Lors de ce point de presse et dans son propos liminaire, le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs) Amadou Gaye a, d’emblée, annoncé le refus des boulangers de se conformer à cette décision de vendre la baguette de 210 g à 150 Fcfa (au lieu de 175 précédemment), quitte à fermer boutique.
Aussi, a-t-il fustigé le comportement « grave des autorités du ministère du Commerce et les forces de l’ordre qui ont saisi au petit matin d’importantes quantités de pain (voir ci-contre) dans certaines boulangeries, tout en obligeant également certains propriétaires à vendre à 150 Fcfa ».
Dans cette même optique, le président de la Fnbs a dénoncé « l’intimidation des autorités qui sont même allées jusqu’à arrêter et déferrer M. Walid Chalid, un des membres et à distribuer une cinquantaine de convocations aux différents membres de la Fnbs ».
Mais, s’empresse d’ajouter le vice-président de cette structure, Alioune Badara Thiam : « nous n’allons pas répondre à ces convocations, car nous sommes dans notre droit de refuser des tarifs qui ne nous arrangent aucunement ».
Au moment où le marché pétrolier était sous tension, l’Etat avait consenti une hausse de 25 Fcfa sur le prix de la baguette de 120 g. Depuis peu, on assiste à une chute des cours du pétrole. Or, pour M. Thiam, ce serait une aberration d’indexer le prix du pain aux coûts du pétrole. Et d’ajouter que « le problème majeur, c’est la farine qui, à elle seule, constitue 60 % des coûts de fabrication du pain ».
Ainsi, dans leur logique mathématique, les boulangers ont comparé le sac de farine qui coûtait 14.350 Fcfa en 2006, à son montant actuel qui est de 18.930 FCFA, soit une hausse de 4.580 Fcfa. Entre-temps, il avait effleuré les 20.000 Fcfa en 2008, même si les prix du gasoil ont baissé, assez légèrement comparés à la farine 2006. Pour toute baisse, les boulangers réclament le retour aux tarifs de 2006 concernant le sac de farine de 50 kg. La farine, pomme de discorde, pouvait à leurs yeux connaître davantage de chute car, avance M. Thiam, « sur le marché mondial des matières premières, il y a eu une forte baisse des cours du blé et après calcul, nous nous sommes rendu compte que le sac de farine pouvait être vendu par nos meuniers à 12.000 Fcfa ».
Pour trouver des solutions à ce désaccord, les professionnels du pain ont demandé plus de dialogue avec les autorités du ministère du Commerce pour essayer d’avoir un prix du pain qui satisfasse tout le monde.
source le soleil
Aussi, a-t-il fustigé le comportement « grave des autorités du ministère du Commerce et les forces de l’ordre qui ont saisi au petit matin d’importantes quantités de pain (voir ci-contre) dans certaines boulangeries, tout en obligeant également certains propriétaires à vendre à 150 Fcfa ».
Dans cette même optique, le président de la Fnbs a dénoncé « l’intimidation des autorités qui sont même allées jusqu’à arrêter et déferrer M. Walid Chalid, un des membres et à distribuer une cinquantaine de convocations aux différents membres de la Fnbs ».
Mais, s’empresse d’ajouter le vice-président de cette structure, Alioune Badara Thiam : « nous n’allons pas répondre à ces convocations, car nous sommes dans notre droit de refuser des tarifs qui ne nous arrangent aucunement ».
Au moment où le marché pétrolier était sous tension, l’Etat avait consenti une hausse de 25 Fcfa sur le prix de la baguette de 120 g. Depuis peu, on assiste à une chute des cours du pétrole. Or, pour M. Thiam, ce serait une aberration d’indexer le prix du pain aux coûts du pétrole. Et d’ajouter que « le problème majeur, c’est la farine qui, à elle seule, constitue 60 % des coûts de fabrication du pain ».
Ainsi, dans leur logique mathématique, les boulangers ont comparé le sac de farine qui coûtait 14.350 Fcfa en 2006, à son montant actuel qui est de 18.930 FCFA, soit une hausse de 4.580 Fcfa. Entre-temps, il avait effleuré les 20.000 Fcfa en 2008, même si les prix du gasoil ont baissé, assez légèrement comparés à la farine 2006. Pour toute baisse, les boulangers réclament le retour aux tarifs de 2006 concernant le sac de farine de 50 kg. La farine, pomme de discorde, pouvait à leurs yeux connaître davantage de chute car, avance M. Thiam, « sur le marché mondial des matières premières, il y a eu une forte baisse des cours du blé et après calcul, nous nous sommes rendu compte que le sac de farine pouvait être vendu par nos meuniers à 12.000 Fcfa ».
Pour trouver des solutions à ce désaccord, les professionnels du pain ont demandé plus de dialogue avec les autorités du ministère du Commerce pour essayer d’avoir un prix du pain qui satisfasse tout le monde.
source le soleil