Le dossier du complexe hôtelier Méridien Président, un joyau cédé gracieusement à l’Etat sénégalais par le Roi d’Arabie Saoudite il y a une vingtaine d’années, se referme sur une mauvaise nouvelle pour la chaîne Starwood Hotels, gestionnaire de l’établissement. Démarrée en février 2009 suite à un appel d’offres international organisé par la banque d’affaires BMCE Capital, devenue Black Pearl, et conformément à la loi 87-23 qui réglemente toute opération de privatisation au Sénégal, la cession du complexe King Fahd devait arriver à terme au plus tard fin octobre 2009. C’était sans compter sur les tergiversations de l’Etat sénégalais qui fera marche arrière pour ensuite décider de suspendre la vente du complexe. Finalement, c’est l’option de confier la gérance de l’hôtel à la multinationale américaine, Starwood Hotels, qui avait prévalue. Fin du suspens ? Non.
Depuis, le dossier a évolué. Dernièrement les tractations ont atteint un point culminant avec des discussions qui ont eu lieu au plus haut niveau entre le Président Directeur général de Sénégal Hôtels, Mamadou Racine Sy et le chef de l’Etat. « On a beaucoup manœuvré l’oreille du président pour qu’il confie la gestion du complexe aux opérateurs nationaux en dessaisissant la multinationale Starwood » confie une source sous le couvert de l’anonymat. «Le chef de l’Etat aura été intransigeant sur les garanties financières entourant le dossier du repreneur, lequel s’est engagé à renflouer les caisses de l’hôtel », a commenté notre source.
(Avec Lesafriques.com)
Depuis, le dossier a évolué. Dernièrement les tractations ont atteint un point culminant avec des discussions qui ont eu lieu au plus haut niveau entre le Président Directeur général de Sénégal Hôtels, Mamadou Racine Sy et le chef de l’Etat. « On a beaucoup manœuvré l’oreille du président pour qu’il confie la gestion du complexe aux opérateurs nationaux en dessaisissant la multinationale Starwood » confie une source sous le couvert de l’anonymat. «Le chef de l’Etat aura été intransigeant sur les garanties financières entourant le dossier du repreneur, lequel s’est engagé à renflouer les caisses de l’hôtel », a commenté notre source.
(Avec Lesafriques.com)