Après une première nuit de couvre-feu entre vendredi et samedi, plusieurs quartiers d’Abidjan ont renoué le 19 février avec la violence. Les partisans de Laurent Gbagbo ont pu se réunir sans entrave à Yopougon mais ceux d’Alassane Ouattara à Abobo, Koumassi ou Treichville ont été dispersés sans ménagement par les forces de défense et de sécurité.
Après avoir été empêchés de manifester par des tirs de Kalashnikov et de gaz lacrymogènes des FDS, les jeunes militants du RHDP ont exprimé leur colère en érigeant des barricades, en enflammant des pneus et à Koumassi un camion a été incendié.
Signe du regain de tension dans la capitale économique ivoirienne, samedi des blindés légers des militaires français de l’opération Licorne étaient visibles dans plusieurs quartiers et le déploiement des casques bleus de l’Onuci était plus conséquent que ces derniers jours.
Pour Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo, « les rebelles s'infiltrent dans les quartiers, ils sont convoyés de Bouaké à l'Hôtel du Golf et dans les quartiers par l'ONUCI. Nous craignons des attaques terroristes », dit-il.
Ahoua Don Mello porte-parole de Laurent Gbagbo
De son côté, Joël Nguessan, porte-parole d'Alassane Ouattara soutient que « le couvre-feu est une décision incongrue. Il n'y a pas de problème, c'est une façon de museler la population. Ce sont les miliciens de Gbagbo qui ont dispersé les manifestants ».
Joël Nguessan, porte-parole d'Alassane Ouattara
Cette subite flambée de violence intervient alors que le panel des cinq chefs d’Etat de l’Union africaine est attendu le lundi 21 février à Abidjan. Vont-ils venir si la tension persiste ou empire ? Samedi, une source diplomatique africaine expliquait sous couvert d’anonymat que les présidents du panel pourraient arrêter leur position à Nouakchott sans faire le voyage d’Abidjan si leurs conditions de sécurité ne sont pas assurées.
source RFI via Seneweb
Après avoir été empêchés de manifester par des tirs de Kalashnikov et de gaz lacrymogènes des FDS, les jeunes militants du RHDP ont exprimé leur colère en érigeant des barricades, en enflammant des pneus et à Koumassi un camion a été incendié.
Signe du regain de tension dans la capitale économique ivoirienne, samedi des blindés légers des militaires français de l’opération Licorne étaient visibles dans plusieurs quartiers et le déploiement des casques bleus de l’Onuci était plus conséquent que ces derniers jours.
Pour Ahoua Don Mello, porte-parole du gouvernement de Laurent Gbagbo, « les rebelles s'infiltrent dans les quartiers, ils sont convoyés de Bouaké à l'Hôtel du Golf et dans les quartiers par l'ONUCI. Nous craignons des attaques terroristes », dit-il.
Ahoua Don Mello porte-parole de Laurent Gbagbo
De son côté, Joël Nguessan, porte-parole d'Alassane Ouattara soutient que « le couvre-feu est une décision incongrue. Il n'y a pas de problème, c'est une façon de museler la population. Ce sont les miliciens de Gbagbo qui ont dispersé les manifestants ».
Joël Nguessan, porte-parole d'Alassane Ouattara
Cette subite flambée de violence intervient alors que le panel des cinq chefs d’Etat de l’Union africaine est attendu le lundi 21 février à Abidjan. Vont-ils venir si la tension persiste ou empire ? Samedi, une source diplomatique africaine expliquait sous couvert d’anonymat que les présidents du panel pourraient arrêter leur position à Nouakchott sans faire le voyage d’Abidjan si leurs conditions de sécurité ne sont pas assurées.
source RFI via Seneweb