C’est au niveau des certificats de domicile. Le phénomène a pris une telle ampleur qu’elle nécessite que les autorités compétentes daignent s’en occuper. Quasiment, tous les chefs de quartiers ferment les yeux sur ces fraudes. A court terme, c’est toute la rubrique domicile du fichier national d’identification des citoyens du Sénégal qui risque d’être faussée. Pour l’exemple, on peut relever le cas de la cité des Hlm 5. Le vieux chef quartier en exercice est un polygame. Ses deux épouses, ses enfants, tous les autres membres de la maisonnée, vendent les exemplaires des certificats de domiciles. C’est à 300 francs Cfa. C’est cacheté et signé. Il suffit de le remplir. Dès lors, beaucoup de jeunes originaires des zones rurales, et désirant se faire établir des pièces d’identité, sont orientés là-bas…
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