Alors que le Sénégal commençait à tourner une de ses pages assombrie par le phénomène de l’émigration clandestine, les revenants de Barça refont surface. Ces jeunes au nombre de 13 000 regroupés en mouvement veulent, selon le président du mouvement Barça-Barsaq Bassirou Guèye, «solder (leurs) comptes avec le président de la République». En effet, ces rapatriés qui ont frôlé la mort pour se rendre en Espagne où ils ont vécu l’humiliation tiennent le Président Wade pour responsable de tous leurs maux. Pour cause, aucune des promesses tenues par ce dernier depuis 2006 n’a été respectée.
Six ans après, ces «morts-vivants» comme on les appelle veulent se venger du gouvernement de Wade. «Ce que nous voulons, c’est que Abdoulaye Wade dégage et nous sommes en train de travailler pour arriver à cette fin», annonce M. Guèye qui, pour l’heure, a tenu à ne pas dévoiler leur stratégie. «Nous n’allons pas dire ce que nous comptons faire. Mais si rien n’est fait dans les prochains jours, nous allons dérouler notre plan d’action», promet Bassirou Guèye.
Ces représailles annoncées font suite à l’attitude du gouvernement sénégalais à l’endroit des émigrés clandestins. «Le gouvernement du Sénégal nous a leurrés et trompés depuis le début», dit Bassirou Guèye selon qui tout a commencé en Espagne lorsque le ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom est venu les chercher pour un recensement. «C’est quand nous avons répondu à son appel qu’on s’est rendu compte qu’il nous a piégés pour nous rapatrier», rappelle le président du mouvement Barça-Barsaq. Un rapatriement qui, selon lui, s’est d’ailleurs fait sur fonds de commerce. «Avant notre départ pour le Sénégal, le ministre de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères espagnol sont venus nous voir pour nous dire que la somme de 13 milliards de francs Cfa avait été remise au gouvernement du Sénégal pour notre réinsertion.» Une somme qui, partagée entre les 13 000 jeunes, revenait selon leur calcul à 21 millions de francs Cfa par personne. Mais à leur grande surprise, «lorsqu’on est arrivés, seuls 10 000 francs Cfa nous ont été remis en plus d’un sandwich et d’une boisson», s’émeut le président du mouvement.
Depuis lors, rien qui va dans le sens de l’amélioration de leurs conditions n’a été fait par le gouvernement, soutient Bassirou Guèye. Une situation qui les plonge, lui et ses camarades, aujourd’hui dans une précarité extrême. «Nous ne sommes plus considérés dans cette société, les clandestins sont comme de la fraude dont personne ne veut. Et tout cela, à cause du gouvernement qui nous a piégés pour nous ramener d’Espagne», peste M. Guèye.
dsene@lequotidien.sn
source: LeQuotidien
Six ans après, ces «morts-vivants» comme on les appelle veulent se venger du gouvernement de Wade. «Ce que nous voulons, c’est que Abdoulaye Wade dégage et nous sommes en train de travailler pour arriver à cette fin», annonce M. Guèye qui, pour l’heure, a tenu à ne pas dévoiler leur stratégie. «Nous n’allons pas dire ce que nous comptons faire. Mais si rien n’est fait dans les prochains jours, nous allons dérouler notre plan d’action», promet Bassirou Guèye.
Ces représailles annoncées font suite à l’attitude du gouvernement sénégalais à l’endroit des émigrés clandestins. «Le gouvernement du Sénégal nous a leurrés et trompés depuis le début», dit Bassirou Guèye selon qui tout a commencé en Espagne lorsque le ministre de l’Intérieur Ousmane Ngom est venu les chercher pour un recensement. «C’est quand nous avons répondu à son appel qu’on s’est rendu compte qu’il nous a piégés pour nous rapatrier», rappelle le président du mouvement Barça-Barsaq. Un rapatriement qui, selon lui, s’est d’ailleurs fait sur fonds de commerce. «Avant notre départ pour le Sénégal, le ministre de l’Intérieur et celui des Affaires étrangères espagnol sont venus nous voir pour nous dire que la somme de 13 milliards de francs Cfa avait été remise au gouvernement du Sénégal pour notre réinsertion.» Une somme qui, partagée entre les 13 000 jeunes, revenait selon leur calcul à 21 millions de francs Cfa par personne. Mais à leur grande surprise, «lorsqu’on est arrivés, seuls 10 000 francs Cfa nous ont été remis en plus d’un sandwich et d’une boisson», s’émeut le président du mouvement.
Depuis lors, rien qui va dans le sens de l’amélioration de leurs conditions n’a été fait par le gouvernement, soutient Bassirou Guèye. Une situation qui les plonge, lui et ses camarades, aujourd’hui dans une précarité extrême. «Nous ne sommes plus considérés dans cette société, les clandestins sont comme de la fraude dont personne ne veut. Et tout cela, à cause du gouvernement qui nous a piégés pour nous ramener d’Espagne», peste M. Guèye.
dsene@lequotidien.sn
source: LeQuotidien