Le gouvernement affine les mesures de relogement des sinistrés des inondations sur des sites habitables, dans les zones de Sangalkam. Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, qui a présidé, lundi 28 juin 2010, un Conseil interministériel sur la gestion des inondations, a fait le point sur le travail des techniciens. Il en ressort la volonté des autorités d’offrir de meilleures conditions de relogement à ces Sénégalais.
« Nous avons identifié un site de 19 hectares et un autre de 12 hectares. Nous allons voir le statut juridique de ces sites. Il faut que la Senelec, le ministre de l’Hydraulique et la Sones puissent évaluer les investissements à faire », souligne le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
En réalité, le déplacement de ces sinistrés des zones inhabitables vers des zones habitables obéit au souci des autorités d’offrir un meilleur cadre de vie aux Sénégalais qui s’exposent aux maladies hydriques en demeurant dans des maisons bordées d’eau et même de plantes aquatiques comme, à Mousdalifa, Darou Salam ou encore Wakhinane Nimzatt.
« A la date du 15 juillet 2010, les sites devraient être prêts pour recevoir les populations. Quelque 22.000 personnes sont recensées à Guédiawaye et Pikine », annonce le Premier ministre.
Au total, près de 2.300 familles sont concernées par l’opération de relogement. L’opération sera sous-tendue par une campagne de sensibilisation pour expliquer aux sinistrés qu’il y va de leur intérêt à regagner les sites habitables.
« Le gouvernement a pris la résolution de convaincre les populations. Celles-ci ont intérêt à ne pas rester un jour de plus dans les eaux. Donc, si par extraordinaire quelqu’un pense à résister ou à refuser de se déplacer, nous seront obligés, malheureusement, de demander au ministère de l’Intérieur d’utiliser toutes les voies possibles, pour amener tout le monde vers le site de recasement », prévient le chef du gouvernement.
Ce recasement peut aussi être versé sur le compte des mesures durables de résolution des problèmes liés aux inondations. Puisque les recasés devaient bénéficier des logements sociaux dès leur livraison. « Les personnes qui seront relogées ne sont pas censées revenir dans les sites inondés impropres à l’habitat, donc, les maisons qui s’y trouvent seront démolies, mais on ne peut pas démolir la maison d’une personne sans lui trouver une autre », clarifie le Premier ministre.
En conséquence, le gouvernement attache une grande importance à l’aménagement des sites où devraient vivre provisoirement des milliers de personnes dans des conditions plus acceptables que leur ancien cadre de vie. « Ces sites seront aménagés de telle sorte que les populations puissent vivre, en attendant que les maisons soient construites. Comme vous le savez, nous avons beaucoup de programmes de logements sociaux qui abriteront les personnes qui quitteront les zones inondables », rassure Souleymane Ndéné Ndiaye.
Au juste, le ministère de l’Education est chargé de prendre toutes les dispositions pour assurer la scolarisation des enfants de ces futurs recasés. Des mesures seront aussi prises par le ministère de la Santé et de la Prévention pour offrir des soins de santé en cas de besoin.
Le Soleil
« Nous avons identifié un site de 19 hectares et un autre de 12 hectares. Nous allons voir le statut juridique de ces sites. Il faut que la Senelec, le ministre de l’Hydraulique et la Sones puissent évaluer les investissements à faire », souligne le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
En réalité, le déplacement de ces sinistrés des zones inhabitables vers des zones habitables obéit au souci des autorités d’offrir un meilleur cadre de vie aux Sénégalais qui s’exposent aux maladies hydriques en demeurant dans des maisons bordées d’eau et même de plantes aquatiques comme, à Mousdalifa, Darou Salam ou encore Wakhinane Nimzatt.
« A la date du 15 juillet 2010, les sites devraient être prêts pour recevoir les populations. Quelque 22.000 personnes sont recensées à Guédiawaye et Pikine », annonce le Premier ministre.
Au total, près de 2.300 familles sont concernées par l’opération de relogement. L’opération sera sous-tendue par une campagne de sensibilisation pour expliquer aux sinistrés qu’il y va de leur intérêt à regagner les sites habitables.
« Le gouvernement a pris la résolution de convaincre les populations. Celles-ci ont intérêt à ne pas rester un jour de plus dans les eaux. Donc, si par extraordinaire quelqu’un pense à résister ou à refuser de se déplacer, nous seront obligés, malheureusement, de demander au ministère de l’Intérieur d’utiliser toutes les voies possibles, pour amener tout le monde vers le site de recasement », prévient le chef du gouvernement.
Ce recasement peut aussi être versé sur le compte des mesures durables de résolution des problèmes liés aux inondations. Puisque les recasés devaient bénéficier des logements sociaux dès leur livraison. « Les personnes qui seront relogées ne sont pas censées revenir dans les sites inondés impropres à l’habitat, donc, les maisons qui s’y trouvent seront démolies, mais on ne peut pas démolir la maison d’une personne sans lui trouver une autre », clarifie le Premier ministre.
En conséquence, le gouvernement attache une grande importance à l’aménagement des sites où devraient vivre provisoirement des milliers de personnes dans des conditions plus acceptables que leur ancien cadre de vie. « Ces sites seront aménagés de telle sorte que les populations puissent vivre, en attendant que les maisons soient construites. Comme vous le savez, nous avons beaucoup de programmes de logements sociaux qui abriteront les personnes qui quitteront les zones inondables », rassure Souleymane Ndéné Ndiaye.
Au juste, le ministère de l’Education est chargé de prendre toutes les dispositions pour assurer la scolarisation des enfants de ces futurs recasés. Des mesures seront aussi prises par le ministère de la Santé et de la Prévention pour offrir des soins de santé en cas de besoin.
Le Soleil