De nombreux avocats américains spécialisés dans les divorces affirment avoir constaté une augmentation du nombre de cas liés au réseau social. Le patron de Facebook Mark Zuckerberg a changé son statut Facebook pour “marié” samedi dernier, provoquant une vague de plus d’un million de “likes” de la part de ses amis. Pourtant, le réseau social n’est pas toujours tendre avec le mariage. Selon certains avocats, Facebook provoquerait même une explosion des séparations et divorces. Plus d’un tiers des formulaires de divorce l’an dernier mentionnaient le terme « Facebook », selon une étude au Royaume-Uni menée par Divorce Online. Et plus de 80% des avocats américains spécialisés dans les divorces affirment avoir constaté une augmentation du nombre de cas liés au réseau social : « Je vois des mariages brisés par des problèmes de Facebook sans arrêt », témoigne Gary Traystman. Cet avocat basé à New London traite 15 affaires par ans dans lesquelles une histoire d’ordinateur, de textos ou d’emails est reçue comme pièce à conviction. Parmi ces derniers, 60% impliquent exclusivement Facebook. « Les aventures extraconjugales arrivent à la vitesse de la lumière sur facebook », explique K. Jason Krafsky, auteur de “Facebook and Your Marriage” (Facebook et votre mariage) avec sa femme Kelli. Dans la vraie vie, les aventures de bureau peuvent prendre des lois voire des années à se développer. « Sur Facebook, cela prend juste quelques clics », constate-t-il.
Lors des divorces, les messages Facebook sont utilisés comme preuves pour déterminer la pension alimentaire et la garde des enfants. L’année dernière, un juge du Connecticut a ordonné à deux personnes en instance de divorce de s’échanger les mots de passe de leurs comptes Facebook personnels par l’intermédiaires de leurs avocats respectifs.
Lors des divorces, les messages Facebook sont utilisés comme preuves pour déterminer la pension alimentaire et la garde des enfants. L’année dernière, un juge du Connecticut a ordonné à deux personnes en instance de divorce de s’échanger les mots de passe de leurs comptes Facebook personnels par l’intermédiaires de leurs avocats respectifs.