Parmi les produits fruitiers les plus importants, figure la mangue. Et pour le Dg de l’Asapex, « plusieurs études ont révélé que la valeur, en devises, d’une tonne de fruits de légumes, vaut 3 fois celle de l’arachide, 22 fois celle des phosphates, et 2 fois celle des cotons et tissus ». Illustrant ses propos, Alioune Sarr a cité les exemples des variétés « Kent » et « Keitt », très convoitées durant la période d’exportation (entre Mai et Septembre). Au cours de la dernière campagne (2010-2011), le volume des exportations sénégalaises a atteint 7658 tonnes, dont 5755 exportées vers l’Union Européenne, soit un niveau équivalent à 2008-2009, à une forte augmentation de 119 %, par rapport à 2010. Cependant, la filière mangue a connu, ces derniers temps, des attaques provenant de certains ravageurs, notamment, les mouches de fruits. Et pour un technicien de la DPV, présent à cet atelier, « la gestion des mouches des fruits, avec les pesticides des synthèses, se révélant très délicates, seule une gestion intégrée de ces ravageurs peut produire des résultats durables ». C’est pourquoi, les décideurs de l’Asapex ont estimé que pour améliorer les performances de cette filière mangue, il s’avère nécessaire que les producteurs soient formés sur les approches de lutte intégrée, afin qu’ils puissent se conformer à la réglementation en vigueur sur les mangues destinées à l’exportation. C’est ainsi que dans la cadre du projet Netherlands Trust Fund (NTF2), un programme qui vise « la création d’une compétitivité durable à l’exportation de la mangue », quatre groupes de vingt-cinq producteurs de mangues seront en formation au CEDAF de Bambylor, pour quatre jours.
Djiby GUISSE
REWMI QUOTIDIEN
Djiby GUISSE
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