Rappelons qu’il s’était engagé en 2005 à moderniser la ville de Touba en lui consacrant 100 milliards de francs Cfa (20 milliards par an) et à réaliser entièrement la Mosquée Guy Masalik al jinaan. Il n’a jamais tenu ses deux promesses et des sources proches du très regretté Serigne Saliou Mbacké avancent que le saint homme a rejoint son vénéré père, le cœur plein d’amertume de n’avoir pas terminé ses grands travaux. Par la faute du politicien Wade qui s’était à l’époque interposé entre lui et ses talibés, pourtant alors prêts à réaliser lesdits travaux par leur sueur et au besoin par leur sang, dans les mêmes conditions qu’ils ont réalisé les grandes Mosquées de Diourbel et de Touba, ainsi que de nombreuses autres infrastructures dans la ville sainte. Dans de nombreuses contributions, j’ai montré comment le président politicien a abusé l’ermite de Khelcom et l’ensemble de la communauté mouride, en utilisant les grands projets de Touba – devenus bizarrement les grands projets du président Wade – à des fins strictement politiciennes.
Á un an et demi de l’important scrutin de 2012, il revient à la charge, avec en bandoulière de nouvelles promesses, toutes démagogiques et politiciennes. L’homme, c’est désormais connu, n’accorde aucun crédit à ses engagements. Je me contenterai d’illustrer cette assertion, en prenant parmi mille autres, deux ou trois exemples significatifs pour le confondre et surtout pour lui montrer, à lui et à ses tonitruants vuvuzela, que nous ne sommes pas tous aussi amnésiques qu’ils le croient.
L’homme nous connaît parfaitement et nous gouverne à partir de nos défauts et de nos faiblesses, plutôt que de nos vertus. Nous n’en aurions pas d’ailleurs, à ses yeux ; c’est pourquoi il nous prend pour des moins que rien et pense, avec son distingué fils, que nous avons tous un prix. Avec nous, ou du moins nombre d’entre nous, il sait où frapper pour faire rapidement mouche. Ainsi, en tournée à Kaolack en juin 2004, il s’adressait en ces termes aux populations de la ville :
« Il faut que Kaolack devienne une ville moderne. Toutes les zones d’inondations, excepté les lieux où on récolte le sel, doivent être transformées en zones de piscicultures. » Et il ajoutait, à l’intention des familles qui habitent dans ces zones :
« Il faut déplacer ces familles parce que cette ville a besoin d’un programme d’assainissement extrêmement important. Les zones inondées, il faut absolument les enlever. Les plans d’eau seront alors transformés en lac artificiel au lieu de les laisser dans cette pourriture. » (cf « Le Quotidien » des 19-20 juin 2004, page 3).
Voilà donc la priorité de Kaolack bien campée : l’assainissement de la ville. Et Me Wade reviendra à la charge en février 2007, en pleine campagne électorale. Signalons que ses promesses de 2004 étaient restées en l’état, comme d’habitude. Le candidat Wade, passé maître dans l’art de l’affabulation, reconnaît encore publiquement que Kaolack était « une ville oubliée et mal structurée », et qu’il fera appel à son « ami » français François Léotard (ancien Ministre des Forces Armées du Gouvernement Balladur reconverti dans les affaires et ayant eu maille à partir avec la Justice française), « pour résoudre définitivement le problème de l’assainissement et de l’insalubrité de la ville ».
Quelques mois après, Salif Ba, alors Ministre de l’Habitat, de la Construction et du Patrimoine bâti, revient sur cette « priorité » du Chef de l’État dans une conférence publique présentée au quartier général du Pds, et qui avait pour thème : « Kaolack face au défi de l’assainissement, de l’environnement et du cadre de vie. La vision du Chef de l’État Me Abdoulaye Wade. » D’emblée, M. Ba lance : « François Léotard viendra à Kaolack dans les prochains jours. Une mission française a déjà effectué une visite de prospection des lieux en avril 2 007. »
Et notre ministre de préciser alors que les travaux de ce projet du Chef de l’État sont estimés à plus de 10 milliards de francs Cfa, et que le financement est entre les mains du président qui va suivre les travaux (sic). Le ministre égrènera ensuite un chapelet de maladies épidémiques causées par l’insalubrité et conclura, comme désabusé : « Kaolack a atteint aujourd’hui un niveau d’insalubrité et de dégradation très difficile à relever et a fini d’installer les populations dans un environnement malsain et dans un profond malaise (« Le Quotidien » du lundi 29 octobre 2 007) ».
Avec ces promesses fermes, les Kaolackois étaient aux anges. Trois ans après – nous sommes en novembre 2010 –, leur ville est plus sale que jamais, toujours à la merci des eaux usées et des ordures nauséabondes, ainsi que des nuées de mouches et de moustiques. Des dix milliards de francs Cfa qui étaient « entre les mains du Chef de l’État » et du « messie » français qui devait assainir Kaolack, on n’en entend plus parler. Peut-être, Me Wade les ressuscitera-t-il au cours de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2012, si toutefois il tient sur pied jusque-là.
Après les Kaolackois, les Rufisquois sont les victimes des promesses alléchantes et sans lendemain de notre président politicien. On se souvient que, profitant de la cérémonie de lancement du deuxième tronçon de l’autoroute à péage qui s’est déroulée à Rufisque le vendredi 12 février 2010, l’homme décline devant les populations un vaste programme d’assainissement de la ville (« Walf Grand-Place » des samedi-dimanche 13-14 février 2010, page 4). D’emblée, il lance : « 2010 sera l’année des grands travaux de Rufisque, avec la réhabilitation de la route de Sococim reliant Adama Lo et Ousmane Socé Diop. De la même manière, le boulevard entre Rufisque et Kounoune sera réhabilité, sans oublier la réfection de la voirie des marchés prévus en mai prochain. S’y ajoute aussi la réhabilitation de la route de Sangalkam, celle reliant la Nationale1 au quartier Rufisque Est devant aboutir à celle de Keur Massar ». « Le démarrage de tous ces travaux, précisa notre conteur national, est prévu au premier semestre de cette année ». Que le lecteur retienne cette échéance !
Notre « Père Noël » poursuit en affirmant qu’il est prévu également le programme de voirie urbaine à haute intensité de main d’œuvre, tout comme la mise en œuvre d’un réseau d’assainissement fiable. Á cet effet, « un plan directeur d’assainissement structuré en trois phases d’un coût total de 36 milliards de francs cfa a été élaboré. Ainsi, 14 autres milliards seront dégagés pour la réhabilitation et la couverture du Canal Baudin avec la construction de stations de pompage de 90 litres par seconde. Sans oublier le canal de l’ouest avec la construction de stations de pompage de 500 litres par seconde, la construction également du canal central permettant ainsi une diminution importante des problèmes de débordements constatés dans le centre de la ville au niveau des canaux de ceinture et de l’ouest ».
Ce n’est pas tout. L’ambitieux programme de l’homme miracle prévoit aussi la construction du Canal de Diokoul devant permettre d’assainir des sites de la station d’épuration. Concernant toujours l’assainissement, il révèle de grands travaux en trois phases dont la première tranche est financée par la Banque mondiale à hauteur de 3 milliards 500 millions. Ce gros programme comporte la réhabilitation de 5801 mètres linéaires de réseaux d’eaux usées, la construction de 13082 mètres linéaires de collecteur neuf, la réhabilitation de 2278 branchements sociaux, sans compter trois stations de pompage dont la première est d’une capacité de 2850 mètres cubes par jour.
Je ne vais pas continuer d’égrener les nombreuses autres promesses aussi alléchantes que mensongères de ce vaste programme dont le coût total est estimé à 53 milliards 500 millions. Nous sommes à quatre mois et demi de l’échéance indiquée par notre fabulateur national. De travaux d’assainissement de la ville de Mame Coumba Lamb, il n’en est plus question nulle part. Ce n’est donc pas cet homme-là qui finira les grands travaux de Touba. Il a abusé pendant longtemps Serigne Saliou Mbacké, il en fait autant aujourd’hui avec le nouveau khalife général de Touba. Ses Américains et ses Malaisiens n’existent que dans son imagination fertile. Qu’il nous dise d’abord ce que sont devenus ses autres Malaisiens qui devaient nous construire, au tout début de l’alternance, 100 à 150000 logements sociaux dans la zone de Diamniadio ! Pour quelqu’un qui vient de Bargny, les maisons témoins que les mystérieux Malaisiens ont réalisées sont visibles à l’entrée de Diamniadio à gauche, presque face à la station Total, de l’autre côté de la Route nationale numéro1.
Notre fabuliste national raconte et promet n’importe quoi : des Tgv, des centrales nucléaires y compris une mobile qui fonctionne à partir d’un bateau au large de Dakar, une usine de montage d’avions, un aéroport international à Touba, un tramway de banlieue en six mois, etc. Il est donc ce qu’il est et ne peut être rien d’autre : un politicien pur et dur pour qui la parole et les engagements donnés n’ont aucune espèce d’importance. Il nous a toujours raconté des histoires et nous en racontera tant qu’il sera à la tête de notre pauvre pays. Sa seule préoccupation, celle de tous les instants, c’est la réalisation de ses objectifs politiciens, quel qu’en soit le prix matériel, financier, moral. Et il partage ce vilain penchant avec les membres de son gouvernement. Samuel Sarr, son ancien Ministre de l’Énergie appuyé du Premier ministre, nous promettait solennellement la fin définitive des délestages en 2011, avec la construction de la Centrale de charbon de Sendou. Lui-même ajoutait qu’en 2012, nous exporterions de l’énergie vers les pays de la sous-région. Voilà que son fils bien-aimé, tout nouveau Ministre de l’Énergie, nous renvoie en 2014.
Nous avons donc le malheur d’être gouvernés par ces hommes et ces femmes-là, qui n’auraient jamais dû être portés aux fonctions importantes qu’ils occupent. Non contents de dilapider nos maigres ressources, ils nous abreuvent quotidiennement de promesses démagogiques, dont ils sont sûrs qu’ils ne les tiendront jamais. Ce sont tous des menteurs, de vulgaires bonimenteurs qui ont écrit, en une décennie, la page de loin la plus noire de l’histoire politique de notre pays.
MODY NIANG, e-mail : modyniang@arc.sn
Á un an et demi de l’important scrutin de 2012, il revient à la charge, avec en bandoulière de nouvelles promesses, toutes démagogiques et politiciennes. L’homme, c’est désormais connu, n’accorde aucun crédit à ses engagements. Je me contenterai d’illustrer cette assertion, en prenant parmi mille autres, deux ou trois exemples significatifs pour le confondre et surtout pour lui montrer, à lui et à ses tonitruants vuvuzela, que nous ne sommes pas tous aussi amnésiques qu’ils le croient.
L’homme nous connaît parfaitement et nous gouverne à partir de nos défauts et de nos faiblesses, plutôt que de nos vertus. Nous n’en aurions pas d’ailleurs, à ses yeux ; c’est pourquoi il nous prend pour des moins que rien et pense, avec son distingué fils, que nous avons tous un prix. Avec nous, ou du moins nombre d’entre nous, il sait où frapper pour faire rapidement mouche. Ainsi, en tournée à Kaolack en juin 2004, il s’adressait en ces termes aux populations de la ville :
« Il faut que Kaolack devienne une ville moderne. Toutes les zones d’inondations, excepté les lieux où on récolte le sel, doivent être transformées en zones de piscicultures. » Et il ajoutait, à l’intention des familles qui habitent dans ces zones :
« Il faut déplacer ces familles parce que cette ville a besoin d’un programme d’assainissement extrêmement important. Les zones inondées, il faut absolument les enlever. Les plans d’eau seront alors transformés en lac artificiel au lieu de les laisser dans cette pourriture. » (cf « Le Quotidien » des 19-20 juin 2004, page 3).
Voilà donc la priorité de Kaolack bien campée : l’assainissement de la ville. Et Me Wade reviendra à la charge en février 2007, en pleine campagne électorale. Signalons que ses promesses de 2004 étaient restées en l’état, comme d’habitude. Le candidat Wade, passé maître dans l’art de l’affabulation, reconnaît encore publiquement que Kaolack était « une ville oubliée et mal structurée », et qu’il fera appel à son « ami » français François Léotard (ancien Ministre des Forces Armées du Gouvernement Balladur reconverti dans les affaires et ayant eu maille à partir avec la Justice française), « pour résoudre définitivement le problème de l’assainissement et de l’insalubrité de la ville ».
Quelques mois après, Salif Ba, alors Ministre de l’Habitat, de la Construction et du Patrimoine bâti, revient sur cette « priorité » du Chef de l’État dans une conférence publique présentée au quartier général du Pds, et qui avait pour thème : « Kaolack face au défi de l’assainissement, de l’environnement et du cadre de vie. La vision du Chef de l’État Me Abdoulaye Wade. » D’emblée, M. Ba lance : « François Léotard viendra à Kaolack dans les prochains jours. Une mission française a déjà effectué une visite de prospection des lieux en avril 2 007. »
Et notre ministre de préciser alors que les travaux de ce projet du Chef de l’État sont estimés à plus de 10 milliards de francs Cfa, et que le financement est entre les mains du président qui va suivre les travaux (sic). Le ministre égrènera ensuite un chapelet de maladies épidémiques causées par l’insalubrité et conclura, comme désabusé : « Kaolack a atteint aujourd’hui un niveau d’insalubrité et de dégradation très difficile à relever et a fini d’installer les populations dans un environnement malsain et dans un profond malaise (« Le Quotidien » du lundi 29 octobre 2 007) ».
Avec ces promesses fermes, les Kaolackois étaient aux anges. Trois ans après – nous sommes en novembre 2010 –, leur ville est plus sale que jamais, toujours à la merci des eaux usées et des ordures nauséabondes, ainsi que des nuées de mouches et de moustiques. Des dix milliards de francs Cfa qui étaient « entre les mains du Chef de l’État » et du « messie » français qui devait assainir Kaolack, on n’en entend plus parler. Peut-être, Me Wade les ressuscitera-t-il au cours de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2012, si toutefois il tient sur pied jusque-là.
Après les Kaolackois, les Rufisquois sont les victimes des promesses alléchantes et sans lendemain de notre président politicien. On se souvient que, profitant de la cérémonie de lancement du deuxième tronçon de l’autoroute à péage qui s’est déroulée à Rufisque le vendredi 12 février 2010, l’homme décline devant les populations un vaste programme d’assainissement de la ville (« Walf Grand-Place » des samedi-dimanche 13-14 février 2010, page 4). D’emblée, il lance : « 2010 sera l’année des grands travaux de Rufisque, avec la réhabilitation de la route de Sococim reliant Adama Lo et Ousmane Socé Diop. De la même manière, le boulevard entre Rufisque et Kounoune sera réhabilité, sans oublier la réfection de la voirie des marchés prévus en mai prochain. S’y ajoute aussi la réhabilitation de la route de Sangalkam, celle reliant la Nationale1 au quartier Rufisque Est devant aboutir à celle de Keur Massar ». « Le démarrage de tous ces travaux, précisa notre conteur national, est prévu au premier semestre de cette année ». Que le lecteur retienne cette échéance !
Notre « Père Noël » poursuit en affirmant qu’il est prévu également le programme de voirie urbaine à haute intensité de main d’œuvre, tout comme la mise en œuvre d’un réseau d’assainissement fiable. Á cet effet, « un plan directeur d’assainissement structuré en trois phases d’un coût total de 36 milliards de francs cfa a été élaboré. Ainsi, 14 autres milliards seront dégagés pour la réhabilitation et la couverture du Canal Baudin avec la construction de stations de pompage de 90 litres par seconde. Sans oublier le canal de l’ouest avec la construction de stations de pompage de 500 litres par seconde, la construction également du canal central permettant ainsi une diminution importante des problèmes de débordements constatés dans le centre de la ville au niveau des canaux de ceinture et de l’ouest ».
Ce n’est pas tout. L’ambitieux programme de l’homme miracle prévoit aussi la construction du Canal de Diokoul devant permettre d’assainir des sites de la station d’épuration. Concernant toujours l’assainissement, il révèle de grands travaux en trois phases dont la première tranche est financée par la Banque mondiale à hauteur de 3 milliards 500 millions. Ce gros programme comporte la réhabilitation de 5801 mètres linéaires de réseaux d’eaux usées, la construction de 13082 mètres linéaires de collecteur neuf, la réhabilitation de 2278 branchements sociaux, sans compter trois stations de pompage dont la première est d’une capacité de 2850 mètres cubes par jour.
Je ne vais pas continuer d’égrener les nombreuses autres promesses aussi alléchantes que mensongères de ce vaste programme dont le coût total est estimé à 53 milliards 500 millions. Nous sommes à quatre mois et demi de l’échéance indiquée par notre fabulateur national. De travaux d’assainissement de la ville de Mame Coumba Lamb, il n’en est plus question nulle part. Ce n’est donc pas cet homme-là qui finira les grands travaux de Touba. Il a abusé pendant longtemps Serigne Saliou Mbacké, il en fait autant aujourd’hui avec le nouveau khalife général de Touba. Ses Américains et ses Malaisiens n’existent que dans son imagination fertile. Qu’il nous dise d’abord ce que sont devenus ses autres Malaisiens qui devaient nous construire, au tout début de l’alternance, 100 à 150000 logements sociaux dans la zone de Diamniadio ! Pour quelqu’un qui vient de Bargny, les maisons témoins que les mystérieux Malaisiens ont réalisées sont visibles à l’entrée de Diamniadio à gauche, presque face à la station Total, de l’autre côté de la Route nationale numéro1.
Notre fabuliste national raconte et promet n’importe quoi : des Tgv, des centrales nucléaires y compris une mobile qui fonctionne à partir d’un bateau au large de Dakar, une usine de montage d’avions, un aéroport international à Touba, un tramway de banlieue en six mois, etc. Il est donc ce qu’il est et ne peut être rien d’autre : un politicien pur et dur pour qui la parole et les engagements donnés n’ont aucune espèce d’importance. Il nous a toujours raconté des histoires et nous en racontera tant qu’il sera à la tête de notre pauvre pays. Sa seule préoccupation, celle de tous les instants, c’est la réalisation de ses objectifs politiciens, quel qu’en soit le prix matériel, financier, moral. Et il partage ce vilain penchant avec les membres de son gouvernement. Samuel Sarr, son ancien Ministre de l’Énergie appuyé du Premier ministre, nous promettait solennellement la fin définitive des délestages en 2011, avec la construction de la Centrale de charbon de Sendou. Lui-même ajoutait qu’en 2012, nous exporterions de l’énergie vers les pays de la sous-région. Voilà que son fils bien-aimé, tout nouveau Ministre de l’Énergie, nous renvoie en 2014.
Nous avons donc le malheur d’être gouvernés par ces hommes et ces femmes-là, qui n’auraient jamais dû être portés aux fonctions importantes qu’ils occupent. Non contents de dilapider nos maigres ressources, ils nous abreuvent quotidiennement de promesses démagogiques, dont ils sont sûrs qu’ils ne les tiendront jamais. Ce sont tous des menteurs, de vulgaires bonimenteurs qui ont écrit, en une décennie, la page de loin la plus noire de l’histoire politique de notre pays.
MODY NIANG, e-mail : modyniang@arc.sn