L’église sénégalaise a célébré la fête de la nativité hier jeudi 25 décembre. Cette célébration marquant la naissance du Christ intervient cette année au Sénégal dans un contexte de crise marqué par la pauvreté de ménages et des manifestations de populations dans différentes localités du pays. De Dakar à Ziguinchor en passant par Mbaké, Thiès, Keur Massar, partout, en plus des prières pour la paix et la joie des cœurs, les pauvres et les manifestations de populations se sont invité dans les messe de minuits, les différentes homélies dans plusieurs églises.
A la Cathédrale de Dakar, le Cardinal Théodore Adrien Sarr a regretté les événements survenus à Kédougou le mardi 23 décembre invitant les gouvernants, décideurs politiques et économiques à porter « une grande attention aux insatisfactions, souffrances et doléances des populations ». Le Cardinal Sarr, qui montre que beaucoup d’efforts ont été consentis pour la solution des problèmes des citoyens, reconnaît que « nous n’auront jamais assez fait tant que ces solutions n’apportent pas de réponses durables aux besoins des populations. C’est en ce moment seulement que nous pouvons éviter les manifestations comme celles de Guédiawaye et de Kédougou ».
Selon lui, « il y a de la place » dans la société « pour les pauvres qui sont souvent mal placés. Ces pauvres qui n’ont pas accès aux médias (…), pour tous les étrangers, ceux qui sont loin de chez eux en particulier les réfugiés ». De même, a poursuivi le chef de l’Eglise catholique sénégalaise dans son homélie prononcée en présence d’autorités politiques dont des membres du gouvernement, « il y a de la place pour les personnes marquées par un handicap, pour les malades, pour ceux qui sont en prison ».
L’Archevêque de Dakar Théodore Adrien Sarr, dans son homélie prononcée au cours de la messe qu’il a présidée à la cathédrale de Dakar, a appelé les gouvernants, décideurs politiques et économiques à chercher « encore les voies et moyens pour réduire le taux de chômage dans nos pays, dans notre pays ».
« C’est cela qui pourra freiner le phénomène de l’immigration clandestine, toutes les agressions notées dans nos villes banlieues et villages, sans omettre les manifestations qui se multiplient, encore une fois comme celle de Kédougou », a-t-il dit en référence aux manifestations qui se sont déroulées mardi dans cette localité de l’est du Sénégal.
Toute la matinée du mardi, les étudiants ressortissants de Kédougou qui avaient rallié à leur cause d’autres jeunes de la localité ont affronté les forces de l’ordre pour protester d’une part contre les défaillances dans l’assistance de leurs conditions de vie à Dakar, telle qu’elle était prévue dans le cadre du volet social introduit par le fonds minier dont ils bénéficient, et d’autre part contre le fort taux de chômage et la perte de certaines terres par les autochtones. Ces incidents ont fait deux morts ainsi que 35 blessés, soit 23 chez les manifestants, dix chez les gendarmes et deux parmi les militaires, selon le ministère de l’Information. Des organisations comme la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme font pour leur part état de trois personnes tuées.
Citant Jean Bosco, le cardinal Théodore Adrien Sarr a dit : « si vous ne vous occupez pas des jeunes, alors ce sont les jeunes qui s’occuperont de vous, n’est-ce pas ce qui vient de se passer à Kédougou ? ».
Avec Aps
A la Cathédrale de Dakar, le Cardinal Théodore Adrien Sarr a regretté les événements survenus à Kédougou le mardi 23 décembre invitant les gouvernants, décideurs politiques et économiques à porter « une grande attention aux insatisfactions, souffrances et doléances des populations ». Le Cardinal Sarr, qui montre que beaucoup d’efforts ont été consentis pour la solution des problèmes des citoyens, reconnaît que « nous n’auront jamais assez fait tant que ces solutions n’apportent pas de réponses durables aux besoins des populations. C’est en ce moment seulement que nous pouvons éviter les manifestations comme celles de Guédiawaye et de Kédougou ».
Selon lui, « il y a de la place » dans la société « pour les pauvres qui sont souvent mal placés. Ces pauvres qui n’ont pas accès aux médias (…), pour tous les étrangers, ceux qui sont loin de chez eux en particulier les réfugiés ». De même, a poursuivi le chef de l’Eglise catholique sénégalaise dans son homélie prononcée en présence d’autorités politiques dont des membres du gouvernement, « il y a de la place pour les personnes marquées par un handicap, pour les malades, pour ceux qui sont en prison ».
L’Archevêque de Dakar Théodore Adrien Sarr, dans son homélie prononcée au cours de la messe qu’il a présidée à la cathédrale de Dakar, a appelé les gouvernants, décideurs politiques et économiques à chercher « encore les voies et moyens pour réduire le taux de chômage dans nos pays, dans notre pays ».
« C’est cela qui pourra freiner le phénomène de l’immigration clandestine, toutes les agressions notées dans nos villes banlieues et villages, sans omettre les manifestations qui se multiplient, encore une fois comme celle de Kédougou », a-t-il dit en référence aux manifestations qui se sont déroulées mardi dans cette localité de l’est du Sénégal.
Toute la matinée du mardi, les étudiants ressortissants de Kédougou qui avaient rallié à leur cause d’autres jeunes de la localité ont affronté les forces de l’ordre pour protester d’une part contre les défaillances dans l’assistance de leurs conditions de vie à Dakar, telle qu’elle était prévue dans le cadre du volet social introduit par le fonds minier dont ils bénéficient, et d’autre part contre le fort taux de chômage et la perte de certaines terres par les autochtones. Ces incidents ont fait deux morts ainsi que 35 blessés, soit 23 chez les manifestants, dix chez les gendarmes et deux parmi les militaires, selon le ministère de l’Information. Des organisations comme la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme font pour leur part état de trois personnes tuées.
Citant Jean Bosco, le cardinal Théodore Adrien Sarr a dit : « si vous ne vous occupez pas des jeunes, alors ce sont les jeunes qui s’occuperont de vous, n’est-ce pas ce qui vient de se passer à Kédougou ? ».
Avec Aps