Du commissaire central de Dakar, Mamadou Diagne, au ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Cheikh Tidiane Sy, en passant par le ministre de l’Intérieur, Me Madické Niang, l’inspecteur général d’Etat, Mamadou Diop, la société civile, la presse encore une fois, personne n’a été épargnée par le ministre des Transports aériens et de l’Artisanat, Farba Senghor, démis de ses fonctions par décret présidentiel suite à l’affaire du saccage des locaux des quotidiens L’As et 24 Heures Chrono. Dans tous ses états, comme sans bouée de sauvetage, ce dernier a fait, hier, dans le déballage. Motif ? Le dossier de police le mouillant jusqu’au cou dans les casses nocturnes qui ont été perpétrées dans les rédactions des journaux L’AS et 24 Heures Chrono. D’emblée, Farba Senghor accuse le commissaire centrale de Dakar, Mamadou Diagne, d’avoir «divulgué une communication qu’il a eue avec lui dans la presse».
M. Senghor d’ajouter que «le commissaire Diagne a fait état, dans son rapport, d’une communication qu’il a eue avec l’un des nervis, Adama Dème», et qu’il est responsable de ce qu’on lui reproche. Ainsi, soutient l’ancien ministre des Transport aériens et de l’Artisanat, «le commissaire Diagne ne cherche qu’à (le) nuire et à (l’)enfoncer, alors que, dès le début de l’affaire Kambel et Kara Thioune, le commissaire (l)’a appelé pour lui apporter son soutien». Ce commissaire, rapporte Farba Senghor lui aurait rassuré à travers ces propos : «Les journalistes sont en train de s’attaquer à tout le monde, sans exception, allant du président de la République jusqu’aux chefs religieux ; ce qui est inacceptable. Tu as soutenu la Police ; donc, nous sommes derrière toi.» Tentant de mouiller le commissaire Diagne, Farba Senghor soutient que s’il doit «être inculpé pour avoir communiqué avec un des malfrats, le commissaire doit l’être aussi, parce qu’il a communiqué avec lui».
Reprochant ainsi au commissaire de faire l’objet d’une manipulation, l’ancien ministre des Transports aériens et de l’Artisanat a décidé de demander au ministre de l’Intérieur, au ministre de la Justice et au Procureur de la République de mener une enquête contre les accusations qui ont été faites à la barre par ses proches. En effet, indique-t-il, «ces derniers ont dit qu’ils ont fait l’objet d’une tentative de corruption et de menaces de la part du commissaire et de ses hommes. On leur a promis de leur infliger de petites peines et des billets pour aller en Espagne à leur sorties pour qu’ils m’enfoncent. Ceci mérite d’être vérifié».
ACCUSATIONS CONTRE MADICKE NIANG
Revigoré par les acclamations de ses affidés, l’ancien ministre estime aussi que la Police ne lui a pas rendu la monnaie de sa pièce. «J’étais le seul à défendre la Police. Pour le changement de la Police, l’ancien directeur général de la Sûreté, Léopold Diouf, et Me Ousmane Ngom m’ont demandé d’intercéder auprès du Président Wade pour que le statut de la Police soit mis en vigueur. Ils m’ont également demandé de faire de même pour régler la question de la création de la hiérarchie A et des primes des agents de l’Administration pénitentiaires», informe-t-il.
Revenant sur la descente de la Police chez lui, à 23 heures, Farba Senghor considère que les policiers ont commis une violation de domicile ; un état de fait que la presse et la société civile devaient dénoncer énergiquement, comme elles ont eu à le faire dans l’affaire Idrissa Seck. Mais déplore-t-il, aucun journaliste, encore moins un membre de la société civile, n’a ouvert la bouche. «C’est une attitude déplorable et je le déplore», fulmine Farba Senghor, suant à grosses gouttes. Pour l’ancien ministre, le dossier de Police n’est rien d’autre q’une manœuvre, un montage contre lui. «C’est un complot pour m’accuser. Pourquoi ils n’ont pas traité le dossier de Kambel qui a précédé le mien ? Le problème, c’est qu’il y a des dessous politiques. Et c’est Me Madické Niang qui est à la base de ces dessous», accuse encore Farba Senghor. Ce dernier ajoute que «Cheikh Tidiane Sy, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, en est le principal responsable, car de retour de son voyage, il devait prendre le dossier en main, au lieu de le laisser entre les mains de Me Madické Niang».
source le quotidien
M. Senghor d’ajouter que «le commissaire Diagne a fait état, dans son rapport, d’une communication qu’il a eue avec l’un des nervis, Adama Dème», et qu’il est responsable de ce qu’on lui reproche. Ainsi, soutient l’ancien ministre des Transport aériens et de l’Artisanat, «le commissaire Diagne ne cherche qu’à (le) nuire et à (l’)enfoncer, alors que, dès le début de l’affaire Kambel et Kara Thioune, le commissaire (l)’a appelé pour lui apporter son soutien». Ce commissaire, rapporte Farba Senghor lui aurait rassuré à travers ces propos : «Les journalistes sont en train de s’attaquer à tout le monde, sans exception, allant du président de la République jusqu’aux chefs religieux ; ce qui est inacceptable. Tu as soutenu la Police ; donc, nous sommes derrière toi.» Tentant de mouiller le commissaire Diagne, Farba Senghor soutient que s’il doit «être inculpé pour avoir communiqué avec un des malfrats, le commissaire doit l’être aussi, parce qu’il a communiqué avec lui».
Reprochant ainsi au commissaire de faire l’objet d’une manipulation, l’ancien ministre des Transports aériens et de l’Artisanat a décidé de demander au ministre de l’Intérieur, au ministre de la Justice et au Procureur de la République de mener une enquête contre les accusations qui ont été faites à la barre par ses proches. En effet, indique-t-il, «ces derniers ont dit qu’ils ont fait l’objet d’une tentative de corruption et de menaces de la part du commissaire et de ses hommes. On leur a promis de leur infliger de petites peines et des billets pour aller en Espagne à leur sorties pour qu’ils m’enfoncent. Ceci mérite d’être vérifié».
ACCUSATIONS CONTRE MADICKE NIANG
Revigoré par les acclamations de ses affidés, l’ancien ministre estime aussi que la Police ne lui a pas rendu la monnaie de sa pièce. «J’étais le seul à défendre la Police. Pour le changement de la Police, l’ancien directeur général de la Sûreté, Léopold Diouf, et Me Ousmane Ngom m’ont demandé d’intercéder auprès du Président Wade pour que le statut de la Police soit mis en vigueur. Ils m’ont également demandé de faire de même pour régler la question de la création de la hiérarchie A et des primes des agents de l’Administration pénitentiaires», informe-t-il.
Revenant sur la descente de la Police chez lui, à 23 heures, Farba Senghor considère que les policiers ont commis une violation de domicile ; un état de fait que la presse et la société civile devaient dénoncer énergiquement, comme elles ont eu à le faire dans l’affaire Idrissa Seck. Mais déplore-t-il, aucun journaliste, encore moins un membre de la société civile, n’a ouvert la bouche. «C’est une attitude déplorable et je le déplore», fulmine Farba Senghor, suant à grosses gouttes. Pour l’ancien ministre, le dossier de Police n’est rien d’autre q’une manœuvre, un montage contre lui. «C’est un complot pour m’accuser. Pourquoi ils n’ont pas traité le dossier de Kambel qui a précédé le mien ? Le problème, c’est qu’il y a des dessous politiques. Et c’est Me Madické Niang qui est à la base de ces dessous», accuse encore Farba Senghor. Ce dernier ajoute que «Cheikh Tidiane Sy, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, en est le principal responsable, car de retour de son voyage, il devait prendre le dossier en main, au lieu de le laisser entre les mains de Me Madické Niang».
source le quotidien