Au PDS, on a nommé des transhumants et des incompétents notoires à tous les niveaux de responsabilités faute de cadres. Le Président Macky était beaucoup plus méritants que ceux-là. Revisitons un peu l’histoire politique du Sénégal pour avoir des éléments de réponses plus convaincantes et plus percutantes que les assertions de « Mr Grande Ecole qui connait bien l’administration ». Le premier Président du Sénégal disait : « c’est Lamine Guèye qui m’a amené en politique et j’ai laissé dans mes tiroirs une thèse d’état à moitié achevée ». Abdou Diouf aussi a tout eu grâce au vieux Sédar depuis le ministère des affaires étrangères de Doudou Thiam jusqu’à la Présidence de la république en 1981. Le Président Wade avait complètement jeté l’éponge après vingt six d’opposition puérile et stérile. En fin 1999, après un séjour galérien d’un an, Amath Dansokho et Bathily sont allés le chercher à Paris et l’appui politique et le concours financier de Moustapha Niasse ont fait le reste au second tour. Farba! Comment Diouf et Wade ont-ils finalement récompensé leurs bienfaiteurs et alliés en si peu de temps?
Macky a toujours servi loyalement et fidèlement Wade. Mais comme ce dernier ruminait toujours et planifiait une succession dynastique, il a alors profité d’un piège peaufiné par deux lascars pour utiliser un laquais et tordre le cou aux textes en vigueur et enfin éconduire Macky du perchoir. Par ce geste, Wade a humilié Macky, il a banalisé une institution devant une opinion publique hébétée, ahurie et complètement dégoûtée par ce coup de Jarnac du vieux dictateur. Durant toute cette cabale, Macky est resté digne et serein ; il a été victime de l’injustice et de l’arbitraire. Il a géré stoïquement son chagrin et cette attitude lui a permis de gagner la sympathie de ses concitoyens. Une fois son sort scellé par les ouailles de Wade, il démissionna du PDS et de son mandat de député pour tracer son propre sillon. Malgré les calomnies, les menaces et les multiples obstacles, Macky prendra son bâton de pèlerin, avec une poignée de fidèles, pour faire plusieurs fois le tour du Sénégal et visiter tous les coins et les recoins sans relâche. Sa foi inébranlable en son destin, sa pugnacité et sa rage de vaincre sont des qualités souvent rares chez la plupart de nos hommes politiques. Senghor, surnommé le député en Kaki, est le seul à avoir autant sillonné le Sénégal et son souvenir sera à jamais gravé dans les mémoires. Pendant quatre années, Macky s’est battu comme un titan pour atteindre la dernière marche du podium ; pour cela il mérite respect et considération. Farba oublie qu’en politique ton partenaire d’aujourd’hui peut s’avérer ton pire adversaire demain et inversement et que les soustractions s’additionnent toujours quelque part ailleurs.
Mamadou Goumbala, militant AFP
Macky a toujours servi loyalement et fidèlement Wade. Mais comme ce dernier ruminait toujours et planifiait une succession dynastique, il a alors profité d’un piège peaufiné par deux lascars pour utiliser un laquais et tordre le cou aux textes en vigueur et enfin éconduire Macky du perchoir. Par ce geste, Wade a humilié Macky, il a banalisé une institution devant une opinion publique hébétée, ahurie et complètement dégoûtée par ce coup de Jarnac du vieux dictateur. Durant toute cette cabale, Macky est resté digne et serein ; il a été victime de l’injustice et de l’arbitraire. Il a géré stoïquement son chagrin et cette attitude lui a permis de gagner la sympathie de ses concitoyens. Une fois son sort scellé par les ouailles de Wade, il démissionna du PDS et de son mandat de député pour tracer son propre sillon. Malgré les calomnies, les menaces et les multiples obstacles, Macky prendra son bâton de pèlerin, avec une poignée de fidèles, pour faire plusieurs fois le tour du Sénégal et visiter tous les coins et les recoins sans relâche. Sa foi inébranlable en son destin, sa pugnacité et sa rage de vaincre sont des qualités souvent rares chez la plupart de nos hommes politiques. Senghor, surnommé le député en Kaki, est le seul à avoir autant sillonné le Sénégal et son souvenir sera à jamais gravé dans les mémoires. Pendant quatre années, Macky s’est battu comme un titan pour atteindre la dernière marche du podium ; pour cela il mérite respect et considération. Farba oublie qu’en politique ton partenaire d’aujourd’hui peut s’avérer ton pire adversaire demain et inversement et que les soustractions s’additionnent toujours quelque part ailleurs.
Mamadou Goumbala, militant AFP
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