Dans ce lot, figure une dizaine de Thiantacounes sur les 16 condamnés en mai 2019, à des peines allant de 6 mois d’emprisonnement ferme de 15 ans de travaux forcés, pour « meurtres avec actes de torture et de barbarie, association de malfaiteurs et inhumation illégale » dans l’affaire du double meurtre de Médinatoul Salam sur Bara Sow et Ababacar Diagne, le 22 avril 2012.
Leur défunt guide, Cheikh Béthio Thioune avait écopé, lui, de 10 ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre » et « non dénonciation de meurtre » par la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Mbour et à verser 100 millions de francs Cfa à chacune des familles des victimes, qui réclamait 3 milliards FCfa.
Les parents « déçus », interpellent le Président Macky Sall
Justement, les parents de l’une des victimes du double meurtre de Médinatoul Salam, ont mal accueilli cette grâce présidentielle. Ils se sont confiés au correspondant de Emedia à Mbour, Mountaga Kane.
« Je n’oublierai jamais ce drame qui a emporté mon mari. C’est vraiment très dur à supporter. Cela fait dix ans maintenant, mais c’est comme si c’était hier et j’en souffre toujours. Quand j’ai appris que les bourreaux de mon mari ont été graciés, je n’en revenais pas car, compte tenu de la gravité des faits, quinze ans de prison m’avaient paru insuffisants.
On a vu des gens qui écopent de dix ans de prison pour un simple meurtre. Mais ici, il s’agit d’un double meurtre, dans des conditions abjectes. Mon mari a été enterré vivant. C’est vrai que le président de la République a le pouvoir de gracier qui il veut, mais nous lui demandons de penser à nous. Ababacar a laissé quatre orphelins qui ne comptaient que sur leur père », a confié la veuve d’Ababacar Diagne, Sokhna Kane.
« Je suis très déçue par cette grâce, parce que j’estime qu’ils ne le méritent pas. Le chef de l’Etat n’a pas pensé à nous. Ce qui me fait le plus mal dans cette affaire, est que l’un d’eux, Pape Malaka vit non loin de chez nous. Vraiment nous avons mal », a déploré la mère d’Ababacar Diagne, Ndèye Khady Fall.
Emedia
Leur défunt guide, Cheikh Béthio Thioune avait écopé, lui, de 10 ans de travaux forcés pour « complicité de meurtre » et « non dénonciation de meurtre » par la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Mbour et à verser 100 millions de francs Cfa à chacune des familles des victimes, qui réclamait 3 milliards FCfa.
Les parents « déçus », interpellent le Président Macky Sall
Justement, les parents de l’une des victimes du double meurtre de Médinatoul Salam, ont mal accueilli cette grâce présidentielle. Ils se sont confiés au correspondant de Emedia à Mbour, Mountaga Kane.
« Je n’oublierai jamais ce drame qui a emporté mon mari. C’est vraiment très dur à supporter. Cela fait dix ans maintenant, mais c’est comme si c’était hier et j’en souffre toujours. Quand j’ai appris que les bourreaux de mon mari ont été graciés, je n’en revenais pas car, compte tenu de la gravité des faits, quinze ans de prison m’avaient paru insuffisants.
On a vu des gens qui écopent de dix ans de prison pour un simple meurtre. Mais ici, il s’agit d’un double meurtre, dans des conditions abjectes. Mon mari a été enterré vivant. C’est vrai que le président de la République a le pouvoir de gracier qui il veut, mais nous lui demandons de penser à nous. Ababacar a laissé quatre orphelins qui ne comptaient que sur leur père », a confié la veuve d’Ababacar Diagne, Sokhna Kane.
« Je suis très déçue par cette grâce, parce que j’estime qu’ils ne le méritent pas. Le chef de l’Etat n’a pas pensé à nous. Ce qui me fait le plus mal dans cette affaire, est que l’un d’eux, Pape Malaka vit non loin de chez nous. Vraiment nous avons mal », a déploré la mère d’Ababacar Diagne, Ndèye Khady Fall.
Emedia