Village à l’origine, le quartier de Grand-Yoff est créé par un sérère du nom de Diégane. Délimité au Nord par la commune de la Patte d’Oie à partir de la route de l’aéroport, au Sud par la commune de Castors à partir de la route du Front de terre, à l’Est par la commune de Hann à partir de l’autoroute et à l’Ouest par la commune de Yoff à partir de la Voie de Dégagement Nord (VDN), le village de Grand-Yoff est devenu commune d’arrondissement en 1996. Au début, elle s’appelait la route des Niayes car l’axe quittait le camp Leclerc et traversait le village de Cambérène. D’aucuns soutiennent que son nom viendrait de l’agrandissement du village de Yoff. Ce dernier ayant des limites naturelles avec la mer. Donc, Grand-Yoff constituait les champs des Lébous de Yoff. Elle tient une superficie de 8000 mètres carrés seulement pour une population d'environ 350000 habitants vivant dans 58 quartiers populaires d'où son surpeuplement. Ses plus grands quartiers sont Khar Yalla, Arafat et Missirah Fass. Elle a vu le jour vers les années 1960 à la suite d’une succession de déguerpissement d’habitations spontanées dans le centre-ville. «Dans les années 59-60, les premiers habitants sont venus s’installer dans les bas-fonds. Certains provenaient de Baye Gaïndé à côté de l’actuelle Place de l’Obélisque», se souvient le chef de quartier Makka 2 de Grand-Yoff, Mactar Ndiaye. Les premières habitations furent construites aux abords de l’hôpital général de Grand-Yoff (ex-CTO). Par la suite, elles ont été délocalisées. Quand, en 1968, Mactar Ndiaye vient s’installer avec sa famille, la commune était un village sans aménagement au préalable. Car, l’occupation de Grand-Yoff s’est opérée dans des conditions particulièrement contraignantes, sans aucun aménagement en urbanisme, ni viabilisation en voiries et réseaux divers (VRD).
Véritable capharnaüm
Ce peuplement mal organisé s’est accentué vers les années 1980 et a fini par épuiser toutes les réserves foncières du territoire. C’est l’Etat qui est intervenu pour son lotissement. «Le développement urbain de Grand-Yoff est étroitement lié à l’occupation de son espace qui est à l’origine de la création d’une quinzaine de quartiers et d’une soixantaine de sous-quartiers dont les 2/3 ne sont pas lotis auxquels s’ajoutent 11 cités modernes d’habitations planifiées», selon le maire Mamadou Mbaye. Beaucoup d’ethnies y vivent, Toucouleurs, Djiago, Socé… Bref, toutes les ethnies du pays se retrouvent ici. Certains même sont venus du Fouta, d’autres de la Guinée Bissau. En fait, le loyer n’est pas cher à Grand-Yoff. Toutefois, des spécialistes ont expliqué que les difficultés inhérentes à la crise économique que traverse le pays et qui se traduisent par, la pauvreté, la montée de la criminalité, la toxicomanie, la promiscuité dans l'habitat, le chômage et la dislocation de la cellule familiale, la recrudescence des cas de viol pour ne citer que ces causes, trouve un terreau fertile dans les quartiers populaires de la banlieue. Et, la commune de Grand Yoff en fait partie.. Considérée par son maire M. Mamadou Mbaye, comme « un Sénégal en miniature » ou encore comme le prototype du quartier de la banlieue, Grand-Yoff présente une forte concentration de tous ces facteurs à risque. « « Transition entre la ville et la banlieue », d'après l'agenda N°21 du local de la commune d'arrondissement de Grand-Yoff élaboré par l'Ecole nationale d'économie appliquée (Enea), la marie, d’après Mamadou Mbaye est en train de se battre pour son développement.
Awa FAYE et Angélique Thiandoum lepays
Véritable capharnaüm
Ce peuplement mal organisé s’est accentué vers les années 1980 et a fini par épuiser toutes les réserves foncières du territoire. C’est l’Etat qui est intervenu pour son lotissement. «Le développement urbain de Grand-Yoff est étroitement lié à l’occupation de son espace qui est à l’origine de la création d’une quinzaine de quartiers et d’une soixantaine de sous-quartiers dont les 2/3 ne sont pas lotis auxquels s’ajoutent 11 cités modernes d’habitations planifiées», selon le maire Mamadou Mbaye. Beaucoup d’ethnies y vivent, Toucouleurs, Djiago, Socé… Bref, toutes les ethnies du pays se retrouvent ici. Certains même sont venus du Fouta, d’autres de la Guinée Bissau. En fait, le loyer n’est pas cher à Grand-Yoff. Toutefois, des spécialistes ont expliqué que les difficultés inhérentes à la crise économique que traverse le pays et qui se traduisent par, la pauvreté, la montée de la criminalité, la toxicomanie, la promiscuité dans l'habitat, le chômage et la dislocation de la cellule familiale, la recrudescence des cas de viol pour ne citer que ces causes, trouve un terreau fertile dans les quartiers populaires de la banlieue. Et, la commune de Grand Yoff en fait partie.. Considérée par son maire M. Mamadou Mbaye, comme « un Sénégal en miniature » ou encore comme le prototype du quartier de la banlieue, Grand-Yoff présente une forte concentration de tous ces facteurs à risque. « « Transition entre la ville et la banlieue », d'après l'agenda N°21 du local de la commune d'arrondissement de Grand-Yoff élaboré par l'Ecole nationale d'économie appliquée (Enea), la marie, d’après Mamadou Mbaye est en train de se battre pour son développement.
Awa FAYE et Angélique Thiandoum lepays