Alors que le monde musulman s'apprête à fêter l'Aïd el-Fitr - la fin du ramadan -, lundi 28 juillet, aucune roquette n'a été tirée par le Hamas dans la nuit, tandis qu'Israël suspendait en même temps ses raids sur Gaza à depuis à 23h dimanche (20h GMT).
Un arrêt des combats qui n'est peut-être pas sans rapport avec l'intervention de Barack Obama dimanche, qui a fermement et personnellement demandé à son allié israélien d'accepter un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions" avec le Hamas.
Selon un communiqué de Maison Blanche, le président américain a clairement exprimé auprès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "l'impératif stratégique de mettre en place un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions qui mette fin dès à présent aux affrontements et conduise à un arrêt permanent des hostilités".
Le cessez-le-feu peut-il tenir après l'Aïd ?
Dans la foulée, le Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une déclaration unanime appelant elle aussi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions" à Gaza. Le Conseil exhorte Israël et le Hamas à faire durer ce cessez-le-feu pendant toute la durée de la fête musulmane de l'Aïd qui marque la fin du ramadan "et au-delà".
Selon les secours palestiniens, une quinzaine de réfugiés ont été tués jeudi dernier par un tir israélien dans une école gérée par l'ONU à Beït Hanoun. Mais si Tsahal reconnaît qu'un de ses obus de mortier est bien tombé dans la cour, l'armée affirme que celle-ci était vide et que son tir n'est pas à l'origine des morts.
Depuis le début de la guerre, quelque 1 030 Palestiniens ont été tués, selon les secours palestiniens. Trois morts sur quatre sont des civils, selon l'ONU. L'armée israélienne, qui a entamé le 17 juillet la phase terrestre de son offensive destinée à anéantir la menace militaire du Hamas et de son allié du Jihad islamique, a quant à elle perdu 43 soldats, tandis que trois civils ont été tués par des roquettes.
85,6% des Israéliens hostiles à un cessez-le-feu
Israël, qui a affirmé avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit, entend mener à son terme la neutralisation des "tunnels offensifs". Ces souterrains sont utilisés pour lancer des attaques contre l'Etat hébreu et dissimuler des armes. En cas de trêve durable, il restera à engager des discussions sur le fond, où les désaccords sont très profonds. D'autant que le gouvernement israélien est soumis à la pression de son opinion publique, très sensible à la menace posée par les tunnels et les roquettes du Hamas. Selon un sondage rendu public par la radio militaire, 85,6% des Israéliens sont hostiles à un cessez-le-feu.
Dans son entretien avec Benjamin Netanyahu, Barack Obama a estimé que "toute solution de long terme au conflit israélo-palestinien" passera par "le désarmement des groupes terroristes et la démilitarisation de Gaza". Selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité israélien s'est réuni dimanche soir.
De son côté, le mouvement palestinien, considéré comme terroriste par Israël comme par les Américains, réclame un retrait des forces israéliennes de l'enclave qu'il contrôle depuis 2007. Le Hamas exige aussi une levée du blocus imposé depuis 2006 par Israël, qui asphyxie l'économie de ce territoire de 362 km2 où s'entassent 1,8 million de personnes, qui dépendent souvent de l'aide humanitaire pour survivre, une situation que la guerre n'a fait qu'empirer.
(Avec AFP)
Un arrêt des combats qui n'est peut-être pas sans rapport avec l'intervention de Barack Obama dimanche, qui a fermement et personnellement demandé à son allié israélien d'accepter un cessez-le-feu "immédiat et sans conditions" avec le Hamas.
Selon un communiqué de Maison Blanche, le président américain a clairement exprimé auprès du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "l'impératif stratégique de mettre en place un cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions qui mette fin dès à présent aux affrontements et conduise à un arrêt permanent des hostilités".
Le cessez-le-feu peut-il tenir après l'Aïd ?
Dans la foulée, le Conseil de sécurité de l'ONU réuni en urgence a adopté dans la nuit de dimanche à lundi une déclaration unanime appelant elle aussi à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat et sans conditions" à Gaza. Le Conseil exhorte Israël et le Hamas à faire durer ce cessez-le-feu pendant toute la durée de la fête musulmane de l'Aïd qui marque la fin du ramadan "et au-delà".
Selon les secours palestiniens, une quinzaine de réfugiés ont été tués jeudi dernier par un tir israélien dans une école gérée par l'ONU à Beït Hanoun. Mais si Tsahal reconnaît qu'un de ses obus de mortier est bien tombé dans la cour, l'armée affirme que celle-ci était vide et que son tir n'est pas à l'origine des morts.
Depuis le début de la guerre, quelque 1 030 Palestiniens ont été tués, selon les secours palestiniens. Trois morts sur quatre sont des civils, selon l'ONU. L'armée israélienne, qui a entamé le 17 juillet la phase terrestre de son offensive destinée à anéantir la menace militaire du Hamas et de son allié du Jihad islamique, a quant à elle perdu 43 soldats, tandis que trois civils ont été tués par des roquettes.
85,6% des Israéliens hostiles à un cessez-le-feu
Israël, qui a affirmé avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit, entend mener à son terme la neutralisation des "tunnels offensifs". Ces souterrains sont utilisés pour lancer des attaques contre l'Etat hébreu et dissimuler des armes. En cas de trêve durable, il restera à engager des discussions sur le fond, où les désaccords sont très profonds. D'autant que le gouvernement israélien est soumis à la pression de son opinion publique, très sensible à la menace posée par les tunnels et les roquettes du Hamas. Selon un sondage rendu public par la radio militaire, 85,6% des Israéliens sont hostiles à un cessez-le-feu.
Dans son entretien avec Benjamin Netanyahu, Barack Obama a estimé que "toute solution de long terme au conflit israélo-palestinien" passera par "le désarmement des groupes terroristes et la démilitarisation de Gaza". Selon les médias israéliens, le cabinet de sécurité israélien s'est réuni dimanche soir.
De son côté, le mouvement palestinien, considéré comme terroriste par Israël comme par les Américains, réclame un retrait des forces israéliennes de l'enclave qu'il contrôle depuis 2007. Le Hamas exige aussi une levée du blocus imposé depuis 2006 par Israël, qui asphyxie l'économie de ce territoire de 362 km2 où s'entassent 1,8 million de personnes, qui dépendent souvent de l'aide humanitaire pour survivre, une situation que la guerre n'a fait qu'empirer.
(Avec AFP)