Accusé d'avoir l'émotion sélective, Facebook semble avoir retenu la leçon. Le réseau social, qui avait été vivement critiqué pour avoir activé sa fonction « je suis en sécurité » au lendemain des attentats de Paris du 13 novembre, ce qu'il n'avait pas fait la veille pour ceux survenus à Beyrouth, a décidé de remettre en service son outil après l'attentat qui a fait 32 morts, mardi soir au Nigeria.
Nigeria : Facebook déploie son « safety check » après l'explosion de Yola https ://t.co/ibZAFJ7Xzo
— AFREEQUE (@AFREEQUE) November 18, 2015
La fonction, appelée en anglais « safety check », permet aux utilisateurs de Facebook qui ont indiqué habiter près du lieu du drame - dans ce cas la ville de Yola, dans le nord-est du Nigeria - de cliquer sur un bouton pour avertir leurs proches qu'ils vont bien.
Le « contrôle d'absence de danger », de son vrai nom, avait été imaginé après le tremblement de terre et le tsunami meurtriers survenus au Japon le 11 mars 2011. Réservé initialement aux catastrophes naturelles, il avait notamment servi après le tremblement de terre survenu au Népal fin avril, avant d'être étendu « à tous les désastres humains » à la suite des attentats qui ont fait 129 morts à Paris.
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We've activated Safety Check again after the bombing in Nigeria this evening. After the Paris attacks last week, we…
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