Allons, vous tirez quatorze années avec Macky Sall ou deux à trois avec Me Abdoulaye Wade ? L’électeur sénégalais est appelé à choisir entre deux mandats de sept années et un mi-mandat de deux à trois années pour le président en exercice. Deux à trois, c’est le temps de finition de quelques chantiers et du soin d’urgences républicaines pour Me Abdoulaye Wade. Une autre transition dans la continuité. La raison ? La transition avec Wade est une transmission du pouvoir en douceur dans un contexte général qui ne sera pas celui d’une rupture du fil du dialogue entre les différentes composantes du champ politique. Leurs préoccupations respectives, dans l’animation de l’espace public, seront prises en compte de manière plus effective. En général, les institutions de la République prennent en charge la demande politique et républicaine. C’est dans l’aménagement des couloirs de liberté, y compris dans les abus de démocratie, que les différents acteurs se marchent dessus.
Un mi-mandat permettrait de repréciser les règles du jeu, d’étendre ce consensus au processus électoral et d’avoir des consultations sans le président Wade. Tous les recalés de ce présent processus pourraient reprendre les chemins des suffrages de leurs concitoyens. L’avantage sera une séquence apaisée. La politique reprendra ses droits, dans l’étendue de sa noblesse : formuler des réponses aux demandes multiformes. Un mandat de Macky Sall ouvre un nouveau cycle avec la fin des trajectoires remarquables de la génération Wade, Dansokho, Bathily, Niasse, etc.
Wade est déjà président. Pour lui, une élection de Macky ferme une séquence mais ne jette pas à la poubelle le livre de ses hauts faits en République. Il est dans l’Histoire, quoiqu’il arrive. Mais pour les autres, la victoire de l’ancien Premier ministre sonne le glas des rêves de Palais. Dans la perspective d’un mi-mandat, ils ont tous une chance de revenir, dans deux à trois années. Autre avantage ? L’énergie mobilisée à dénoncer la candidature de Wade a privé la plupart des opposants de rencontres avec l’électorat. Dans une proche élection, ils ont la chance de développer leurs nouvelles idées pour le Sénégal.
Un mi-mandat permettrait de repréciser les règles du jeu, d’étendre ce consensus au processus électoral et d’avoir des consultations sans le président Wade. Tous les recalés de ce présent processus pourraient reprendre les chemins des suffrages de leurs concitoyens. L’avantage sera une séquence apaisée. La politique reprendra ses droits, dans l’étendue de sa noblesse : formuler des réponses aux demandes multiformes. Un mandat de Macky Sall ouvre un nouveau cycle avec la fin des trajectoires remarquables de la génération Wade, Dansokho, Bathily, Niasse, etc.
Wade est déjà président. Pour lui, une élection de Macky ferme une séquence mais ne jette pas à la poubelle le livre de ses hauts faits en République. Il est dans l’Histoire, quoiqu’il arrive. Mais pour les autres, la victoire de l’ancien Premier ministre sonne le glas des rêves de Palais. Dans la perspective d’un mi-mandat, ils ont tous une chance de revenir, dans deux à trois années. Autre avantage ? L’énergie mobilisée à dénoncer la candidature de Wade a privé la plupart des opposants de rencontres avec l’électorat. Dans une proche élection, ils ont la chance de développer leurs nouvelles idées pour le Sénégal.