Il nous a demandés de dialoguer, il a proposé des rencontres à Ouagadougou entre le CNDD (Conseil nationale pour le développement et la démocratie, junte) et les +forces vives+ (partis politiques, syndicats et société civile)", a déclaré à l’AFP l’ancien Premier ministre François Lonseny Fall. "Les forces vives lui ont remis un long memorendum qui est très clair, nous avons demandé le départ du CNDD et l’installation d’un gouvernement civil pour conduire la transition", vers les élections générales prévues en janvier 2010, a-t-il ajouté, après une rencontre avec le médiateur à Conakry. "Nous nous rencontrerons très probablement à Ouagadougou, très rapidement, dans les jours qui viennent, avec l’appui des autres organisations africaines et internationales", a confirmé l’ancien Premier ministre Sydia Touré.
Le président burkinabè a entamé cette médiation comme "facilitateur", nommé par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il doit tenter de "relancer le dialogue" entre les deux parties. Accueilli à sa descente d’avion par le président autoproclamé de Guinée au pouvoir depuis neuf mois, le capitaine Moussa Dadis Camara, en tenue militaire, M. Compaoré a déclaré qu’il venait voir "comment relancer à la fois le dialogue et une conduite sereine du processus politique". Il a rencontré les représentants du groupe international de contact sur la Guinée puis ceux des "forces vives" (partis d’opposition, syndicats, société civile), avant de s’entretenir avec le capitaine putschiste. Il a dit espérer obtenir de ce dernier "des précisions sur la conduite du processus électoral pour qu’il soit pacifique, apaisé, exempt de violences, démocratique, transparent".
L’opposition souhaite que le capitaine putschiste "ne se présente pas" à la présidentielle de janvier, a expliqué un de ses chefs, Jean-Marie Doré. "C’est le fondement des revendications des forces vives". La médiation a débuté une semaine après le massacre de sympathisants de l’opposition par les forces de sécurité dans un stade de Conakry, qui a fait au moins 150 morts, selon l’Onu. Mais l’étape de la médiation en Guinée est "dépassée", a estimé hier l’Ong importante Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), basée au Sénégal. "Nous estimons qu’on a dépassé le stade de la médiation, c’est une mission presque impossible pour (le président) Compaoré", a déclaré son président Alioune Tine. Plutôt qu’une médiation, "il faut demander d’arrêter les responsables" des répressions sanglantes du 28 septembre, a-t-il ajouté.
Le président burkinabè a entamé cette médiation comme "facilitateur", nommé par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Il doit tenter de "relancer le dialogue" entre les deux parties. Accueilli à sa descente d’avion par le président autoproclamé de Guinée au pouvoir depuis neuf mois, le capitaine Moussa Dadis Camara, en tenue militaire, M. Compaoré a déclaré qu’il venait voir "comment relancer à la fois le dialogue et une conduite sereine du processus politique". Il a rencontré les représentants du groupe international de contact sur la Guinée puis ceux des "forces vives" (partis d’opposition, syndicats, société civile), avant de s’entretenir avec le capitaine putschiste. Il a dit espérer obtenir de ce dernier "des précisions sur la conduite du processus électoral pour qu’il soit pacifique, apaisé, exempt de violences, démocratique, transparent".
L’opposition souhaite que le capitaine putschiste "ne se présente pas" à la présidentielle de janvier, a expliqué un de ses chefs, Jean-Marie Doré. "C’est le fondement des revendications des forces vives". La médiation a débuté une semaine après le massacre de sympathisants de l’opposition par les forces de sécurité dans un stade de Conakry, qui a fait au moins 150 morts, selon l’Onu. Mais l’étape de la médiation en Guinée est "dépassée", a estimé hier l’Ong importante Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho), basée au Sénégal. "Nous estimons qu’on a dépassé le stade de la médiation, c’est une mission presque impossible pour (le président) Compaoré", a déclaré son président Alioune Tine. Plutôt qu’une médiation, "il faut demander d’arrêter les responsables" des répressions sanglantes du 28 septembre, a-t-il ajouté.