Les longs greffages de cheveux naturels sont à la mode et tous les moyens sont bons pour se les procurer du côté des dames. Ainsi, la classe sociale chez une femme de nos jours se mesure par la longueur du greffage de cheveux naturels. Par ailleurs, avec les fêtes de fin d’année, tous les stratagèmes sont bons pour s’enquérir de ce produit de luxe.
Des greffages qui viennent pour la majorité de la Chine et qui sont vendus à des prix qui tournent aux alentours de 100.000 à 300.000 Fcfa et même plus. Un privilège que se paient les filles aisées tandis que d’autres, aspirant à ce même standing, passent par d’autres voies.
Ainsi, si certaines filles ont des revenus qui leur permettent d’acheter les cheveux naturels, d’autres par contre se rabattent sur le fameux « Mbarane » pour en avoir ou à travers la location de perruques. Alors tous les moyens sont bons, l’importance est de se déambuler avec le produit, en mettre plein la vue aux autres femmes.
«Les perruques cheveux naturels sont vraiment chers. Vue que je n’ai pas les moyens de m’en acheter et encore moins un copain aussi galant pour m’en offrir, je préfère louer la perruque en cas de besoin », explique Khady Kanté une belle jeune dame trouvée dans un salon de coiffure à la patte d’oie.
« J’habite à proximité d’une boutique qui vend des cheveux en provenance de la Chine. Au début, je ne savais pas que cette pratique se faisait dans les cosmétiques. Mais comme les vendeuses me connaissent assez et qu’elles ont confiance en moi alors elles me l’ont proposés et depuis, je change de perruques à chaque événement » dixit-elle le sourire aux lèvres, se glorifiant de sa nouvelle coiffure.
Un service qui n’est pas destiné à toutes et qui suggère le remplissage d’un certain nombre de critères. Pour cette vendeuse de cheveux naturels à la Patte d’Oie qui se veut de garder l’anonymat, « depuis 5 ans je vends des cheveux naturels. C’est ma grande sœur qui fait des voyages en Chine et qui me les ramène. Nous avons trois sortes de clientèle: les unes viennent acheter naturellement, la deuxième catégorie de clientes paie par tranches jusqu’à ce que l’argent soit au complet. Quant aux autres, elles nous les louent.
Pour les prix de location des perruques, elle nous apprend qu’ils «diffèrent selon la longueur de la perruque car nous proposons le 16 cm à 20.000 fr, le 18 à 30.000 fr et le 20 à 50.000 fr pour une semaine et si sa dépasse la durée, elle sont obligées de payer plus. Cependant, toutes les clientes ne sont pas pareilles car il y a des filles qui respectent les délais mais d’autres par exemple disparaissent avec».
A Ndeye Goné Fall, une autre vendeuse d’avancer qu’elle a «commencé à (se) mettre dans la location de perruque de cheveux naturels comme bon nombres de (ses) collègues. C’est rentable et au bout d’un moment on peut facilement avoir un retour sur investissement».
Mais elle aussi a été, une fois, victime, d’un vol. «Une fois, une fidèle cliente m’a mis en rapport avec une supposée amie. Comme la cliente en question est une personne de confiance j’ai accepté de louer ma perruque. Mais je ne l’ai plus revue. J’ai failli en venir aux mains avec celle mais par la suite j’ai su qu’elle a été dupée tout comme moi. Au fond elle était animée de bonne volonté ».
L’apparence, le matériel intéresse au plus haut niveau les femmes sénégalaises et nous assistons à l’essor de pratiques jusque-là inconnues mais qui de jour en jour rend notre société beaucoup plus perdue qu’elle ne l’est déjà.
senenews.com
Des greffages qui viennent pour la majorité de la Chine et qui sont vendus à des prix qui tournent aux alentours de 100.000 à 300.000 Fcfa et même plus. Un privilège que se paient les filles aisées tandis que d’autres, aspirant à ce même standing, passent par d’autres voies.
Ainsi, si certaines filles ont des revenus qui leur permettent d’acheter les cheveux naturels, d’autres par contre se rabattent sur le fameux « Mbarane » pour en avoir ou à travers la location de perruques. Alors tous les moyens sont bons, l’importance est de se déambuler avec le produit, en mettre plein la vue aux autres femmes.
«Les perruques cheveux naturels sont vraiment chers. Vue que je n’ai pas les moyens de m’en acheter et encore moins un copain aussi galant pour m’en offrir, je préfère louer la perruque en cas de besoin », explique Khady Kanté une belle jeune dame trouvée dans un salon de coiffure à la patte d’oie.
« J’habite à proximité d’une boutique qui vend des cheveux en provenance de la Chine. Au début, je ne savais pas que cette pratique se faisait dans les cosmétiques. Mais comme les vendeuses me connaissent assez et qu’elles ont confiance en moi alors elles me l’ont proposés et depuis, je change de perruques à chaque événement » dixit-elle le sourire aux lèvres, se glorifiant de sa nouvelle coiffure.
Un service qui n’est pas destiné à toutes et qui suggère le remplissage d’un certain nombre de critères. Pour cette vendeuse de cheveux naturels à la Patte d’Oie qui se veut de garder l’anonymat, « depuis 5 ans je vends des cheveux naturels. C’est ma grande sœur qui fait des voyages en Chine et qui me les ramène. Nous avons trois sortes de clientèle: les unes viennent acheter naturellement, la deuxième catégorie de clientes paie par tranches jusqu’à ce que l’argent soit au complet. Quant aux autres, elles nous les louent.
Pour les prix de location des perruques, elle nous apprend qu’ils «diffèrent selon la longueur de la perruque car nous proposons le 16 cm à 20.000 fr, le 18 à 30.000 fr et le 20 à 50.000 fr pour une semaine et si sa dépasse la durée, elle sont obligées de payer plus. Cependant, toutes les clientes ne sont pas pareilles car il y a des filles qui respectent les délais mais d’autres par exemple disparaissent avec».
A Ndeye Goné Fall, une autre vendeuse d’avancer qu’elle a «commencé à (se) mettre dans la location de perruque de cheveux naturels comme bon nombres de (ses) collègues. C’est rentable et au bout d’un moment on peut facilement avoir un retour sur investissement».
Mais elle aussi a été, une fois, victime, d’un vol. «Une fois, une fidèle cliente m’a mis en rapport avec une supposée amie. Comme la cliente en question est une personne de confiance j’ai accepté de louer ma perruque. Mais je ne l’ai plus revue. J’ai failli en venir aux mains avec celle mais par la suite j’ai su qu’elle a été dupée tout comme moi. Au fond elle était animée de bonne volonté ».
L’apparence, le matériel intéresse au plus haut niveau les femmes sénégalaises et nous assistons à l’essor de pratiques jusque-là inconnues mais qui de jour en jour rend notre société beaucoup plus perdue qu’elle ne l’est déjà.
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