S’abstenir de flirts, mots doux, sortie en amoureux, rendez-vous romantiques, messages sensuels, c’est ce que font les jeunes célibataires en ce mois de Ramadan. Pour coller à cette période, les sujets de discussions entre amoureux changent, tout tourne autour du Ramadan ou des projets. Même si la majorité des célibataires s’en tient uniquement aux appels téléphoniques et messages après la rupture du jeûne, d’autres, par contre, continuent à se voir. Ces derniers se rendent uniquement des visites de courtoisie. Un tour dans le campus social de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) nous a permis de croiser quelques jeunes qui sont dans cette situation. Assise à l’ombre d’un arbre, Kangué Niang, étudiante à la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) donne son point de vue : «il faut faire des sacrifices durant le mois de Ramadan. Tout ce qui est ‘je t’aime, tu me manques’ ‘bisous’ on le range jusqu’après le Ramadan. Durant les appels téléphoniques, chacun raconte à l’autre comment il a passé sa journée. On s’envoie aussi des messages mais c’est juste pour avoir les nouvelles de l’autre. Parce qu’on doit prendre des distances entre amoureux durant ce mois». De l’avis de Yacine Fall, étudiante dans la même faculté : «après le Ndogou on peut se téléphoner pour parler de choses sérieuses qui ne peuvent pas avoir d’impacts sur notre jeûne. Je ne peux pas ne pas dire des mots doux, mais je le fais avec réserve».
Contrairement à ses amis, Rokhaya Badji étudiante à la Faculté des sciences et techniques (Fst) n’observe pas de grand changement dans sa relation amoureuse. «On le vit comme avant. On évite de se voir la matinée mais après la rupture du jeûne, on se voit. Mais on diminue tout ce qui est câlins, baisers, caresses et autres».
Se soumettre à Dieu, c’est l’avis des garçons. Durant cette période, la pratique du «sellal» (abstinence) est en vogue chez eux. Trouvé devant un guichet de paiement de bourses, Modou Samb, étudiant en Lettres modernes confie qu’ «en bon musulman, le mois béni doit être respecté. Mais après la rupture, on peut à travers les appels illimités discuter. En cette période, j’évite de voir ma copine». Tenant le même discours, un étudiant en médecine qui a préféré taire son nom explique sa manière de vivre sa relation amoureuse en cette période de Ramadan : «on se voit rarement pour éviter les tentations. Je l’appelle parce qu’au-delà de la relation, c’est une sœur. Il n’y a aucun contact physique entre nous durant le Ramadan».
Omar Diallo est pour sa part très catégorique à ce sujet. Car, explique-t-il, «durant le Ramadan, je romps tout contact avec ma bien-aimée, pour profiter des bienfaits du mois nécessitant des sacrifices».
Adama Aïdara KANTE & Awa DABO (Stagiaires)
Contrairement à ses amis, Rokhaya Badji étudiante à la Faculté des sciences et techniques (Fst) n’observe pas de grand changement dans sa relation amoureuse. «On le vit comme avant. On évite de se voir la matinée mais après la rupture du jeûne, on se voit. Mais on diminue tout ce qui est câlins, baisers, caresses et autres».
Se soumettre à Dieu, c’est l’avis des garçons. Durant cette période, la pratique du «sellal» (abstinence) est en vogue chez eux. Trouvé devant un guichet de paiement de bourses, Modou Samb, étudiant en Lettres modernes confie qu’ «en bon musulman, le mois béni doit être respecté. Mais après la rupture, on peut à travers les appels illimités discuter. En cette période, j’évite de voir ma copine». Tenant le même discours, un étudiant en médecine qui a préféré taire son nom explique sa manière de vivre sa relation amoureuse en cette période de Ramadan : «on se voit rarement pour éviter les tentations. Je l’appelle parce qu’au-delà de la relation, c’est une sœur. Il n’y a aucun contact physique entre nous durant le Ramadan».
Omar Diallo est pour sa part très catégorique à ce sujet. Car, explique-t-il, «durant le Ramadan, je romps tout contact avec ma bien-aimée, pour profiter des bienfaits du mois nécessitant des sacrifices».
Adama Aïdara KANTE & Awa DABO (Stagiaires)