Bamako Hebdo : Avec toutes ces rumeurs qu’on entend sur vous à Bamako, pouvez-vous nous dire qui est réellement Fanta Sangaré ?
Fanta Sangaré dite Tamba : Je suis Fanta Sangaré dite Tamba. L’un des deux djinns descendants de Tamba, possédant le pouvoir de l’or, du fer, autrement dit, des métaux précieux et le guide de tous les djinns militaires, gendarmes et gardes. Ce djinn par qui je détiens ce savoir m’a dotée aussi de pouvoirs pour rendre divers services aux gens. Quel que soit le genre de problème, je consulte mes djinns à cet effet, pour qu’ils me disent s’ils peuvent les régler ou pas.
Pouvez-vous nous dire comment vous avez acquis ces pouvoirs ?
J’ai hérité ces pouvoirs de mes deux parents, qui étaient des wallid (des saints) dotés d’une forte spiritualité. Leur profonde spiritualité a fait qu’ils étaient constamment visités par certains djinns. Ma collaboration avec les djinns n’est pas le fait d’un hasard. C’est avec fierté que je me sers des connaissances que me lèguent les djinns, non pas pour des actions malsaines, mais pour aider toutes les personnes qui me sollicitent et selon mes possibilités.
Depuis combien d’années détenez-vous ces pouvoirs ?
J’ai commencé à me servir de ces pouvoirs depuis l’âge de douze ans. A cet âge, quand je me réveillais le matin, je relatais tout ce qui avait pu se passer, entre la nuit et le matin. Certaines choses ne m’étaient pas inconnues. Et au fur et à mesure que je grandissais, ma vision des hommes et de la nature s’améliorait et se précisait davantage. Je démasquais les sorciers, les hommes de mauvaise foi… La voyance a toujours été présente dans ma vie. Étant enfant, j’ai eu des ressentiments très forts, des prémonitions (liées essentiellement à des événements négatifs, comme c’est souvent le cas quand on ne canalise pas encore très bien ces ressentiments).
Quels types de services rendez-vous aux gens ?
Comme, je l’ai dit, au départ, je reçois mes pouvoirs des djinns. Je résous les problèmes que les djinns peuvent résoudre. Dans le cas contraire, je laisse tomber. Je peux rendre une personne riche, en faire un président de la République, un homme célèbre, etc. J’aide les gens à réaliser leur ambition. Cela grâce aux pouvoirs de Tamba. J’ai rendu de nombreux services à certains militaires qui sont devenus officiers. Ils sont aujourd’hui colonels et généraux de l’armée malienne. D’ailleurs, c’est eux qui sont les mieux placés pour m’apprécier. Je signale aussi que tous ces services que nous rendons à la population sont des façons de prouver que les pouvoirs des djinns ne sont pas faits uniquement pour nuire, mais pour aider. Avant toute chose, je veux être au service de tous mes clients et être entièrement disponible pour donner la meilleure consultation possible.
Tout le tapage fait tout autour de vous, actuellement, ne risquera-t-il pas de nuire à vos pouvoirs ? N’est ce pas une façon d’exposer vos djinns, alors qu’avec les djinns, nous a-t-on dit, c’est avant tout une affaire de discrétion ?
Non, je n’y pense même pas. Cela ne changera rien dans mes pouvoirs. Cela ne va aucunement les affecter. Tout ce que je fais actuellement, je le fais avec plaisir car cela vient du fond du cœur. Après le sérieux, c’est l’amusement, la recréation. Ça me plaît d’aller me distraire avec les artistes. Je crois, de toute façon, que cela fait partie de la vie. En ce qui me concerne, je crois avoir atteint mes objectifs, à savoir rendre les personnes qui m’entourent heureuses. Aujourd’hui, je rends grâce à Allah, je n’ai rien à envier à personne. Moi, je n’ai besoin ni d’argent, ni d’or, encore moins de terre. J’ai tout. Tout ce que je fais, ce n’est pas mon œuvre, mais plutôt celle de Tamba. Toutes les distributions de terrains, d’or, d’argent, de voitures, c’est Tamba qui en est à l’origine et non moi. Si je donne un terrain, Tamba me rend 40 terrains. Si je donne dix millions à un nyamakala, il me donne 30 millions.
Vos services sont-ils destinés à tout le monde ou uniquement à des particuliers ?
Mes services sont destinés à tout le monde, mais plus particulièrement aux pauvres. Je ne suis la chasse gardée de personne. Je suis accessible à tout le monde.
Pourquoi aux pauvres ?
Parce que les riches sont déjà aisés. Il faut plutôt aider les pauvres que les riches. Pour cela, j’ai rendu riches certaines personnes qui n’avaient pas 50 000 FCFA et qui se tapent aujourd’hui des milliards, tant au Mali qu’à l’extérieur.
Quelle est la principale préoccupation de vos consultants ?
Essentiellement le domaine affectif (sentimental, familial) et le professionnel (célébrité, richesse…) à égale proportion. Et d’autant plus que, très souvent, il y a énormément d’interaction entre ces deux domaines. Quelqu’un qui se sent bien dans sa vie personnelle se sentira plus armé pour réaliser des changements positifs dans sa vie professionnelle. Et être débarrassé d’un problème professionnel difficile nous permet d’avoir l’esprit plus ouvert et confiant.
Si je comprends bien, vous êtes aussi sollicitée à l’extérieur ?
D’ailleurs, je suis plus connue en dehors du Mali. Ça fait cinq ans que je travaille avec des américains, des européens, des asiatiques, bref un peu partout dans le monde. Je viens d’être reconnue au Mali, il y a à peine six mois. Cela n’était pas mon souhait. Ce sont les Nyamakala (les hommes de castes) qui m’ont fait connaitre du grand public. Sinon, j’ai voulu rester tranquille, dans l’ombre et sans tapage, pour uniquement rendre service aux gens, dans la discrétion.
Bandiougou DIABATE, bandjoul@hotmail.com
Bamako Hebdo
Fanta Sangaré dite Tamba : Je suis Fanta Sangaré dite Tamba. L’un des deux djinns descendants de Tamba, possédant le pouvoir de l’or, du fer, autrement dit, des métaux précieux et le guide de tous les djinns militaires, gendarmes et gardes. Ce djinn par qui je détiens ce savoir m’a dotée aussi de pouvoirs pour rendre divers services aux gens. Quel que soit le genre de problème, je consulte mes djinns à cet effet, pour qu’ils me disent s’ils peuvent les régler ou pas.
Pouvez-vous nous dire comment vous avez acquis ces pouvoirs ?
J’ai hérité ces pouvoirs de mes deux parents, qui étaient des wallid (des saints) dotés d’une forte spiritualité. Leur profonde spiritualité a fait qu’ils étaient constamment visités par certains djinns. Ma collaboration avec les djinns n’est pas le fait d’un hasard. C’est avec fierté que je me sers des connaissances que me lèguent les djinns, non pas pour des actions malsaines, mais pour aider toutes les personnes qui me sollicitent et selon mes possibilités.
Depuis combien d’années détenez-vous ces pouvoirs ?
J’ai commencé à me servir de ces pouvoirs depuis l’âge de douze ans. A cet âge, quand je me réveillais le matin, je relatais tout ce qui avait pu se passer, entre la nuit et le matin. Certaines choses ne m’étaient pas inconnues. Et au fur et à mesure que je grandissais, ma vision des hommes et de la nature s’améliorait et se précisait davantage. Je démasquais les sorciers, les hommes de mauvaise foi… La voyance a toujours été présente dans ma vie. Étant enfant, j’ai eu des ressentiments très forts, des prémonitions (liées essentiellement à des événements négatifs, comme c’est souvent le cas quand on ne canalise pas encore très bien ces ressentiments).
Quels types de services rendez-vous aux gens ?
Comme, je l’ai dit, au départ, je reçois mes pouvoirs des djinns. Je résous les problèmes que les djinns peuvent résoudre. Dans le cas contraire, je laisse tomber. Je peux rendre une personne riche, en faire un président de la République, un homme célèbre, etc. J’aide les gens à réaliser leur ambition. Cela grâce aux pouvoirs de Tamba. J’ai rendu de nombreux services à certains militaires qui sont devenus officiers. Ils sont aujourd’hui colonels et généraux de l’armée malienne. D’ailleurs, c’est eux qui sont les mieux placés pour m’apprécier. Je signale aussi que tous ces services que nous rendons à la population sont des façons de prouver que les pouvoirs des djinns ne sont pas faits uniquement pour nuire, mais pour aider. Avant toute chose, je veux être au service de tous mes clients et être entièrement disponible pour donner la meilleure consultation possible.
Tout le tapage fait tout autour de vous, actuellement, ne risquera-t-il pas de nuire à vos pouvoirs ? N’est ce pas une façon d’exposer vos djinns, alors qu’avec les djinns, nous a-t-on dit, c’est avant tout une affaire de discrétion ?
Non, je n’y pense même pas. Cela ne changera rien dans mes pouvoirs. Cela ne va aucunement les affecter. Tout ce que je fais actuellement, je le fais avec plaisir car cela vient du fond du cœur. Après le sérieux, c’est l’amusement, la recréation. Ça me plaît d’aller me distraire avec les artistes. Je crois, de toute façon, que cela fait partie de la vie. En ce qui me concerne, je crois avoir atteint mes objectifs, à savoir rendre les personnes qui m’entourent heureuses. Aujourd’hui, je rends grâce à Allah, je n’ai rien à envier à personne. Moi, je n’ai besoin ni d’argent, ni d’or, encore moins de terre. J’ai tout. Tout ce que je fais, ce n’est pas mon œuvre, mais plutôt celle de Tamba. Toutes les distributions de terrains, d’or, d’argent, de voitures, c’est Tamba qui en est à l’origine et non moi. Si je donne un terrain, Tamba me rend 40 terrains. Si je donne dix millions à un nyamakala, il me donne 30 millions.
Vos services sont-ils destinés à tout le monde ou uniquement à des particuliers ?
Mes services sont destinés à tout le monde, mais plus particulièrement aux pauvres. Je ne suis la chasse gardée de personne. Je suis accessible à tout le monde.
Pourquoi aux pauvres ?
Parce que les riches sont déjà aisés. Il faut plutôt aider les pauvres que les riches. Pour cela, j’ai rendu riches certaines personnes qui n’avaient pas 50 000 FCFA et qui se tapent aujourd’hui des milliards, tant au Mali qu’à l’extérieur.
Quelle est la principale préoccupation de vos consultants ?
Essentiellement le domaine affectif (sentimental, familial) et le professionnel (célébrité, richesse…) à égale proportion. Et d’autant plus que, très souvent, il y a énormément d’interaction entre ces deux domaines. Quelqu’un qui se sent bien dans sa vie personnelle se sentira plus armé pour réaliser des changements positifs dans sa vie professionnelle. Et être débarrassé d’un problème professionnel difficile nous permet d’avoir l’esprit plus ouvert et confiant.
Si je comprends bien, vous êtes aussi sollicitée à l’extérieur ?
D’ailleurs, je suis plus connue en dehors du Mali. Ça fait cinq ans que je travaille avec des américains, des européens, des asiatiques, bref un peu partout dans le monde. Je viens d’être reconnue au Mali, il y a à peine six mois. Cela n’était pas mon souhait. Ce sont les Nyamakala (les hommes de castes) qui m’ont fait connaitre du grand public. Sinon, j’ai voulu rester tranquille, dans l’ombre et sans tapage, pour uniquement rendre service aux gens, dans la discrétion.
Bandiougou DIABATE, bandjoul@hotmail.com
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