« Le problème que je voulais poser dès à présent, c’est celui de l’adaptation des mesures de prévention face aux pratiques des réalités au Sénégal. Dans sa communication générale, l’Etat n’a fait qu’importer et essaye d’adapter au Sénégal, des mesures venant d’ailleurs.
Je me situe à l’état actuel de la situation de notre pays. Au lieu de conduire les gens vers la lutte contre le terrorisme, il fallait d’abord passer à la prévention du risque du terrorisme. Il faut apprendre les gens à prévenir, à voir ce qui n’est pas encore arrivé. Mais, là, on a sauté une étape pour aller directement à celle de la lutte contre le terrorisme », a-t-il alerté.
Pour étayer ses propos, Pape Sané ne manque pas d’exemples. « Quand la Police fait des exercices et que les populations ne se sentent pas concernées, cela n’a pas de sens. Il faudra dans ce cadre que ce soit vulgarisé, que ce soit une affaire commune, générale et non une affaire d’individus », a-t-il recadré, renseignant que les pays qui ont essayé de gérer le terrorisme de cette manière ont connu des conséquences graves.
Pour ce spécialiste des questions sécuritaires, « le terrorisme se gère de manière collective et générale. On ne peut donc pas mettre les populations à l’écart. Car, c’est malheureusement ce que nous voyons au Sénégal ».
Pour autant, M. Sané se satisfait de la manière dont les forces de sécurité gèrent la question. « Ils sont des professionnels. On ne peut pas le nier. Il y a des agrégats qui sont mondiaux et reconnus à tous les pays concernant la lutte contre le terrorisme. Donc, les mettre en pratique au Sénégal, au Mali, en Guinée, c’est pareil. Donc, il faut les féliciter et leur demander de redoubler encore de vigilance et surtout de professionnalisme », a-t-il déclaré sur Rfm.
Il demande, d’ailleurs, aux forces de sécurité de ne pas laisser la question aux politiciens « qui ne cherchent qu’à se faire voir ou entendre, alors qu’il faut avoir un agenda beaucoup plus professionnel ».
La rédaction de leral.net
Je me situe à l’état actuel de la situation de notre pays. Au lieu de conduire les gens vers la lutte contre le terrorisme, il fallait d’abord passer à la prévention du risque du terrorisme. Il faut apprendre les gens à prévenir, à voir ce qui n’est pas encore arrivé. Mais, là, on a sauté une étape pour aller directement à celle de la lutte contre le terrorisme », a-t-il alerté.
Pour étayer ses propos, Pape Sané ne manque pas d’exemples. « Quand la Police fait des exercices et que les populations ne se sentent pas concernées, cela n’a pas de sens. Il faudra dans ce cadre que ce soit vulgarisé, que ce soit une affaire commune, générale et non une affaire d’individus », a-t-il recadré, renseignant que les pays qui ont essayé de gérer le terrorisme de cette manière ont connu des conséquences graves.
Pour ce spécialiste des questions sécuritaires, « le terrorisme se gère de manière collective et générale. On ne peut donc pas mettre les populations à l’écart. Car, c’est malheureusement ce que nous voyons au Sénégal ».
Pour autant, M. Sané se satisfait de la manière dont les forces de sécurité gèrent la question. « Ils sont des professionnels. On ne peut pas le nier. Il y a des agrégats qui sont mondiaux et reconnus à tous les pays concernant la lutte contre le terrorisme. Donc, les mettre en pratique au Sénégal, au Mali, en Guinée, c’est pareil. Donc, il faut les féliciter et leur demander de redoubler encore de vigilance et surtout de professionnalisme », a-t-il déclaré sur Rfm.
Il demande, d’ailleurs, aux forces de sécurité de ne pas laisser la question aux politiciens « qui ne cherchent qu’à se faire voir ou entendre, alors qu’il faut avoir un agenda beaucoup plus professionnel ».
La rédaction de leral.net