En effet, deux nouveaux couacs mercredi lors des quarts de finale de la Coupe de la Ligue, ont poussé la Ligue de football professionnel à suspendre à titre conservatoire, l’expérimentation de la technologie sur la ligne de but.
« La GLT a connu deux dysfonctionnements graves lors du match Amiens-PSG mercredi. La GLT n’a pas fait vibrer la montre de l’arbitre et c’est l’assistant vidéo qui a validé le but du PSG et un deuxième incident sur Angers-Montpellier, où la GLT a fait vibrer à tort la montre de l’arbitre », a souligné M. Quillot.
« Ces deux irrégularités sont inacceptables, d’autant qu’elles surviennent juste après que nous ayons averti GoalControl. Ces irrégularités sont la preuve que la GTL, en tout cas dans sa version actuelle, n’est pas fiable », a-t-il ajouté.
Créée par la société allemande, GoalControl, la technologie sur la ligne de but est chargée d’alerter l’arbitre lorsque le ballon franchit la ligne de but.
Il ne faut pas confondre GLT et VAR, soit l’assistance vidéo à l’arbitrage. Cette dernière sera introduite en L1 la saison prochaine, si le Board, organe garant des lois du jeu, l’autorise en mars. Pour l’instant, plusieurs pays testent la VAR – avec là aussi des accrocs. En France, la VAR est testée depuis les quarts de finale de la Coupe de la Ligue, cette semaine. La Fifa espère qu’elle sera utilisée au Mondial en Russie cet été (14 juin-15 juillet).