Le directeur général de l’Onas (l’Office nationale de l’assainissement du Sénégal), Alioune Badara Diop et son équipe, ont été en visite hier dans la commune de Fatick pour s’enquérir de l’Etat d’avancement des travaux d’assainissement. Cette localité qui souffre depuis très longtemps d'inondations et manque de station de pompages, se voit dotée d’un projet d’assainissement d’un montant de 9,5 milliards de Francs Cfa.
Sous une forte chaleur et un fort vent, le Dg de l’Onas se dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. « Ce projet va doter la commune de Fatick de deux réseaux d’assainissement séparatifs. Un réseau pour les eaux usées et un autre pour le drainage des eaux pluviales. Je constate que les travaux se passent correctement avec un taux d’avancement aux environs de 30% pour les deux lots et nous espérons bien que les travaux vont être réalisés dans les délais », informe-t-il, avant d’encourager les entreprises qui sont chargées de la construction et les cabinets de contrôle et de supervision.
Pour la ville natale du président de la République Macky Sall, la station de pompage des eaux pluviales nécessite des réaménagements pour doubler la capacité des pompes qui sont actuellement d’une capacité de 1500 m3 fois trois, selon M. Diop. « J’ai aussi profité de cette visite pour m’enquérir des travaux sur la station de pompage des eaux pluviales. Et là, je dois dire que le constat va nous amener à prendre les dispositions pour d’abord, remplacer les pompes existantes pour au moins doubler la capacité des pompages qui est actuellement de 1500 m3 fois trois pompes chacune. Et aujourd’hui, on deux pompes de 750. Mais aussi voir s’il y a nécessité de doubler les refoulements. Pour cela, les études se feront cette semaine et les dispositions seront prises pour procéder au renouvellement de ces équipements avant l’hivernage. »
A l’en croire toujours, la dernière composante de ce projet, est relative à la décision de doter les zones non desservies par les systèmes d’assainissement, d’ouvrages individuels. Pour lui, c’est un point qui va être abordé lors du Comité de pilotage qui va se tenir le 18 de ce mois et qui sera présidé par le préfet de Fatick.
Il ajoute à cet effet, qu’à Fatick de manière générale, l’état d’avancement des travaux est satisfaisant,"ça se déroule correctement, nous espérons que ce projet va être livré dans les délais pour permettre au Premier ministre Mouhammed Boune Abdalah Dione qui l’avait lancé, de venir avec le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Mansour Faye et de procéder à la réception de ces travaux", a-t-il souhaité.
Selon Alioune Badara Diop, les deux projets de la commune de Fatick, à savoir les deux stations de pompages, respectivement des eaux usées et des eaux pluviales, sont générateurs d’emplois. "Ces deux projets ont permis la création de plus de 300 emplois directs dans la commune de Fatick. D’abord, pour le projet de drainage des eaux pluviales avec CSE, l’entreprise nous a informés qu’il a plus de 220 employés directs et aussi pour le projet d’assainissement des eaux usées attribué au groupement CDE, qui est à plus de 120 employés directs. Ces projets participent au développement économique de ces localités", se réjouit le directeur général de la structure chargée de l’assainissement des eaux.
Concernant la question de la réutilisation des eaux usées, qui dans le projet initial, avait prévu de rejeter ces eaux dans le bras de mer, mais pour le directeur et ses techniciens, « on nous a instruits depuis un certain temps, de privilégier la réutilisation des eaux usées. Il faut dire que même l’eau rejetée dans la mer répond aux normes de rejet. Et ces eaux peuvent être utilisées dans le maraîchage ou l’arboriculture. A cet effet, j’ai demandé à mes services d’étudier cette possibilité. Et je suis heureux de constater que les entreprises attribuées de ce marché sont disposées dans le cadre de la responsabilité sociétale, à prendre en charge les aménagements complémentaires qui vont permettre de donner une seconde vie à cette eau déjà utilisée et ainsi, permettre la création de richesses et d’emplois. »
L'étape de Diourbel
La capitale du Baol n’est pas en reste dans ce programme décennal de lutte contre les inondations lancé par le Premier ministre. Dans la ville de Diourbel, les quartiers de « Ngolobmite » et « Roukhou Bou Séw », deux points très bas, sont souvent victimes d’inondations en période d’hivernage. Les deux zones les plus critiques. Selon le président du collectif des inondés, Lamine Niane, qui a accueilli la délégation de la direction de l’Agence nationale pour l’assainissement du Sénégal (Onas), les inondations deviendront de vieux souvenirs avec la réalisation de ces ouvrages dont les travaux sont achevés si l’on se fie aux propos du Directeur général M. Diop. « Les travaux à Ngolombite sont complètement achevés, il reste l’installation des équipements qui sont disponibles mais comme vous le constatez, ce sont des ouvrages que nous avons mis en pleine rue qui n’empêchent pas la mobilité des personnes et de leurs biens. Et nous avons prévu de profiter du début de l’hivernage pour procéder à l’installation de ces équipements. »
Pour Roukhou Bou Séw, poursuit-il « les travaux sont réalisés à plus de 90 % il reste à poser des grilles et procéder au dernier raccordement. J’ai eu l’entreprise qui s’est engagée à le finaliser dans les meilleurs délais pour qu'avant cet hivernage, on n’ait pas ces difficultés. Là aussi, c’est les mêmes types d’ouvrage qui sont mis en pleine voie mais aussi, qui n’empêchent pas la mobilité et les équipements vont être posés à la veille de l’hivernage », a-t-il rassuré en visitant le projet d’assainissement des eaux usées.
Financé par la BAD, ce projet très important n'a pas permis d’avoir le nombre de raccordements escomptés du fait des difficultés ai niveau de certaines parties de la ville, de prendre en charge les aménagements intérieurs. C’est pourquoi, dit-il l’Etat a dégagé une somme de 200 millions pour permettre d’accompagner les populations qui sont dans les zones desservies, pour réaliser les aménagements intérieurs et augmenter le nombre de raccordements.
Les communes de Fatick et Diourbel, selon lui, ne sont que des points de départ de cette initiative de visiter tous les chantiers d’assainissement, avant l'hivernage, dans les différentes localités du pays, pour s’enquérir de la situation et de l’état d’avancement des travaux dans le cadre du programme décennal de lutte contre les inondations.
Cheikh Makhfou Diop Leral.net
Sous une forte chaleur et un fort vent, le Dg de l’Onas se dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. « Ce projet va doter la commune de Fatick de deux réseaux d’assainissement séparatifs. Un réseau pour les eaux usées et un autre pour le drainage des eaux pluviales. Je constate que les travaux se passent correctement avec un taux d’avancement aux environs de 30% pour les deux lots et nous espérons bien que les travaux vont être réalisés dans les délais », informe-t-il, avant d’encourager les entreprises qui sont chargées de la construction et les cabinets de contrôle et de supervision.
Pour la ville natale du président de la République Macky Sall, la station de pompage des eaux pluviales nécessite des réaménagements pour doubler la capacité des pompes qui sont actuellement d’une capacité de 1500 m3 fois trois, selon M. Diop. « J’ai aussi profité de cette visite pour m’enquérir des travaux sur la station de pompage des eaux pluviales. Et là, je dois dire que le constat va nous amener à prendre les dispositions pour d’abord, remplacer les pompes existantes pour au moins doubler la capacité des pompages qui est actuellement de 1500 m3 fois trois pompes chacune. Et aujourd’hui, on deux pompes de 750. Mais aussi voir s’il y a nécessité de doubler les refoulements. Pour cela, les études se feront cette semaine et les dispositions seront prises pour procéder au renouvellement de ces équipements avant l’hivernage. »
A l’en croire toujours, la dernière composante de ce projet, est relative à la décision de doter les zones non desservies par les systèmes d’assainissement, d’ouvrages individuels. Pour lui, c’est un point qui va être abordé lors du Comité de pilotage qui va se tenir le 18 de ce mois et qui sera présidé par le préfet de Fatick.
Il ajoute à cet effet, qu’à Fatick de manière générale, l’état d’avancement des travaux est satisfaisant,"ça se déroule correctement, nous espérons que ce projet va être livré dans les délais pour permettre au Premier ministre Mouhammed Boune Abdalah Dione qui l’avait lancé, de venir avec le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Mansour Faye et de procéder à la réception de ces travaux", a-t-il souhaité.
Selon Alioune Badara Diop, les deux projets de la commune de Fatick, à savoir les deux stations de pompages, respectivement des eaux usées et des eaux pluviales, sont générateurs d’emplois. "Ces deux projets ont permis la création de plus de 300 emplois directs dans la commune de Fatick. D’abord, pour le projet de drainage des eaux pluviales avec CSE, l’entreprise nous a informés qu’il a plus de 220 employés directs et aussi pour le projet d’assainissement des eaux usées attribué au groupement CDE, qui est à plus de 120 employés directs. Ces projets participent au développement économique de ces localités", se réjouit le directeur général de la structure chargée de l’assainissement des eaux.
Concernant la question de la réutilisation des eaux usées, qui dans le projet initial, avait prévu de rejeter ces eaux dans le bras de mer, mais pour le directeur et ses techniciens, « on nous a instruits depuis un certain temps, de privilégier la réutilisation des eaux usées. Il faut dire que même l’eau rejetée dans la mer répond aux normes de rejet. Et ces eaux peuvent être utilisées dans le maraîchage ou l’arboriculture. A cet effet, j’ai demandé à mes services d’étudier cette possibilité. Et je suis heureux de constater que les entreprises attribuées de ce marché sont disposées dans le cadre de la responsabilité sociétale, à prendre en charge les aménagements complémentaires qui vont permettre de donner une seconde vie à cette eau déjà utilisée et ainsi, permettre la création de richesses et d’emplois. »
L'étape de Diourbel
La capitale du Baol n’est pas en reste dans ce programme décennal de lutte contre les inondations lancé par le Premier ministre. Dans la ville de Diourbel, les quartiers de « Ngolobmite » et « Roukhou Bou Séw », deux points très bas, sont souvent victimes d’inondations en période d’hivernage. Les deux zones les plus critiques. Selon le président du collectif des inondés, Lamine Niane, qui a accueilli la délégation de la direction de l’Agence nationale pour l’assainissement du Sénégal (Onas), les inondations deviendront de vieux souvenirs avec la réalisation de ces ouvrages dont les travaux sont achevés si l’on se fie aux propos du Directeur général M. Diop. « Les travaux à Ngolombite sont complètement achevés, il reste l’installation des équipements qui sont disponibles mais comme vous le constatez, ce sont des ouvrages que nous avons mis en pleine rue qui n’empêchent pas la mobilité des personnes et de leurs biens. Et nous avons prévu de profiter du début de l’hivernage pour procéder à l’installation de ces équipements. »
Pour Roukhou Bou Séw, poursuit-il « les travaux sont réalisés à plus de 90 % il reste à poser des grilles et procéder au dernier raccordement. J’ai eu l’entreprise qui s’est engagée à le finaliser dans les meilleurs délais pour qu'avant cet hivernage, on n’ait pas ces difficultés. Là aussi, c’est les mêmes types d’ouvrage qui sont mis en pleine voie mais aussi, qui n’empêchent pas la mobilité et les équipements vont être posés à la veille de l’hivernage », a-t-il rassuré en visitant le projet d’assainissement des eaux usées.
Financé par la BAD, ce projet très important n'a pas permis d’avoir le nombre de raccordements escomptés du fait des difficultés ai niveau de certaines parties de la ville, de prendre en charge les aménagements intérieurs. C’est pourquoi, dit-il l’Etat a dégagé une somme de 200 millions pour permettre d’accompagner les populations qui sont dans les zones desservies, pour réaliser les aménagements intérieurs et augmenter le nombre de raccordements.
Les communes de Fatick et Diourbel, selon lui, ne sont que des points de départ de cette initiative de visiter tous les chantiers d’assainissement, avant l'hivernage, dans les différentes localités du pays, pour s’enquérir de la situation et de l’état d’avancement des travaux dans le cadre du programme décennal de lutte contre les inondations.
Cheikh Makhfou Diop Leral.net