leral.net | S'informer en temps réel

GUINEE - Le président sénégalais attrait devant ses pairs de la Cedeao

Wade accusé de complicité de coup d'etat

Le Président Wade est attrait, ce vendredi, au tribunal de ses pairs de la Cedeao, dont le président en exercice a convoqué un sommet extraordinaire pour demander des sanctions contre la Guinée et rappeler à l’ordre les Présidents Abdoulaye Wade et Mouammar Kadhafi. Ils sont accusés de complicité de coup d’Etat pour leur soutien manifeste à la junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara.


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Janvier 2009 à 10:35 | | 2 commentaire(s)|

GUINEE - Le président sénégalais attrait devant ses pairs de la Cedeao
Le Président nigérian Umaru Musa Yar’Adua, président en exercice de la Cedeao, a convoqué ce vendredi un sommet extraordinaire des pays membres de la Commission économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la Guinée, en général, et sur les attitudes des Présidents sénégalais Abdoulaye Wade et libyen Mouammar Kadhafi. Ces deux chefs d’Etats africains sont considérés par leur homologue nigérian comme des complices de la junte militaire qui a pris le pouvoir en Guinée, le 24 décembre 2008. Le premier, qui n’avait pas condamné le coup d’Etat en Mauritanie, en juillet 2008, a lancé un appel le 28 décembre 2008, sur les ondes de Rfi, pour dire que la junte qui a pris le pouvoir en Guinée, au lendemain de la mort du Président Lansana Conté, mérite le soutien des Africains. Alors que le second s’est déplacé la semaine dernière en Guinée pour une visite au capitaine Camara.
Des positions intolérables pour le Président Yar’Adua, qui a convoqué ce sommet extraordinaire pour que les leaders africains s’opposent et condamnent le soutien de Kadhafi et Wade au capitaine Moussa Dadis Camara. Selon le Président Yar’Adua le soutien et l’encouragement de ces leaders africains à la junte militaire est contraire à la Charte de l’Union Africaine. Aussi, insiste-t-il, les leaders africains ne doivent, en aucune manière, user de leur influence pour promouvoir dans le continent des actions subversives qui sapent la démocratie.
Selon le quotidien nigérian This Day, qui donne l’information dans son édition du 6 janvier 2009, «ce sommet extraordinaire de la Cedeao, auquel est attendu le Président Wade, devrait prononcer la suspension de la Guinée et annoncer des sanctions contre les militaires qui ont pris le pouvoir». Il s’agit, en outre, de forcer les putschistes à se désengager du pouvoir et organiser des élections qui devraient mettre en place de façon démocratique un gouvernement. A cet effet, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Chief Ojo Maduekwe, qui faisait face à la presse nigériane avant-hier, à Abuja, n’a pas caché le dégoût que lui inspire le comportement des Présidents Khadafi et Wade. Interpellé, il déclare : «Tout gouvernement démocratiquement élu, qui apporte son soutien à un gouvernement illégal, est coupable de complicité.»

PRESIDENT WADE, COMPLICE DE LA JUNTE
Interpellé sur le prompt soutien du Sénégal manifesté au nouveau pouvoir militaire en Guinée, le ministre Chief Ojo Maduekwe estime que «c’est désolant et doit être condamné». Pas du tout tendre avec le chef de l’Etat sénégalais, il insiste : «C’est désolant. Cela est à condamner. Je ne présagerai pas de ce que le sommet va décider. Afin, les Présidents ont leur façon de se parler entre eux. Mais, en tant que ministre des Affaires étrangères, je dirai que ce sera un jour sombre pour la consolidation de la démocratie en Afrique, si des gouvernements, auteurs de l’Acte constitutif et de la Charte de la Déclaration des gouvernements d’Afrique, reconnaissent des gouvernements qui n’ont pas accédé au pouvoir par les voies de la démocratie.» Alors, poursuit le ministre nigérian, «si un Etat membre de l’Union africaine, un gouvernement légitime foule au pied les règles de la Communauté pour fraterniser avec une junte militaire, je suis sûr que la sagesse collective et le leadership de l’Ua vont trouver les moyens de les sanctionner, car, à notre avis, saboter le processus démocratique, ce n’est pas seulement quand un groupe d’aventuriers organise un coup d’Etat pour liquider un gouvernement démocratiquement élu».
Chief Ojo Maduekwe continue sa plaidoirie pour faire remarquer qu’«un gouvernement démocratiquement élu, qui se met à soutenir, encourager et lancer des appels pour rendre acceptable un coup d’Etat, alors un tel gouvernement est coupable de complicité de coup d’Etat». D’où sa conviction que l’Union africaine doit rappeler à l’ordre un tel pays.
L’Afrique a beaucoup perdu à cause de la versatilité de certains de ses leaders, affirme Chief Maduekwe qui dénonce la duperie de certains dirigeants et chefs d’Etat africains. Pour preuve, il cite la rencontre, il y a une quinzaine de jours à Addis-Abeba sur le cas de la République démocratique du Congo et lors de laquelle des sanctions ont été retenues contre la Mauritanie. «Vous ne pouvez pas appeler à des sanctions contre la Mauritanie et ouvrir les bras à un régime militaire en Guinée.» Et s’il convient que les cas peuvent ne pas être les mêmes, et pour des raisons pragmatiques et de real politic «on a besoin d’un, de deux voire trois mois pour organiser des élections, on peut y aller. Mais même l’engagement d’un processus électoral ne veut pas dire qu’on va les reconnaître comme gouvernement. La suspension sera maintenue», selon le ministre Maduekwe qui affirme : Le Nigeria, qui a lancé un appel pour la condamnation du putsch en Mauritanie, n’aura aucune relation avec le régime militaire en Guinée «et il n’y a aucune place pour des doubles standards avec le nouvel engagement de l’Ua pour la démocratie». A ce propos, il rappelle que lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, ses homologues africains avaient soutenu sa demande de sanctions contre la Mauritanie et ont renouvelé leurs accords lors de la dernière rencontre de l’Ua. Donc «pas de doubles standards sur cette question».
Catégorique, il ajoute que «le coup d’Etat en Guinée est inacceptable. Absolument inacceptable et le message du gouvernement fédéral (nigérian) est clair : la junte doit accepter que quelqu’un conduise les élections. Tout ce qu’elle à faire, s’il n’y a aucune autorité civile pour le faire, ces gens qui ont engagé un processus non démocratique doivent juste organiser des élections et quitter la ville». Alors, il ne doute point que le sommet extraordinaire de la Cedeao, convoqué vendredi prochain, va prononcer de façon officielle la suspension et les sanctions contre la Guinée. Comme pour narguer ses pairs, Président Wade se rendra à Conakry, après avoir assisté ce mercredi à l’investiture du nouveau chef de l’Etat ghanaéen.
source le quotidien

leral .net


1.Posté par le solitaire le 07/01/2009 16:26 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

on ne peut vouloir une chose et son contraire. le président qui dit on a été le mieux élu en afrique, qui s'allie à une junte militaire!!! tout le monde aurait pu le faire, sauf notre président. et voilà, à cause d'une décision incontrôlée, nous sommes réleguée à la dernière place du peleton des pays dits démocratiques. la leçon du ghana, mérite d'être suivie mais non, au sénégal, on modifie encore la constitution pour aller aux élections. wade et mugabé, kif-kif.

2.Posté par el hadj hamidou diallo le 07/01/2009 16:28 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

DES BANDITS A NOS PORTES !
Une partie de l’armée guinéenne, toujours elle. Elle était là sous Sékou Touré, enfermant, battant, torturant volant et violant le peuple laborieux de Guinée.
Elle était encore là sous Conté, toujours dans ses grandes œuvres de bandits de grand chemin, de corrompus, de voleurs des deniers de la république.
Son chef meurt, mais elle refuse de le suivre outre tombe pour donner un peu d’air et d’eau, de chair et de pain, de liberté et de démocratie au laborieux peuple de Guinée.
Elle s’agrippe au pouvoir q’elle sent lui filer entre les mains. Elle promet une démocratie et des élections libres et transparentes en 2010 là où il faut réellement comprendre 2026.
En attendant, elle demande au peuple de ne plus « se promener » dans les rues. Elle demande aux organisations sociales, syndicales et politiques de suspendre toutes activités. Telle une pieuvre, elle veut étendre ses tentacules sur sa proie dont elle n’a jamais du reste cessé de sucer le sang.
Elle veut s’installer la canaille pour continuer à faire ripaille sur le dos de ce bon peuple qui ne sait plus à quel saint se vouer. « C’est nous où la guerre civile » disent-ils. Devant ces extrémités fâcheuses, le peuple les choisira pensent ils. Les libérateurs qui s’arment contre leur peuple, les défenseurs qui font des citoyens, des « mercenaires déjà à l’intérieur du pays et venus des pays voisins ». Elle ne se raie jamais cette chanson : pour bientôt « pendre du guinéen » haut et court, elle prépare le fallacieux prétexte du mercenariat !
Cette bande de la génération de 90 avec Coplan et ses copains de voyous bien en vue, manipulés par des barons trafiquants. Oui, nous avons affaire à des marionnettes qui dans moins de 2 semaines, se retireront pour montrer aux mondes, la face hideuse de leur maîtres commanditaires : suivez la drogue et vous saurez qui est derrière ce putsh dans « l’intérêt supérieur » de la Nation.
Cette frange de l’armée s'indigne que des officiers supérieurs s'opposent à leurs actes de grands bandits qui confisquent la démocratie et le pouvoir du peuple pour des promesses chimériques en 2010. Ce sont des menteurs, des voleurs aux mains tâchées du sang de nos frères et de nos sœurs.
Elle enfermera le peuple dans sa maison, sans eau, sans électricité, sans nourriture. Elle ne lui donnera aucune éducation parce qu’elle n’en a pas. Elle ne sait ni cultiver, ni pêcher, ni conduire les troupeaux à l’abreuvoir dans les pâturages. Elle n’usine rien, elle est absente dans les hôpitaux. Elle ne sait gérer que son ventre et son bas ventre. L’économie, les sciences sociales et politiques, les sciences en général et les techniques, elle s’en moque. Pour ces saint-cyriens des bas fonds de Coronthie la seule connaissance qui mérite d’être maîtrisée, c’est la charge d’une balle dans un canon, la technique de visée et le massacre en bonne et due forme de la vache laitière qu’elle traie depuis 1958 : le peuple de Guinée.
C’est pourquoi, tout comme pour Mohamed Bacar d’Anjouan, Mohamed Ould Abdela Aziz de Mauritanie, le BLOC POUR LE RENFORCEMENT DE LA DEMOCRATIE AU SENEGAL condamne expressément ces attentats inqualifiables de la démocratie, exige de la junte militaire le prompt rétablissement de l'ordre constitutionnel en Guinée.
Pour ce faire, le BRDS demande à la communauté internationale de rester plus que déterminée face à ces tentatives récurrentes de confiscation du pouvoir par des forces armées.
Le BRDS invite la communauté internationale à prendre dans les plus brefs délais, des mesures énergiques de retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
Le BRDS présente ses condoléances au peuple de Guinée et à la famille du disparu.
Que Noël 2008 donne paix et bonheur à l’Afrique et sèche ses larmes.
Fait à Dakar ce 24 décembre 2008
Professeur El Hadj Hamidou DIALLO, Secrétaire Général BRDS.

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site