La candidature d’Abdoulaye Wade pour la présidentielle de 2012 est-elle de plus en plus menacée ? Si l’on se fie à l’éventuelle modification des articles 27 et 104, brandie par le régime libéral, on pourrait bien répondre par l’affirmative. Après les sorties d’Idrissa Seck pour dire non à un troisième mandat de Wade, c’est au tour de Cheikh Tidiane Gadio d’entrer dans la valse de l’« invalidation » de la candidature du chef de l’Etat pour 2012. De ce fait, l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise appelle les députés de la mouvance présidentielle à plus de retenue et d’éthique politique. Si l’on en croit M. Gadio, les députés du Groupe Libéral démocratique veulent modifier les articles 27 et 104 de la Constitution pour permettre à leur mentor de se représenter à la prochaine consultation présidentielle. Rappelons que ces deux articles, 27 et 104 de la Constitution, selon certaines interprétations de constitutionnalistes, verrouillent à deux le nombre de mandat du président de la République. Les libéraux tenteraient de faire sauter ce verrouillage constitutionnel pour « sauver » leur candidat. Toutefois, Cheikh Tidiane Gadio n’exclut pas un soulèvement populaire, à l’image des révolutions tunisienne et égyptienne, si ces deux articles de la Constitution sont modifiés.
Hier allié de Wade, aujourd’hui son opposant. Il est l’un des plus récents adversaires politiques de l’actuel président de la République du Sénégal. Il est responsable au même titre que les libéraux du bilan des dix ans d’Alternance comme le lui a rappelé Pape Ngagne Ndiaye. Il a passé neuf ans au ministère des Affaires étrangères. Mais au cours de l’émission Aada ak Cosaan, Cheikh Tidiane Gadio n’a dit mot sur son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle. Il a tout simplement donné rendez-vous à ses sympathisants au prochain Congrès d’investiture du Mouvement Politique Citoyen/Luy Jot Jotna (Mpc/L).
Abordant la crise casamançaise, M. Gadio pense détenir la solution pour une paix définitive. Une affirmation n’a pas, malheureusement, séduit Pape Ngagne Ndiaye. Ce dernier s’est interrogé sur la non-application de cette solution lorsque l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise était dans le gouvernement durant presqu’une décennie. Cheikh Tidiane Gadio a répondu en substance : « J’ai fait de mon mieux.»
Thiedo
Hier allié de Wade, aujourd’hui son opposant. Il est l’un des plus récents adversaires politiques de l’actuel président de la République du Sénégal. Il est responsable au même titre que les libéraux du bilan des dix ans d’Alternance comme le lui a rappelé Pape Ngagne Ndiaye. Il a passé neuf ans au ministère des Affaires étrangères. Mais au cours de l’émission Aada ak Cosaan, Cheikh Tidiane Gadio n’a dit mot sur son éventuelle candidature à la prochaine présidentielle. Il a tout simplement donné rendez-vous à ses sympathisants au prochain Congrès d’investiture du Mouvement Politique Citoyen/Luy Jot Jotna (Mpc/L).
Abordant la crise casamançaise, M. Gadio pense détenir la solution pour une paix définitive. Une affirmation n’a pas, malheureusement, séduit Pape Ngagne Ndiaye. Ce dernier s’est interrogé sur la non-application de cette solution lorsque l’ancien chef de la diplomatie sénégalaise était dans le gouvernement durant presqu’une décennie. Cheikh Tidiane Gadio a répondu en substance : « J’ai fait de mon mieux.»
Thiedo