Décidément, la situation se complique pour Mark Zuckerberg en Inde. Depuis l'interdiction par le régulateur indien des télécoms de vendre ou d'offrir une offre d'accès différenciée et incomplète à Internet, donc de Free Basics (service d'Internet gratuit deFacebook), le réseau social a dû mal à défendre sa position. Dernier fait en date, les excuses de Mark Zuckerberg à la suite des propos déplacés d'un de ses collaborateurs.
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L'anticolonialisme, une « catastrophe pour l'Inde »
Marc Andreessen, membre du conseil administratif de Facebook, aurait dû y réfléchir deux fois avant de tweeter. Contrairement aux détracteurs de Free Basics qui estiment que le service remet en cause la neutralité du Net, selon lui, son interdiction renvoie un mauvais message. « Refuser une connexion gratuite et partielle aux plus pauvres quand aujourd'hui ils n'en ont pas, pour des raisons idéologiques, me paraît moralement répréhensible », a-t-il écrit sur Twitter. Une réflexion qui a alors entraîné un vif débat, jusqu'à l'utilisation par Marc Andreessen d'une comparaison douteuse…
« L'anticolonialisme a été une catastrophe économique pour les Indiens depuis des décennies. Pourquoi arrêter maintenant ? », a-t-il écrit sur Twitter, en réponse à un internaute qui comparait Free Basics de Facebook à du colonialisme sur Internet. Un message effacé peu de temps après, mais qui a suffi pour allumer le feu…
Denying world's poorest free partial Internet connectivity when today they have none, for ideological reasons, strikes me as morally wrong.
— Marc Andreessen (@pmarca) February 10, 2016
« Des commentaires profondément (...) Lire la suite sur 20minutes.fr