L’objectif n’est pas commercial. Quand Tidjane Deme, patron du bureau de Dakar, reçoit des demandes pour des contrats publicitaires, il renvoie ses interlocuteurs vers les filiales européennes. Sur le continent, Google se positionne plutôt comme un catalyseur, afin d’aider à la conception de programmes et de contenus locaux capables de rendre internet plus attractif. Sa méthode : mettre à disposition des développeurs informatiques, des blogueurs et des médias son savoir-faire et ses applications.
Les 21 et 22 février, la compagnie américaine organisait ainsi à Dakar une conférence sur le thème « croissance locale et impact global ». L’opportunité pour les participants d’échanger avec certains de ses dirigeants, comme Carlo d’Asaro Biondo, vice-président des opérations pour l’Europe du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique, mais aussi de découvrir le potentiel de Google Maps ou du système d’exploitation Android.
Le facteur Facebook
Une stratégie de sensibilisation dont les résultats sont encore difficiles à mesurer, comme le regrette Tidjane Deme, contraint de passer une grande partie de son temps entre l’Europe et les États-Unis pour convaincre ses collègues du potentiel de l’Afrique. Cependant, de récentes études apportent enfin la preuve de la montée en puissance du web sur le continent : en 2010, Google a enregistré une hausse de 50 % des requêtes issues d’Afrique subsaharienne sur son moteur de recherche, et, chaque mois, pas moins de 100 000 Sénégalais rejoignent le réseau social Facebook.
jeune afrique
Les 21 et 22 février, la compagnie américaine organisait ainsi à Dakar une conférence sur le thème « croissance locale et impact global ». L’opportunité pour les participants d’échanger avec certains de ses dirigeants, comme Carlo d’Asaro Biondo, vice-président des opérations pour l’Europe du Sud, le Moyen-Orient et l’Afrique, mais aussi de découvrir le potentiel de Google Maps ou du système d’exploitation Android.
Le facteur Facebook
Une stratégie de sensibilisation dont les résultats sont encore difficiles à mesurer, comme le regrette Tidjane Deme, contraint de passer une grande partie de son temps entre l’Europe et les États-Unis pour convaincre ses collègues du potentiel de l’Afrique. Cependant, de récentes études apportent enfin la preuve de la montée en puissance du web sur le continent : en 2010, Google a enregistré une hausse de 50 % des requêtes issues d’Afrique subsaharienne sur son moteur de recherche, et, chaque mois, pas moins de 100 000 Sénégalais rejoignent le réseau social Facebook.
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