Comment se transmet la maladie ?
La grippe A H1N1 est désormais présente sur l'ensemble des continents. Le virus de la grippe porcine est émis dans le milieu extérieur, c'est-à-dire dans l'air ambiant, à travers des gouttelettes provenant de l'appareil respiratoire (alvéoles pulmonaires, bronchioles, bronches, trachée) de l'animal infecté, ou bien des sécrétions (liquide) du nez.
Le virus est ensuite transmis à l'homme soit par contact (en particulier par l'intermédiaire des mains qui doivent être lavées fréquemment en cas de suspicion de grippe), soit par l'intermédiaire d'aérosols c'est-à-dire des gouttelettes contenues dans l'air et qui sont respirées.
Le virus peut se disséminer dans l’air, par l’intermédiaire de quintes de toux, d’éternuements ou de gouttelettes de salive, par le contact direct rapproché (moins d’un mètre) avec une personne infectée par un virus respiratoire (lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main), ou encore par contact indirect avec des objets touchés et donc contaminés par la personne malade (p.ex. une poignée de porte).
Quels sont les symptômes de la maladie ?
Les symptômes de la grippe A H1N1 sont dans la majeure partie des cas les suivants : une fièvre supérieure à 38 °C, toux associée à des difficultés respiratoires, des céphalées, un écoulement nasal, des courbatures accompagnée de douleurs musculaires. On note occasionnellement une diarrhées ou des vomissement ou les deux à la fois.
Comment se protège-t-on du virus à défaut d’une vaccination ?
Notons d’abord qu’une personne infectée peut transmettre le virus un jour avant et 7 jours après l’apparition des symptômes.
Etant donné que la transmission du virus se fait principalement par voie aérienne, mais également par les mains et les objets contaminés, nous devons :
Eviter autant qu’on peut tout avec une personne malade
Couvrir la bouche et le nez lorsqu’on tousse ou éternue
Se laver soigneusement et régulièrement les mains pendant 30 secondes avec de l’eau savonneuse ou des solutions hydro alcooliques
Utiliser toujours un mouchoir en papier pour se moucher, tousser ou cracher, de le jeter à la poubelle directement après usage et de se laver ensuite les mains.
Quelles mesures d’hygiène doivent observer le malade et son entourage ?
Quand nous vivons avec une personne atteinte de la maladie, nous devons observez les mesures d’hygiène suivantes : Se laver les mains plusieurs fois par jour, également entre les doigts, avec du savon, tousser de manière hygiénique en utilisant un mouchoir en papier, le jeter à la poubelle après utilisation et se laver les mains, éviter les contacts corporels, tels que les accolades, baisers et bises, poignées de main, etc, aérer régulièrement la chambre où se trouve la personne malade (fenêtre grande ouverte pendant quelques minutes).
Notons aussi que le malade pourra porter si possible un masque chirurgical lorsqu’elle est en contact étroit avec d’autres personnes (moins d’un mètre). Le port du masque permet de réduire l’émission de virus dans l’air. Changer le masque dès qu’il devient humide, au moins toutes les 2 à 3 heures, et le jeter directement à la poubelle. Se laver ensuite les mains. Il n’est pas nécessaire à la personne saine de porter un masque.
Quelles sont les personnes à risque ?
Pour les cas suivants, un risque accru de complication existe :
les personnes atteintes d’affection(s) chronique(s) grave(s) entre 6 mois et 64 ans (maladie respiratoire chronique, y compris l’asthme; maladie cardiovasculaire chronique; désordre métabolique chronique, dont surtout le diabète; maladie chronique rénale ou hépatique; déficit immunitaire congénital ou acquis; maladie neurologique ou musculaire chronique; hémoglobinopathie; ou toute autre condition affectant l’immunité ou ayant un impact sur la fonction respiratoire, telle que l’obésité morbide)
les femmes enceintes, à partir du deuxième trimestre de la grossesse. Car, au cours d’une grossesse, des changements mécaniques et hormonaux sont observés, notamment au niveau des systèmes cardiovasculaire, respiratoire et immunitaire. La capacité pulmonaire se réduit parce que l’utérus grossit et compresse le diaphragme. Ceci représente donc un risque, car le virus s’attaque en premier lieu aux voies respiratoires. Toutes ces modifications de l’organisme rendent la femme enceinte plus susceptible d’être affectée par certaines infections virales, en particulier celles de la grippe.
les enfants âgés de 6 mois et plus, traités à long terme par salicylés (aspirine.
Une femme atteinte du virus peut-elle allaiter ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l’allaitement, car les études menées sur d'autres infections grippales montrent que le lait maternel joue plutôt un rôle protecteur pour l'enfant: il transmet des anticorps maternels utiles et réduit le risque de maladie respiratoire. Le lait maternel constitue d'une manière générale le meilleur aliment pour l'enfant et augmente ses défenses immunitaires.
Lors de l’allaitement, il est conseillé de porter un masque chirurgical et de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène élémentaires.
Enfin, les enfants en bas âge (jusqu’à deux ans) étant particulièrement susceptibles d’être infectés par le virus, il est recommandé de demander à une personne saine de prendre soin du bébé. À défaut d’aide, il est conseillé à la femme malade de porter un masque chirurgical et de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène élémentaire.
Pourquoi le vaccin est intéressant ?
Le virus de la grippe A (H1N1) est très contagieux. Il infecte en effet de 3 à 6 fois plus de personnes que celui de la grippe saisonnière et peut dès lors causer de 3 à 6 fois plus de décès.
La balance entre le bénéfice et les risques éventuellement encourus par le vaccin penche en faveur d’une vaccination. L’objectif de cette dernière est de conférer le plus tôt possible une protection maximale à la population dans son ensemble, et surtout aux personnes considérées à risque, c’est-à-dire susceptibles de développer des complications graves.
Les plantes médicinales peuvent-elle y jouer un rôle ?
Pour traiter la grippe A H1N1, la méthode la plus simple consiste à infuser des feuilles de ngueer ou Guiera senegalensis associées à celles d’Eucalyptus : une poignée dans un litre d’eau chaude ; en boire une demi verre à café après chaque repas.
Les mesures suivantes peuvent permettre aussi de diminuer le risque d’aggravation de la grippe et faciliter sa guérison :
Restez à la maison : La grippe est une maladie très contagieuse qui se propage rapidement. Par conséquent, n’allez pas au travail, ni ailleurs, jusqu’à ce que votre température soit normale pendant une journée entière
Reposez-vous : Le repos au lit est essentiel, car vous laissez ainsi votre corps mettre toute son énergie à combattre le virus. Si vous vous dépensez trop avant d’avoir repris vos forces, vous réduirez vos défenses et vous exposerez à diverse complications.
Buvez beaucoup de liquide : Boire beaucoup est particulièrement important si vous faites de la fièvre, car vous risquez de vous déshydrater. De plus, les liquides peuvent fournir des substances nutritives dont vous avez besoin lorsque vous êtes trop malade pour manger. Les jus de fruits et de légumes vous feront beaucoup de bien.
Ne donnez pas d’aspirine aux enfants : Prenez soin de ne jamais donner d’aspirine ou de médicaments contenant de l’aspirine à un jeune qui a la grippe. Des études ont démontré que l’aspirine rend les enfants souffrant de la grippe plus susceptibles de développer le syndrome de Rey, une maladie neurologique qui peut mettre leur vie en danger. Administrez plutôt du Paracétamol et suivez les prescriptions d’un médecin.
Gargarisez-vous à l’eau salée : Une grippe s’accompagne souvent de maux de gorge. Pour obtenir un certain soulagement et vous débarrassez la gorge des sécrétions qui s’y accumulent, gargarisez-vous avec une solution d’eau salée.
Respirez de l’air frais : Assurez-vous que votre chambre à coucher est bien ventilée et que l’air frais y circule constamment.
Réchauffez-vous les pieds : Vous faire tremper les pieds dans de l’eau chaude peut contribuer à soulager vos maux de tête et votre congestion nasale.
Mangez légèrement et intelligemment : Privilégiez les aliments fades et riches en amidon. Les bananes la purée de pomme, le fromage, le riz bouilli, les céréales cuites et les pommes de terre au four peuvent faire du bien
Ne restez pas trop longtemps au froid :Une exposition prolongée à des températures humides et froides fait diminuer votre résistance et augmente vos risques d’infection.
Débarrassez-vous de vos mauvaises habitudes : La cigarette et l’alcool peuvent aussi miner votre résistance. La cigarette endommage plus particulièrement le tractus respiratoire et vous rend plus sensible à la grippe.
Serigne Samba Ndiaye : Chercheur, Phytothérapeute ; web :www.sambamara.com
La grippe A H1N1 est désormais présente sur l'ensemble des continents. Le virus de la grippe porcine est émis dans le milieu extérieur, c'est-à-dire dans l'air ambiant, à travers des gouttelettes provenant de l'appareil respiratoire (alvéoles pulmonaires, bronchioles, bronches, trachée) de l'animal infecté, ou bien des sécrétions (liquide) du nez.
Le virus est ensuite transmis à l'homme soit par contact (en particulier par l'intermédiaire des mains qui doivent être lavées fréquemment en cas de suspicion de grippe), soit par l'intermédiaire d'aérosols c'est-à-dire des gouttelettes contenues dans l'air et qui sont respirées.
Le virus peut se disséminer dans l’air, par l’intermédiaire de quintes de toux, d’éternuements ou de gouttelettes de salive, par le contact direct rapproché (moins d’un mètre) avec une personne infectée par un virus respiratoire (lorsqu’on l’embrasse ou qu’on lui serre la main), ou encore par contact indirect avec des objets touchés et donc contaminés par la personne malade (p.ex. une poignée de porte).
Quels sont les symptômes de la maladie ?
Les symptômes de la grippe A H1N1 sont dans la majeure partie des cas les suivants : une fièvre supérieure à 38 °C, toux associée à des difficultés respiratoires, des céphalées, un écoulement nasal, des courbatures accompagnée de douleurs musculaires. On note occasionnellement une diarrhées ou des vomissement ou les deux à la fois.
Comment se protège-t-on du virus à défaut d’une vaccination ?
Notons d’abord qu’une personne infectée peut transmettre le virus un jour avant et 7 jours après l’apparition des symptômes.
Etant donné que la transmission du virus se fait principalement par voie aérienne, mais également par les mains et les objets contaminés, nous devons :
Eviter autant qu’on peut tout avec une personne malade
Couvrir la bouche et le nez lorsqu’on tousse ou éternue
Se laver soigneusement et régulièrement les mains pendant 30 secondes avec de l’eau savonneuse ou des solutions hydro alcooliques
Utiliser toujours un mouchoir en papier pour se moucher, tousser ou cracher, de le jeter à la poubelle directement après usage et de se laver ensuite les mains.
Quelles mesures d’hygiène doivent observer le malade et son entourage ?
Quand nous vivons avec une personne atteinte de la maladie, nous devons observez les mesures d’hygiène suivantes : Se laver les mains plusieurs fois par jour, également entre les doigts, avec du savon, tousser de manière hygiénique en utilisant un mouchoir en papier, le jeter à la poubelle après utilisation et se laver les mains, éviter les contacts corporels, tels que les accolades, baisers et bises, poignées de main, etc, aérer régulièrement la chambre où se trouve la personne malade (fenêtre grande ouverte pendant quelques minutes).
Notons aussi que le malade pourra porter si possible un masque chirurgical lorsqu’elle est en contact étroit avec d’autres personnes (moins d’un mètre). Le port du masque permet de réduire l’émission de virus dans l’air. Changer le masque dès qu’il devient humide, au moins toutes les 2 à 3 heures, et le jeter directement à la poubelle. Se laver ensuite les mains. Il n’est pas nécessaire à la personne saine de porter un masque.
Quelles sont les personnes à risque ?
Pour les cas suivants, un risque accru de complication existe :
les personnes atteintes d’affection(s) chronique(s) grave(s) entre 6 mois et 64 ans (maladie respiratoire chronique, y compris l’asthme; maladie cardiovasculaire chronique; désordre métabolique chronique, dont surtout le diabète; maladie chronique rénale ou hépatique; déficit immunitaire congénital ou acquis; maladie neurologique ou musculaire chronique; hémoglobinopathie; ou toute autre condition affectant l’immunité ou ayant un impact sur la fonction respiratoire, telle que l’obésité morbide)
les femmes enceintes, à partir du deuxième trimestre de la grossesse. Car, au cours d’une grossesse, des changements mécaniques et hormonaux sont observés, notamment au niveau des systèmes cardiovasculaire, respiratoire et immunitaire. La capacité pulmonaire se réduit parce que l’utérus grossit et compresse le diaphragme. Ceci représente donc un risque, car le virus s’attaque en premier lieu aux voies respiratoires. Toutes ces modifications de l’organisme rendent la femme enceinte plus susceptible d’être affectée par certaines infections virales, en particulier celles de la grippe.
les enfants âgés de 6 mois et plus, traités à long terme par salicylés (aspirine.
Une femme atteinte du virus peut-elle allaiter ?
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l’allaitement, car les études menées sur d'autres infections grippales montrent que le lait maternel joue plutôt un rôle protecteur pour l'enfant: il transmet des anticorps maternels utiles et réduit le risque de maladie respiratoire. Le lait maternel constitue d'une manière générale le meilleur aliment pour l'enfant et augmente ses défenses immunitaires.
Lors de l’allaitement, il est conseillé de porter un masque chirurgical et de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène élémentaires.
Enfin, les enfants en bas âge (jusqu’à deux ans) étant particulièrement susceptibles d’être infectés par le virus, il est recommandé de demander à une personne saine de prendre soin du bébé. À défaut d’aide, il est conseillé à la femme malade de porter un masque chirurgical et de respecter scrupuleusement les règles d’hygiène élémentaire.
Pourquoi le vaccin est intéressant ?
Le virus de la grippe A (H1N1) est très contagieux. Il infecte en effet de 3 à 6 fois plus de personnes que celui de la grippe saisonnière et peut dès lors causer de 3 à 6 fois plus de décès.
La balance entre le bénéfice et les risques éventuellement encourus par le vaccin penche en faveur d’une vaccination. L’objectif de cette dernière est de conférer le plus tôt possible une protection maximale à la population dans son ensemble, et surtout aux personnes considérées à risque, c’est-à-dire susceptibles de développer des complications graves.
Les plantes médicinales peuvent-elle y jouer un rôle ?
Pour traiter la grippe A H1N1, la méthode la plus simple consiste à infuser des feuilles de ngueer ou Guiera senegalensis associées à celles d’Eucalyptus : une poignée dans un litre d’eau chaude ; en boire une demi verre à café après chaque repas.
Les mesures suivantes peuvent permettre aussi de diminuer le risque d’aggravation de la grippe et faciliter sa guérison :
Restez à la maison : La grippe est une maladie très contagieuse qui se propage rapidement. Par conséquent, n’allez pas au travail, ni ailleurs, jusqu’à ce que votre température soit normale pendant une journée entière
Reposez-vous : Le repos au lit est essentiel, car vous laissez ainsi votre corps mettre toute son énergie à combattre le virus. Si vous vous dépensez trop avant d’avoir repris vos forces, vous réduirez vos défenses et vous exposerez à diverse complications.
Buvez beaucoup de liquide : Boire beaucoup est particulièrement important si vous faites de la fièvre, car vous risquez de vous déshydrater. De plus, les liquides peuvent fournir des substances nutritives dont vous avez besoin lorsque vous êtes trop malade pour manger. Les jus de fruits et de légumes vous feront beaucoup de bien.
Ne donnez pas d’aspirine aux enfants : Prenez soin de ne jamais donner d’aspirine ou de médicaments contenant de l’aspirine à un jeune qui a la grippe. Des études ont démontré que l’aspirine rend les enfants souffrant de la grippe plus susceptibles de développer le syndrome de Rey, une maladie neurologique qui peut mettre leur vie en danger. Administrez plutôt du Paracétamol et suivez les prescriptions d’un médecin.
Gargarisez-vous à l’eau salée : Une grippe s’accompagne souvent de maux de gorge. Pour obtenir un certain soulagement et vous débarrassez la gorge des sécrétions qui s’y accumulent, gargarisez-vous avec une solution d’eau salée.
Respirez de l’air frais : Assurez-vous que votre chambre à coucher est bien ventilée et que l’air frais y circule constamment.
Réchauffez-vous les pieds : Vous faire tremper les pieds dans de l’eau chaude peut contribuer à soulager vos maux de tête et votre congestion nasale.
Mangez légèrement et intelligemment : Privilégiez les aliments fades et riches en amidon. Les bananes la purée de pomme, le fromage, le riz bouilli, les céréales cuites et les pommes de terre au four peuvent faire du bien
Ne restez pas trop longtemps au froid :Une exposition prolongée à des températures humides et froides fait diminuer votre résistance et augmente vos risques d’infection.
Débarrassez-vous de vos mauvaises habitudes : La cigarette et l’alcool peuvent aussi miner votre résistance. La cigarette endommage plus particulièrement le tractus respiratoire et vous rend plus sensible à la grippe.
Serigne Samba Ndiaye : Chercheur, Phytothérapeute ; web :www.sambamara.com