Cent quatre-vingts voix ou la dissolution. La Grèce et ses partenaires européens sont suspendus lundi 29 décembre au choix des députés grecs qui procèdent au troisième et dernier tour de l'élection du président de la République.
Si Stavros Dimas, le candidat à la présidence de la République du premier ministre, Antonis Samaras, n'obtient pas au moins 180 voix, le Parlement sera mécaniquement dissous et des élections législatives anticipées seront organisées, sans doute le 25 janvier ou le 1er février.
A midi heure locale, 11 heures en France, les 300 députés se lèveront chacun leur tour à l'appel de leur nom pour dire au choix « Stavros Dimas », ou simplement « présent ». Dans le second cas, ils signifieront leur opposition, moins à M. Dimas qu'à la poursuite de la politique d'austérité qui pèse depuis quatre ans sur les Grecs, sous l'égide du gouvernement de coalition entre la droite et les socialistes du conservateur Antonis Samaras. Le résultat devrait être connu une heure plus tard.
SAMARAS RÉSIGNÉ
Rien n'est acquis pour M. Dimas, ancien commissaire européen qui, au deuxième tour, mardi 23 décembre, n'a recueilli que 168 suffrages. M. Samaras est d'ailleurs apparu résigné samedi à la Nouvelle Radio-Internet-télévision hellénique (Nerit), la télévision publique, assurant « avoir fait et faire encore tout ce qui est en son pouvoir » pour éviter de telles élections.
Lire aussi le reportage : La Grèce va mieux, les Grecs pas tellement
Spyros Lykoudis, député indépendant qui a voté pour Dimas mardi 23 décembre, n'est pas optimiste. « A moins d'une surprise, à moins qu'un parti ne change sa position, je ne pense pas que le Parlement élira un président [lundi] », a-t-il affirmé dimanche à l'agence Reuters. « On ne peut rien exclure, mais les partis se préparent de toute façon à des élections législatives. »
Si Stavros Dimas, le candidat à la présidence de la République du premier ministre, Antonis Samaras, n'obtient pas au moins 180 voix, le Parlement sera mécaniquement dissous et des élections législatives anticipées seront organisées, sans doute le 25 janvier ou le 1er février.
A midi heure locale, 11 heures en France, les 300 députés se lèveront chacun leur tour à l'appel de leur nom pour dire au choix « Stavros Dimas », ou simplement « présent ». Dans le second cas, ils signifieront leur opposition, moins à M. Dimas qu'à la poursuite de la politique d'austérité qui pèse depuis quatre ans sur les Grecs, sous l'égide du gouvernement de coalition entre la droite et les socialistes du conservateur Antonis Samaras. Le résultat devrait être connu une heure plus tard.
SAMARAS RÉSIGNÉ
Rien n'est acquis pour M. Dimas, ancien commissaire européen qui, au deuxième tour, mardi 23 décembre, n'a recueilli que 168 suffrages. M. Samaras est d'ailleurs apparu résigné samedi à la Nouvelle Radio-Internet-télévision hellénique (Nerit), la télévision publique, assurant « avoir fait et faire encore tout ce qui est en son pouvoir » pour éviter de telles élections.
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Spyros Lykoudis, député indépendant qui a voté pour Dimas mardi 23 décembre, n'est pas optimiste. « A moins d'une surprise, à moins qu'un parti ne change sa position, je ne pense pas que le Parlement élira un président [lundi] », a-t-il affirmé dimanche à l'agence Reuters. « On ne peut rien exclure, mais les partis se préparent de toute façon à des élections législatives. »