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[Feeling] Mame Diarra Guèye, choriste au Super Etoile : « Je ne suis amoureuse que de la musique... »

Mame Diarra Guèye est née en 1983 à Diourbel. Elle intègre en 1997 la célèbre formation d’Ouza, l’un des pères de la musique sénégalaise, après un bref passage dans le mouvement Hip Hop. Grâce à ses talents de chanteuse, elle a collaboré comme choriste au coté de grands noms de la musique dont Thione Seck, Oumar Péne, entre autres. Depuis 2008, elle a fait son entrée au Super Etoile. Elle apprend à jouer de la guitare acoustique et commence à composer ses propres chansons. D’ailleurs, elle projette de sortir un album solo sous peu.


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Juillet 2009 à 18:19 | | 2 commentaire(s)|

[Feeling] Mame Diarra Guèye, choriste au Super Etoile : « Je ne suis amoureuse que de la musique... »
La baol baol a commencé la musique dans sa ville natale avec un groupe dénommé Kharloubi avec Mass de Black Diamonds. En 1997, suite à une audition, elle entre à l’école d’Ouza. Selon elle, ce dernier l’a éduquée et lui a appris le métier.« Avec lui, j’ai compris que la musique, c’est juste un métier. Et tant que femme sénégalaise, j’ai des valeurs à préserver, et c’est un apprentissage et des conseils qui m’ont servie ». Après sa formation chez Ouza, Diarra et Mami, les meilleures de la promotion, forment les soul Ndiagamares et sortent un album sous la houlette du père. Hélas ce groupe n’aura pas trop duré car les sénégalais n’avaient pas compris leur genre musical. Mais, remettre sur pied cette formation fait partie de ses projets.

A son entrée en 2003 au Super Diamono, par ailleurs date du décès de son père, elle réalise que la vie d’un groupe ce n’est pas seulement la musique mais plus. Quatre ans après, elle quitte l’orchestre d’Omar Pène avec une grande boule à la gorge : « on m’a demandé d’arrêter sans aucune explication. Cela m’a fait mal mais la vie continue et je respecte beaucoup Omar Péne. »


[Feeling] Mame Diarra Guèye, choriste au Super Etoile : « Je ne suis amoureuse que de la musique... »
Au début de sa carrière, c’était un peu difficile car ses parents voulaient qu’elle continue ses études. Grâce à Ouza, ils l’ont laissée faire de la musique. Si pour sa maman, elle tient cet amour pour la musique de l’une de ses tantes qui était la seule à chanter dans la famille, Diarra estime que sa belle voix et tout ce qui va avec sont un don de Dieu. Elle déclare convaincue que des chanteuses comme Mariah Carrey et Whitney Houston l’ont beaucoup influencée.

Pour ses ambitions, notre feeling du mois nous dit qu’elle ne compte pas rester choriste toute sa vie. Et en guise d’illustration, un prochain album solo est dans ces projets immédiats. Elle compte travailler avec Ndiaga Ndour (et d’autres) qui lui a fait la proposition. Diarra a fait de la musique son arme car en plus d’être son gagne pain, elle trouve qu’il n y a pas une blessure ou un mal que cette musique peut guérir en elle. « Quand je me porte mal, dit-elle, j’écoute de la musique et mes pendules se remettent à l’heure ». Parmi les plus beaux jours de sa carrière, elle confie : « retenez bien que c’est quand Ouza m’a acceptée dans son école, mon premier jour au Super Diamono et quand Ndiaga Ndour m’a appelée pour me dire qu’il voulait travailler avec moi ».

Pour Diarra contrairement à ce que pensent les gens, le milieu de la musique n’est pas aussi dangereux que certains le prétendent. Car, affirme-t-elle : « il suffit juste de savoir ce que l’on veut pour s’en sortir ». Selon elle « le danger existe partout. Si je ne sors pas pour me produire, je reste chez moi, je ne vais pas en boîte, je n’ai pas beaucoup d’amis. Et on ne me voit pas me saouler. J’ai appris le Coran et je fais mes cinq prières. Et cette vie rangée, je la dois à l’éducation que j’ai reçue de mes parents, et j’en rends grâce à Dieu ».

Réussir dans la musique est son seul objectif pour le moment. Pour cette raison, Diarra dit n’être amoureuse que de la musique. Je n’ai pas de petit ami, et pour l’instant le mariage ne fait pas partie de mes projets ». Parole de Diarra.

Auteur : Ndèye Khady Thiam

Source : Dakar Life Magazine Juillet 2009

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1.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 22/07/2009 00:28 | Alerter
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Sénégal Ndiaye se réjouirait si certains politiques pouvaient s'investir dans le nettoyage bénévole de chameaux de Nouakchott .

Mais , il y a lieu de se demander si Roger Karim sera digne d'être palefrenier à Mekhe Pekess la capitale , à nous , promis par son père.

2.Posté par bouba dione le 11/06/2010 00:14 | Alerter
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salut comment cva je voulais que tu continue comme ca ca va aller inchallah du courage tu chante bien parce que je te vois chanter dans la tele ta voi me plait beaucoup

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