La question des fonds dormants dans les comptes des sociétés d’assurance a rythmé le du dîner-débat que l’Association sénégalaise des anciens étudiants de l’Institut international des assurances de Yaoundé (Ae.IIa) a organisé le vendredi 15 juillet 2011 à Dakar. Le pavé a été jeté dans la marre par le député Allé Lô, vice-président d’honneur et administrateur à la Caisse de consignation et dépôt. Pour lui, « les fonds dormants font 19 milliards de FCfa au niveau des banques et c’est sûr que c’est plus pour les sinistres déclarés et non reversés aux personnes ». Uns situation qui l’a amené à proposer de mettre ces fonds à la disposition de la Caisse de dépôt et consignation. Une manne qui, à son avis, peut constituer des ressources longues pour financer des infrastructures et édifices publiques.
Le président de l’Ae.IIa, Mouhamadou Moustapha Noba, a précisé que cette question sera prise en charge par les compagnies d’assurance vie. « Si on prend le secteur des assurances, il y a deux types de sociétés dont celles qui font dans les dommages (maisons, véhicules…) et celles concernées par des opérations vie. Pour les sociétés dommages, les fonds dormants ne peuvent pas être pris en compte dans la mesure où les montants qui dorment seront tôt ou tard payés à des victimes ». Par contre, a-t-il ajouté, « pour la vie, il y a l’exemple de la France qui a été donnée. Une personne peut souscrire à un contrat à vie et décéder sans pour autant nommer des bénéficières. Donc l’argent dort quelque part. Il serait bon, comme nous sommes des patriotes, s’il faut contribuer au financement de la caisse de consignation et dépôt de manière à permettre à l’Etat d’avoir des moyens pour financer des projets ». A son avis, « pourquoi ne pas répondre à cette requête qui mérite une réflexion sérieuse et intelligente au niveau de notre corporation ».
Sur cette lancée, le directeur de la législation de la Direction générale des impôts (Dgid), M. El Hadji Ibrahima Diop a fait savoir que « Dans tous les cas, au niveau du ministère de l’Economie et des finances, la question est à l’étude pour voir dans le contexte national et sous régional, les facteurs qui vont permettre de procéder à une affectation définitive de ces fonds ».
Bacary Dabo
Source Sudonline.sn
Le président de l’Ae.IIa, Mouhamadou Moustapha Noba, a précisé que cette question sera prise en charge par les compagnies d’assurance vie. « Si on prend le secteur des assurances, il y a deux types de sociétés dont celles qui font dans les dommages (maisons, véhicules…) et celles concernées par des opérations vie. Pour les sociétés dommages, les fonds dormants ne peuvent pas être pris en compte dans la mesure où les montants qui dorment seront tôt ou tard payés à des victimes ». Par contre, a-t-il ajouté, « pour la vie, il y a l’exemple de la France qui a été donnée. Une personne peut souscrire à un contrat à vie et décéder sans pour autant nommer des bénéficières. Donc l’argent dort quelque part. Il serait bon, comme nous sommes des patriotes, s’il faut contribuer au financement de la caisse de consignation et dépôt de manière à permettre à l’Etat d’avoir des moyens pour financer des projets ». A son avis, « pourquoi ne pas répondre à cette requête qui mérite une réflexion sérieuse et intelligente au niveau de notre corporation ».
Sur cette lancée, le directeur de la législation de la Direction générale des impôts (Dgid), M. El Hadji Ibrahima Diop a fait savoir que « Dans tous les cas, au niveau du ministère de l’Economie et des finances, la question est à l’étude pour voir dans le contexte national et sous régional, les facteurs qui vont permettre de procéder à une affectation définitive de ces fonds ».
Bacary Dabo
Source Sudonline.sn