Pour être resté plus de quatre mois sans salaire, le collectif des prestataires de service des collectes mobiles de sang du Centre national de transfusion sanguine (Cnts) a décidé de reprendre son mot d’ordre de grève illimitée, à compter de ce mercredi.
En conférence de presse au Cnts, ils ont soutenu avoir tenu un sit-in suivi de grève, bien avant le démarrage de la campagne électorale, pour faire part aux populations des conditions dérisoires de travail qu’ils endurent au sein dudit centre.
Entre autres revendications, figure «le non-paiement des salaires avec des omissions fréquentes notées, datant de plus de 4 mois maintenant». Ce qui, selon eux, avait causé un manque notoire de poches de sang durant cette période, «mettant dans le désarroi, les patients en situation d’urgence vitale».
Les prestataires regrettent également les difficultés liées au manque de protection dans leur mission de collecte mobile de sang et demandent l’augmentation de leur salaire journalier de 5000 FCfa, ainsi que la rémunération des heures supplémentaires.
«Le travail de collecte de sang demande une protection personnelle. Aussi nous arrive-t-il parfois de travailler de 8h à 16h, sans être rémunérés, alors que la règle, c’est de 8h à 14h. Ensuite, pour un père ou une mère de famille que nous sommes, un montant de 30 000 FCfa par semaine, soit 5000 FCfa par jour, est vraiment insignifiant pour un soutien de famille ; et donc, nous réclamons la revalorisation de nos salaires», dénoncent-ils.
Les prestataires ont, en outre, rappelé les démarches déjà entreprises avec les autorités compétentes qui, d’ailleurs, ont été sans suite favorable à leur égard.
«Face à tous ces problèmes, nous avons décidé de reprendre notre mot d’ordre de grève pour une durée illimitée et nous tiendrons pour responsables les services compétents, sur toutes les conséquences qui s’ensuivront», préviennent-ils.
Ils informent, par ailleurs, le nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale que «la banque de sang du Cnts agonise avec les faibles poches de sang qu’elle enregistre» et l'invitent à «prendre toutes les dispositions nécessaires». Les collecteurs de sang de conclure : «Le Cnts est malade et il urge vraiment de trouver des solutions. Nous voudrions tenir l’opinion nationale à témoin, afin que cette situation d’urgence soit réglée dans les meilleurs délais au profit des patients».
Bes Bi
En conférence de presse au Cnts, ils ont soutenu avoir tenu un sit-in suivi de grève, bien avant le démarrage de la campagne électorale, pour faire part aux populations des conditions dérisoires de travail qu’ils endurent au sein dudit centre.
Entre autres revendications, figure «le non-paiement des salaires avec des omissions fréquentes notées, datant de plus de 4 mois maintenant». Ce qui, selon eux, avait causé un manque notoire de poches de sang durant cette période, «mettant dans le désarroi, les patients en situation d’urgence vitale».
Les prestataires regrettent également les difficultés liées au manque de protection dans leur mission de collecte mobile de sang et demandent l’augmentation de leur salaire journalier de 5000 FCfa, ainsi que la rémunération des heures supplémentaires.
«Le travail de collecte de sang demande une protection personnelle. Aussi nous arrive-t-il parfois de travailler de 8h à 16h, sans être rémunérés, alors que la règle, c’est de 8h à 14h. Ensuite, pour un père ou une mère de famille que nous sommes, un montant de 30 000 FCfa par semaine, soit 5000 FCfa par jour, est vraiment insignifiant pour un soutien de famille ; et donc, nous réclamons la revalorisation de nos salaires», dénoncent-ils.
Les prestataires ont, en outre, rappelé les démarches déjà entreprises avec les autorités compétentes qui, d’ailleurs, ont été sans suite favorable à leur égard.
«Face à tous ces problèmes, nous avons décidé de reprendre notre mot d’ordre de grève pour une durée illimitée et nous tiendrons pour responsables les services compétents, sur toutes les conséquences qui s’ensuivront», préviennent-ils.
Ils informent, par ailleurs, le nouveau ministre de la Santé et de l’Action sociale que «la banque de sang du Cnts agonise avec les faibles poches de sang qu’elle enregistre» et l'invitent à «prendre toutes les dispositions nécessaires». Les collecteurs de sang de conclure : «Le Cnts est malade et il urge vraiment de trouver des solutions. Nous voudrions tenir l’opinion nationale à témoin, afin que cette situation d’urgence soit réglée dans les meilleurs délais au profit des patients».
Bes Bi