derrière tout cela.
Comment entrevoit-il la suite ? Le président du groupe Walfadjri se veut clair. « Personnellement, je ne vois pas d’issue juridique dans cette affaire.
Elle ne peut être que politique puisque la décision est politique », répond-il. Pour lui, il n’existe pas de contrat pour payer les droits d’auteurs. En la matière, il existe une pratique de jurisprudence. « Je pense que poser le problème en terme de payer le Bsda c’est le fausser. La solution financière est à écarter, c’est une affaire pendante devant la justice. J’estime que les programmes sont fermés avec la dolécratie » (régime de force, ndlr) Ce n’est pas la fin du monde. Nous tirons les leçons de cette situation qu’il faut analyser froidement », poursuit-il. Selon M. Niasse, entre 2002 et 2006 le groupe Walfadjri payait chaque année un million de FCFA. « De 2006 à nos jours, nous étions prêts à payer avec une avance de plus d’un million FCFA, mais ce sont les responsables du Bsda qui nous ont retourné cette somme avant de saisir la justice », explique-t-il. Finalement, le tribunal a décidé que tous les programmes diffusés par Walf Tv et Walf Fm et dont les contenus sont protégés au titre du droit d’auteur seraient suspendus jusqu’à l’accomplissement des formalités légales et le règlement intégral des droits dus.
El Hadji Massiga FAYE
Comment entrevoit-il la suite ? Le président du groupe Walfadjri se veut clair. « Personnellement, je ne vois pas d’issue juridique dans cette affaire.
Elle ne peut être que politique puisque la décision est politique », répond-il. Pour lui, il n’existe pas de contrat pour payer les droits d’auteurs. En la matière, il existe une pratique de jurisprudence. « Je pense que poser le problème en terme de payer le Bsda c’est le fausser. La solution financière est à écarter, c’est une affaire pendante devant la justice. J’estime que les programmes sont fermés avec la dolécratie » (régime de force, ndlr) Ce n’est pas la fin du monde. Nous tirons les leçons de cette situation qu’il faut analyser froidement », poursuit-il. Selon M. Niasse, entre 2002 et 2006 le groupe Walfadjri payait chaque année un million de FCFA. « De 2006 à nos jours, nous étions prêts à payer avec une avance de plus d’un million FCFA, mais ce sont les responsables du Bsda qui nous ont retourné cette somme avant de saisir la justice », explique-t-il. Finalement, le tribunal a décidé que tous les programmes diffusés par Walf Tv et Walf Fm et dont les contenus sont protégés au titre du droit d’auteur seraient suspendus jusqu’à l’accomplissement des formalités légales et le règlement intégral des droits dus.
El Hadji Massiga FAYE