Avec Les scènes de désolation constatées ces derniers jours dans le plus grand temple du savoir de notre pays, on se croirait en Palestine aux premières heures du déclenchement de l’intifada.
A la différence des jeunes palestiniens qui se battent pour une noble cause, celle de la reconnaissance de leur Etat, nos pauvres étudiants se sont rués sur leur propre administration, tels des fauves avant de justifier lâchement leurs actes criminels par une plateforme revendicative qui n’a d’égale que l’indiscipline et la médiocrité qui règne à l’UCAD ces dix dernières années.
En effet, nos « étudiants pilleurs » se battraient s’il vous plait ! pour un accueil de tous leurs camarades en licence vers les masters en faisant fi des critères de sélection instaurés par la réforme et pour un paiement plus rapide de leur…….bourse que ne le permet le circuit administratif ! Ce sont là des raisons pathétiques pour saccager et détruire des locaux de leur propre administration (COUD) et autres édifices de l’Etat. Sans réfuter le droit pour tout citoyen de faire la grève pour faire valoir ses revendications, droit fondamental du reste consacré par nos lois et règlements, rien ne peut cautionner, ni expliquer de tels actes.
Malheureusement, ces événements sont devenus classiques et récurrents au Sénégal plus particulièrement dans l’espace Universitaire. Les Etudiants brandissement souvent le spectre de la violence et alimentent l’escalade pour venir à bout de leurs plus futiles revendications. Ces manières de faire dignes des plus grands caïds de Colobane ou de Thiaroye n’ont pas leur place dans une Université et doivent être bannies une bonne fois pour toute des Campus Universitaires sénégalais.
Ce chantage n’à que trop duré, chaque année est un éternel recommencement, les années universitaires sont aujourd’hui tellement chamboulées et l’Etat du Sénégal continue de dépenser des sommes faramineuses pour l’enseignement supérieur.
Comparer aux autres couches de la population par exemple les jeunes du monde rural, les marchands ambulants ou encore les artistes et artisans, les pensionnaires de l’UCAD sont des rois et vivent dans un luxe indécent.
Ces bourses qu’ils réclament sont souvent dépensées sans compter dans les plus grands marchés ou boîtes de nuit de Dakar alors qu’elles sont destinées à financer leurs études. Les lendemains de « paiement », qui n’a pas croisé un étudiant au marché de SANDAGA entrain de marchander des radiocassettes ou autres vêtements de marques ? Rares sont ceux qui vont dans les librairies pour s’acheter des fournitures et préfèrent délaisser les tickets de resto pour un tour chez mère COUMBA ou vers les restaurants huppés de la capitale.
Aujourd’hui, sur les mûrs des chambres des campus universitaires, les citations des grands philosophes et figures historiques ont laissé place aux posters de vedettes de la lutte ou autres chanteurs de rap. Mais le vrai mal de l’espace universitaire réside au sein des amicales des facultés. Ces associations sont une gangrène, elles sont mal organisées et dirigées souvent par des pseudos étudiants attardés se prenant pour des petits caïds.
Sous les ailes protectrices des partis de l’opposition qui tirent sur les ficelles, les responsables des différentes amicales se croient tout permis, ils n’ont aucune vision politique qui leur est propre pour faire avancer les choses. Elles se trompent chaque année de causes et leurs moyens de lutte sont aujourd’hui anachroniques. La violence, l’indiscipline et l’incivilité ne sont pas des alternatives mais des refuges pour masquer des insuffisances et des médiocrités. A ce propos, une mention spéciale doit être faite au Ministre de l’enseignement supérieur Monsieur Mary TEUW NIANE pour son courage et sa détermination à nettoyer l’espace universitaire. Force doit rester à la loi, il n’y a pas de zones de non droit, la loi doit s’appliquer partout sur le territoire national et sans exception aucune.
L’Etat doit prendre ses responsabilités afin que les responsables de ces actes ignobles soient châtiés à la hauteur de leur forfait. Ces sanctions pourraient aussi être accompagnées par une dissolution de toutes les amicales existantes dans les facultés afin de faire passer la réforme entreprise par le Gouvernement, l’intransigeance et la fermeté doivent rester de mise.
A l’aube de son émergence, le Sénégal qui est encore un pays très pauvres a besoin d’une jeunesse civilisée et mobilisée sur l’essentiel à savoir le développement du pays.
M. Touradou SOW
Juriste à Strasbourg
Email :touradou23@yahoo.fr
A la différence des jeunes palestiniens qui se battent pour une noble cause, celle de la reconnaissance de leur Etat, nos pauvres étudiants se sont rués sur leur propre administration, tels des fauves avant de justifier lâchement leurs actes criminels par une plateforme revendicative qui n’a d’égale que l’indiscipline et la médiocrité qui règne à l’UCAD ces dix dernières années.
En effet, nos « étudiants pilleurs » se battraient s’il vous plait ! pour un accueil de tous leurs camarades en licence vers les masters en faisant fi des critères de sélection instaurés par la réforme et pour un paiement plus rapide de leur…….bourse que ne le permet le circuit administratif ! Ce sont là des raisons pathétiques pour saccager et détruire des locaux de leur propre administration (COUD) et autres édifices de l’Etat. Sans réfuter le droit pour tout citoyen de faire la grève pour faire valoir ses revendications, droit fondamental du reste consacré par nos lois et règlements, rien ne peut cautionner, ni expliquer de tels actes.
Malheureusement, ces événements sont devenus classiques et récurrents au Sénégal plus particulièrement dans l’espace Universitaire. Les Etudiants brandissement souvent le spectre de la violence et alimentent l’escalade pour venir à bout de leurs plus futiles revendications. Ces manières de faire dignes des plus grands caïds de Colobane ou de Thiaroye n’ont pas leur place dans une Université et doivent être bannies une bonne fois pour toute des Campus Universitaires sénégalais.
Ce chantage n’à que trop duré, chaque année est un éternel recommencement, les années universitaires sont aujourd’hui tellement chamboulées et l’Etat du Sénégal continue de dépenser des sommes faramineuses pour l’enseignement supérieur.
Comparer aux autres couches de la population par exemple les jeunes du monde rural, les marchands ambulants ou encore les artistes et artisans, les pensionnaires de l’UCAD sont des rois et vivent dans un luxe indécent.
Ces bourses qu’ils réclament sont souvent dépensées sans compter dans les plus grands marchés ou boîtes de nuit de Dakar alors qu’elles sont destinées à financer leurs études. Les lendemains de « paiement », qui n’a pas croisé un étudiant au marché de SANDAGA entrain de marchander des radiocassettes ou autres vêtements de marques ? Rares sont ceux qui vont dans les librairies pour s’acheter des fournitures et préfèrent délaisser les tickets de resto pour un tour chez mère COUMBA ou vers les restaurants huppés de la capitale.
Aujourd’hui, sur les mûrs des chambres des campus universitaires, les citations des grands philosophes et figures historiques ont laissé place aux posters de vedettes de la lutte ou autres chanteurs de rap. Mais le vrai mal de l’espace universitaire réside au sein des amicales des facultés. Ces associations sont une gangrène, elles sont mal organisées et dirigées souvent par des pseudos étudiants attardés se prenant pour des petits caïds.
Sous les ailes protectrices des partis de l’opposition qui tirent sur les ficelles, les responsables des différentes amicales se croient tout permis, ils n’ont aucune vision politique qui leur est propre pour faire avancer les choses. Elles se trompent chaque année de causes et leurs moyens de lutte sont aujourd’hui anachroniques. La violence, l’indiscipline et l’incivilité ne sont pas des alternatives mais des refuges pour masquer des insuffisances et des médiocrités. A ce propos, une mention spéciale doit être faite au Ministre de l’enseignement supérieur Monsieur Mary TEUW NIANE pour son courage et sa détermination à nettoyer l’espace universitaire. Force doit rester à la loi, il n’y a pas de zones de non droit, la loi doit s’appliquer partout sur le territoire national et sans exception aucune.
L’Etat doit prendre ses responsabilités afin que les responsables de ces actes ignobles soient châtiés à la hauteur de leur forfait. Ces sanctions pourraient aussi être accompagnées par une dissolution de toutes les amicales existantes dans les facultés afin de faire passer la réforme entreprise par le Gouvernement, l’intransigeance et la fermeté doivent rester de mise.
A l’aube de son émergence, le Sénégal qui est encore un pays très pauvres a besoin d’une jeunesse civilisée et mobilisée sur l’essentiel à savoir le développement du pays.
M. Touradou SOW
Juriste à Strasbourg
Email :touradou23@yahoo.fr