Les pays arabes ont semblé jusqu’ici préférer une issue diplomatique au conflit entre Palestiniens et Israéliens, considéré aujourd’hui comme un massacre des premiers par les seconds dans la Bande de Gaza. La Libye de Mouammar Kadhafi, elle, propose une option plus radicale : la lutte armée. Une première dans le monde arabe depuis le début de la riposte israélienne, le 27 décembre, aux tirs de roquettes du Jihad islamique et du Hamas de la Bande de Gaza. « J’appelle les arabes à ouvrir les portes pour que les volontaires se battent avec les Palestiniens », a affirmé dans la nuit de jeudi à vendredi le dirigeant libyen.
La lutte ou le dialogue ?
La résolution 1860 adoptée jeudi par le Conseil des Nations unies constituait pourtant un motif de satisfaction pour les Etats arabes qui étaient massivement représentés au siège des Nations unies. A l’exception des Etats-Unis qui se sont abstenus lors du vote, le Conseil a appelé à « un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza ». Même si les pays arabes auraient souhaité qu’elle stipule un retrait « immédiat », ils considèrent que c’est un premier pas. Selon le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riad Malki, « Israël doit maintenant mettre un terme à son agression contre le peuple palestinien, et pleinement retirer ses troupes de la bande de Gaza ». De leur côté, la France par la voix de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, tout comme les Etats-Unis qui ont justifié leur abstention par le fait qu’ils attendaient les suites de la proposition de paix franco-égyptienne, regrette que ces derniers n’aient pas accordé « plus de temps » au « seul chemin viable de sortie de crise ».
Pour l’heure, les combats se poursuivent sur le terrain alors que la crise humanitaire s’aggrave dans la Bande de Gaza, notamment depuis la suspension jeudi des activités de la l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Pendant la trêve quotidienne de 3h accordée par Israël pour l’acheminement de l’aide humanitaire, des tirs israéliens ont touché ses convois humanitaires faisant deux morts. « Cette situation qui met l’ONU dans l’incapacité de fournir une assistance dans cette crise humanitaire qui empire est inacceptable », a déclaré Michèle Montas, la porte-parole du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui a comdamné ces attaques.
De nombreuses atteintes aux droits de l’Homme
La situation humanitaire empire dans la Bande de Gaza où les Nations unies soupçonnent des crimes de guerre. Navi Pillay, le Haut commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, a réclamé ce vendredi, à Genève, que des enquêtes « crédibles et indépendantes » soient effectuées. « Les violations du droit humanitaire international pourraient constituer des crimes de guerre pour lesquels la responsabilité pénale individuelle pourrait être invoquée ». Navi Pillay souhaite aussi la présence d’observateurs des droits d’Homme en Israël et en Cisjordanie. Toujours ce vendredi, l’Office de l’Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que trente Palestiniens, sur une centaine, avaient été tués cette semaine dans le bombardement d’une maison où les forces israéliennes les avaient rassemblées. « Selon plusieurs témoignages, le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens vers une seule maison à Zeitoun (dont la moitié était des enfants) en leur ordonnant de rester à l’intérieur », a indiqué un communiqué de l’Ocha. « Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison ».
L’incident fait écho à la sortie, mercredi, du cardinal Renato Martino, ministre de la Justice et de la Paix du Vatican. Ce dernier avait affirmé que les conditions de vie dans la bande de Gaza « ressemblaient de plus en plus à (celles) d’un camp de concentration ». Ce à quoi, Mordechai Lewy, l’ambassadeur d’Israël avait rétorqué :« Gaza un "lager" ? Cela signifie qu’il n’a jamais vu (de camp de concentration) dans sa vie ».
Les offensives israéliennes sur Gaza, qui en sont à leur 14e jour ce vendredi, ont fait environ 800 morts, pour la plupart des civils. Les Gazaouis manquent à l’heure actuelle de tout, surtout de denrées alimentaires et de médicaments. Une situation qui indigne une communauté internationale incapable d’obtenir le silence des armes.
La lutte ou le dialogue ?
La résolution 1860 adoptée jeudi par le Conseil des Nations unies constituait pourtant un motif de satisfaction pour les Etats arabes qui étaient massivement représentés au siège des Nations unies. A l’exception des Etats-Unis qui se sont abstenus lors du vote, le Conseil a appelé à « un cessez-le-feu immédiat, durable et pleinement respecté, menant au retrait complet des forces israéliennes de Gaza ». Même si les pays arabes auraient souhaité qu’elle stipule un retrait « immédiat », ils considèrent que c’est un premier pas. Selon le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riad Malki, « Israël doit maintenant mettre un terme à son agression contre le peuple palestinien, et pleinement retirer ses troupes de la bande de Gaza ». De leur côté, la France par la voix de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, tout comme les Etats-Unis qui ont justifié leur abstention par le fait qu’ils attendaient les suites de la proposition de paix franco-égyptienne, regrette que ces derniers n’aient pas accordé « plus de temps » au « seul chemin viable de sortie de crise ».
Pour l’heure, les combats se poursuivent sur le terrain alors que la crise humanitaire s’aggrave dans la Bande de Gaza, notamment depuis la suspension jeudi des activités de la l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). Pendant la trêve quotidienne de 3h accordée par Israël pour l’acheminement de l’aide humanitaire, des tirs israéliens ont touché ses convois humanitaires faisant deux morts. « Cette situation qui met l’ONU dans l’incapacité de fournir une assistance dans cette crise humanitaire qui empire est inacceptable », a déclaré Michèle Montas, la porte-parole du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon qui a comdamné ces attaques.
De nombreuses atteintes aux droits de l’Homme
La situation humanitaire empire dans la Bande de Gaza où les Nations unies soupçonnent des crimes de guerre. Navi Pillay, le Haut commissaire des Nations-Unies pour les droits de l’Homme, a réclamé ce vendredi, à Genève, que des enquêtes « crédibles et indépendantes » soient effectuées. « Les violations du droit humanitaire international pourraient constituer des crimes de guerre pour lesquels la responsabilité pénale individuelle pourrait être invoquée ». Navi Pillay souhaite aussi la présence d’observateurs des droits d’Homme en Israël et en Cisjordanie. Toujours ce vendredi, l’Office de l’Onu pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a indiqué que trente Palestiniens, sur une centaine, avaient été tués cette semaine dans le bombardement d’une maison où les forces israéliennes les avaient rassemblées. « Selon plusieurs témoignages, le 4 janvier, des soldats ont évacué environ 110 Palestiniens vers une seule maison à Zeitoun (dont la moitié était des enfants) en leur ordonnant de rester à l’intérieur », a indiqué un communiqué de l’Ocha. « Vingt-quatre heures plus tard, les forces israéliennes ont bombardé à plusieurs reprises cette maison ».
L’incident fait écho à la sortie, mercredi, du cardinal Renato Martino, ministre de la Justice et de la Paix du Vatican. Ce dernier avait affirmé que les conditions de vie dans la bande de Gaza « ressemblaient de plus en plus à (celles) d’un camp de concentration ». Ce à quoi, Mordechai Lewy, l’ambassadeur d’Israël avait rétorqué :« Gaza un "lager" ? Cela signifie qu’il n’a jamais vu (de camp de concentration) dans sa vie ».
Les offensives israéliennes sur Gaza, qui en sont à leur 14e jour ce vendredi, ont fait environ 800 morts, pour la plupart des civils. Les Gazaouis manquent à l’heure actuelle de tout, surtout de denrées alimentaires et de médicaments. Une situation qui indigne une communauté internationale incapable d’obtenir le silence des armes.